vendredi 10 mai 2013

Salut à tous ceux qui ne veulent pas se laisser écraser, rendez-vous à toutes les manifestations contre Mosanto.

Tiens, donc, un bailleur de fond des djihadistes a été pris dans les filets de l'armée tunisienne.
Intéressant !
Parce que cet individu représente ceux qui financent les mouvements djihadistes au Maghreb.
Allons-nous apprendre qui sont-ils ?

(source : El Watan)

Arrestation d’un membre d’AQMI et d’un bailleur de fonds des djihadistes à Chaâmbi

La Tunisie appelle l’armée algérienne à la rescousse

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le 09.05.13 | 10h00 2 réactions

Dans une conférence de presse improvisée hier en marge de la séance d’interrogations du gouvernement par les membres de l’Assemblée nationale constituante (ANC), le ministre tunisien de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a fait part aux médias de «l’arrestation hier matin d’un djihadiste qui était au maquis du mont Chaâmbi et s’est faufilé pour se cacher dans un quartier populaire de la ville de Kasserine».

Tunis.
De notre correspondant


M. Ben Jeddou a également rappelé l’information ayant circulé la veille sur l’arrestation d’un certain Kaaboura, bailleur de fonds des djihadistes, du côté de la ville de Jendouba. Tous les liens de financement convergent vers cette personne.

Ben, dis donc, le gouvernement islamiste tunisien ira-t-il jusqu'à à l'obliger à donner les noms de ceux que ce type représentent. Cela se trouve que ce sont les mêmes que ceux qui l'aide.
Mais, passons.
Car, en attendant, il y a la manifestation prévue contre Mosanto, partout dans le monde et le gouvernement hongrois qui décidément, n'aime pas les OGM.
Et, là, vu que c'est un gouvernement extrémiste de droite, cela m'étonnerait que Mosanto trouve des candidats de droite, évidemment, pour le renverser.
A moins, la multinationale n'envoie son armée privée, la société de mercenaires, Blackwater, pour le renverser.

(source : True Activist)

Hungary Destroys All Monsanto GMO Corn Fields

Hungary has taken a bold stand against biotech giant Monsanto and genetic modification by destroying 1000 acres of maize found to have been grown with genetically modified seeds, according to Hungary deputy state secretary of the Ministry of Rural Development Lajos Bognar. Unlike many European Union countries, Hungary is a nation where genetically modified (GM) seeds are banned. In a similar stance against GM ingredients, Peru has also passed a 10 year ban on GM foods.
Planetsave reports:
Almost 1000 acres of maize found to have been ground with genetically modified seeds have been destroyed throughout Hungary, deputy state secretary of the Ministry of Rural Development Lajos Bognar said. The GMO maize has been ploughed under, said Lajos Bognar, but pollen has not spread from the maize, he added.
Unlike several EU members, GMO seeds are banned in Hungary. The checks will continue despite the fact that seek traders are obliged to make sure that their products are GMO free, Bognar said.
During the invesigation, controllers have found Pioneer Monsanto products among the seeds planted.
The free movement of goods within the EU means that authorities will not investigate how the seeds arrived in Hungary, but they will check where the goods can be found, Bognar said. Regional public radio reported that the two biggest international seed producing companies are affected in the matter and GMO seeds could have been sown on up to the thousands of hectares in the country. Most of the local farmers have complained since they just discovered they were using GMO seeds.
With season already under way, it is too late to sow new seeds, so this year’s harvest has been lost.
And to make things even worse for the farmers, the company that distributed the seeds in Baranya county is under liquidation. Therefore, if any compensation is paid by the international seed producers, the money will be paid primarily to that company’s creditors, rather than the farmers.

Et, pendant ce temps, au Japon : (source : Fukushima)

8 avril 2013
stele.jpgA travers des articles dans la presse, des chercheurs japonais tentent de tirer le signal d'alarme concernant les risques de cancer de la thyroïde chez les enfants. Selon un de ces articles, paru dans le journal Gendai ainsi que sur son site internet le 4 avril 2013, les problèmes de thyroïde répertoriés dans différentes régions du Japon attesteraient qu’une grande partie du pays aurait été contaminé.
 
