jeudi 23 mai 2013

Salut au citoyen européen. Résiste contre le pacte de libre échange entre les états-unis et l'europe, si, tu ne veux pas te faire bouffer tout cru !

Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, Mosanto fait beaucoup de mal. Je dirais plus que cette société peut être mise en cause pour crimes contre l'humanité. En tout cas, la mobilisation contre elle continue à rencontrer des soutiens.

(source : Actuwiki)

OGM: Québec se joint à la lutte contre Monsanto

(Québec) La marche mondiale contre Monsanto qui se tiendra samedi dans 400 villes et plus d’une cinquantaine de pays aura des échos à Québec. Les opposants aux organismes génétiquement modifiés (OGM) tiendront un rassemblement devant l’Assemblée nationale à compter de midi.
Le mouvement d'opposition à Monsanto, plus grande entreprise productrice d'OGM au monde, ne cesse de prendre de l'ampleur. Une marche se tiendra samedi dans 400 villes et plus d'une cinquantaine de pays.
Le mouvement d’opposition à Monsanto, plus grande entreprise productrice d’OGM au monde, ne cesse de prendre de l’ampleur. Une marche se tiendra samedi dans 400 villes et plus d’une cinquantaine de pays.
Le mouvement d’opposition à Monsanto, plus grande entreprise productrice d’OGM au monde, ne cesse de prendre de l’ampleur. Au Québec, une première marche avait été inscrite à Montréal. S’y ajoutent maintenant des rassemblements à Québec et à Sherbrooke. Tous ces évènements se veulent pacifiques et familiaux.
Le Canada figure au deuxième rang des 55 pays inscrits à ce jour pour le nombre d’activités avec 41 en date de mardi. Ce sont les provinces de l’Ontario et de la Colombie-Britannique qui sont les plus représentées.
Sans surprise, les États-Unis arrivent en tête de liste avec 235 villes inscrites. Ce pays fait aussi figure de champion en matière de cultures génétiquement modifiées, avec 45 % des surfaces cultivées au monde.
Le Canada vient quant à lui au cinquième rang avec 6,5 %, selon le site gouvernemental www.ogm.gouv.qc.ca.
La marche contre Monsanto est née d’un mouvement citoyen qui se répercute à vitesse grand V grâce aux médias sociaux. Selon ses détracteurs, la compagnie américaine produirait directement ou indirectement 90 % des semences GM sur la planète.
La compagnie fabrique du glyphosate, un herbicide commercialisé sous le nom de Roundup qui a pour particularité de détruire pratiquement tous les végétaux à l’exception de ceux issus de ses propres semences génétiquement modifiées pour lui résister (Roundup Ready).
Le Roundup est utilisé pour détruire les mauvaises herbes tout en épargnant la culture principale. Toutefois, de plus en plus de cas de plantes résistantes sont rapportés, ce qui amène les agriculteurs à utiliser davantage d’herbicides.
Au Québec, le glyphosate fait partie de la classe d’herbicides la plus populaire, avec 42 % des ventes en 2009 selon un document du ministère de l’Agriculture.
Outre les dommages à l’environnement, les OGM sont aussi de plus en plus pris à partie en raison de leurs impacts possibles sur la santé, ainsi que du manque de transparence qui entoure leur production.
En mars, Le Soleil écrivait que le Canada était en voie de devenir le premier pays au monde à autoriser l’importation d’aliments pour consommation humaine contenant de faibles quantités d’OGM non autorisés par ses propres agences.
Toujours en mars, les États-Unis ont adopté un amendement législatif permettant la mise en culture de plantes génétiquement modifiées non homologuées sans qu’il soit possible de s’y opposer en justice. Celui-ci a été surnommé avec dérision le «Monsanto Protection Act».
Susciter une réflexion
Éric Raby fait partie de ces «simples citoyens» qui estiment qu’il est urgent de réfléchir à notre alimentation et qui a choisi de s’impliquer dans l’organisation de la marche montréalaise. «Il faut susciter la réflexion. En Amérique du Nord, il ne se passe pratiquement rien [en guise d'opposition], alors qu’en Europe, ils sont beaucoup plus sensibilisés», dit-il.
L’Union européenne impose d’ailleurs l’étiquetage obligatoire des aliments contenant des OGM, une mesure que réclament aussi de nombreux groupes et individus au Canada et aux États-Unis.
À Québec, l’activité comprend un pique-nique et une distribution de semences offertes par les Jardins de l’Écoumène et la Société des plantes. Une déclaration contre la «privatisation du vivant» sera aussi remise à l’entrée de l’Assemblée nationale.
Plus d’information sur http://goo.gl/dtfmO
Source : La Presse