Article source :「甲状腺異常」全国に広がっている
 
« Les problèmes de thyroïde s’étendent à tout le pays
 
À la fin du mois dernier, le Ministère de la Santé a présenté les résultats des échographies de la thyroïde faites dans trois préfectures (hors Fukushima) : Aomori (Hirosaki), Yamanashi (Kôfu) et Nagasaki (Nagasaki). Les échographies ont été pratiquées entre le mois de novembre 2012 et le mois de mars de cette année, sur 4365 enfants de 3 à 18 ans. La proportion d’enfants présentant des nodules de moins de 5 mm ou des kystes de moins de 20 mm était de 57,6% pour Hirosaki, 69,4% pour Kôfu et 42,5% pour Nagasaki.
D’autre part, dans la préfecture de Fukushima, la proportion était, pour l’année 2011, de 35,3% et pour l’année 2012 de 43,6%. Le ministère a conclu qu’« il n’y a pas grande différence » entre la préfecture de Fukushima et les trois autres et qu’« il est difficile d’imaginer que l’accident nucléaire soit en cause »
 
Ce n’est pas une plaisanterie. Dans la préfecture de Fukushima, pour l’année 2011, sur les 38 000 enfants examinés, 3 ont développé un cancer et 7 présentent des risques d’en développer un. Ces chiffres sont incroyables quand on sait qu’en général, le risque de développer un cancer de la thyroïde chez les enfants est de 1 à 3 pour 1 million. Et comme les chiffres de Fukushima ne diffèrent pas de ceux des autres préfectures, cela équivaut à dire que tout le pays est pollué.
 
katsuma_yagasaki.jpgLe professeur YAGASAKI Katsuma (Université de Ryukyû), qui fait des recherches sur les dangers de la contamination interne, appelle cela l’« irradiation cachée ».
 « Quand on observe les données de la Revue de l’Association japonaise de médecins concernant les adultes et les examens des enfants de Fukushima, il apparaît nécessaire de déterminer "d’autres facteurs de différence entre les enfants de Fukushima et les adultes". Parce que la proportion des enfants de Fukushima d’environ 18 ans ayant des kystes de moins de 3 mm est trois fois plus élevée que celle des enfants de 20 ans. La proportion des enfants d’Aomori ou de Nagasaki ayant des kystes, identique à celle des enfants de Fukushima, est aussi quelque chose d’anormal.
Il est tout à fait anti-scientifique de dire que l’iode radioactif stimule la thyroïde des enfants et de dire, de but en blanc, que cela n’a aucune relation avec la radioactivité. D’un point de vue médical, les kystes n’ont pas de lien direct avec le cancer, mais les résultats de ces examens ne sont-ils pas un signal d’alarme pour tout le Japon ? »
 
Comme il en va ainsi du nord au sud du Japon, les enfants de Tôkyô ne sont pas non plus en sécurité. Selon le professeur SASAKI Ken (Université Rikkyo, faculté des sciences) :
« À Tôkyô aussi, la radioactivité a dangereusement augmenté. Quelques jours après l’accident, il y avait 0,8 μSv. Les quatre jours suivants, la radioactivité a baissé chaque jour de 0,1μSv. Comme l’iode a une demi-vie de 8 jours, elle a pu bien s’imbiber. Même pendant un court laps de temps, des chiffres élevés étaient enregistrés dans la capitale. Dans les arrondissements de Arakawa et Adachi, on a trouvé des hotspots de radioactivité. Plus de cinq ans après Tchernobyl, les gens ont commencé à être malades. Il est nécessaire de continuer à faire des contrôles. »
 
Selon le professeur YAGASAKI, en Biélorussie (nord de Tchernobyl), c'est en 1987 que les cancers ont commencé à apparaître, cinq ans après, ils avaient été multipliés par 50. Dans une région d’Ukraine située à 150 km à l’ouest de Tchernobyl, où la pollution est inférieure à celle de Koriyama, 9 ans après l’accident, 1 enfant sur 10 avait des problèmes de thyroïde et 1 sur 100 le cancer.
 
Même dans les zones à faible rayonnement, les méfaits sur la santé se font sentir. Et les mesures à prendre ne concernent pas seulement Fukushima. »
 
(Traduction : Martine Carton)

A bientôt.
René.

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