Et, pendant que Mosanto pousse des centaines de milliers de paysans indiens à se suicider en leur vendant chaque année les graines toujours plus chers avec des rendements qui ne sont plus à la hauteur des promesses, la FED (banque centrale américaine) donc le gouvernement américain, pousse l'Union Européenne à injecter un maximum de liquidité pour booster la croissance.
Donc, faire marcher la planche à billets comme la Fed.en versant des milliards de dollars dans le circuit économique.
Sauf que cette injonction massive ne sert surtout qu'à maintenir l'illusion d'une bourse (Wall Street) toujours performante et toujours aussi attirante pour les capitaux étranger.
En fait, le président de la FED tente de vendre à l'Union Européenne une maison qu'elle ne pourra pas financer au final.
Vous savez, mes chers lecteurs, ce que les banques américaines ont vendu aux américains avec la bénédiction des présidents bush, père et fils. "Achetez une maison, nous vous finançons !"
Mais, la maison américaine n'a plus les moyens.
En fait, elle veut faire perdurer sa dette sur notre dos. Parce que le flot de liquidité qui coulera de l'Union Européenne, évidemment sans aucune garantie, amorcera un tourbillon de fric pour réamorcer, cette fois-ci, réellement une amorce de relance aux States.
Et, pendant que les States amorceront un redressement de l'économie réelle, celle de l'Europe s'écroulera.
Mais, soyons en sûr, mes chers lecteurs, l'imbécile qui est à la tête de la commission européenne, Manuel Baroso, fera tout pour que la Banque Centrale Européenne fasse ce qu'on lui demande.
A mon avis, ce type, le jour où il est à la retraite, ses conférences lui rapporteront 300.000 euros chacune.

(source : le Monde Economie)

La Fed contre la BCE

Le Monde.fr |
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Mercredi 22 mai, Ben Bernanke, le président de la Fed, a estimé "prématuré" d'abandonner sa politique monétaire : cela "risquerait de ralentir ou même d'arrêter la reprise", a-t-il dit.
Avec l'amélioration lente, mais régulière, des indicateurs de l'économie aux Etats-Unis – emploi, immobilier, consommation... – le temps est-il venu, pour le Réserve fédérale (Fed, banque centrale américaine) de mettre fin son injection systématique de liquidités (85 milliards de dollars par mois actuellement) pour aider la reprise à s'affermir ?

Des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent en ce sens aux Etats-Unis, y compris au sein de la Fed, à en juger par les derniers débats de son instance supérieure, le Comité de politique monétaire (FOMC).

Mais à l'issue de sa réunion ordinaire des mardi et mercredi 21 et 22 mai, son président, Ben Bernanke, a indiqué que cette politique serait maintenue. Portant le nom barbare d'"assouplissement quantitatif" ("quantitative easing"), celle-ci a été mise en œuvre quelques mois après l'accession de Barack Obama à la présidence.
Constatant l'insuffisance de la réduction a minima de ses taux directeurs (rabaissés entre 0 et 0,25 % dès décembre 2008, juste après l'effondrement financier à Wall Street), la Fed avait lancé, dès novembre 2009, un vaste plan d'injections de liquidités dans l'espoir de relancer la consommation.
Entre ses rachats massifs de titres de dette "pourris" et les "twists" – ventes de bons du trésor arrivant à échéance rapide pour racheter des obligations de long terme – la Fed aura injecté 3 000 milliards de dollars dans l'économie américaine en trois plans successifs.
"MEILLEURE VISION DANS 3 À 4 MOIS"

Mercredi, Ben Bernanke, son président, a estimé "prématuré" d'abandonner cette politique : cela "risquerait de ralentir ou même d'arrêter la reprise", un risque qu'il juge supérieur à celui de l'inflation, brandi par ses adversaires.
Son motif principal : bien que s'améliorant, le marché de l'emploi reste "faible", dit-il. La Fed a fixé un taux de chômage tombé à 6,5 % pour changer de cap, or il se situe encore à 7,5 %.
D'ailleurs, s'il envisage de ralentir le montant mensuel de fonds injectés si la croissance s'améliore, il n'écarte pas non plus... de l'augmenter si son rythme actuel mou (2,5 %) se rétractait.
Car les perspectives générales restent inquiétantes, selon M. Bernanke, au vu des incertitudes internationales – européennes en particulier, a-t-il noté – mais aussi des conséquences du récent "séquestre" budgétaire (les coupes uniformes dans les dépenses publiques), et des hausses d'impôts intervenues (en particulier sur les charges sociales payées par les employeurs et les salariés), dont il a estimé qu'ensemble, elles pourraient coûter un point-et-demi de croissance aux Etats-Unis.
Bref, la Fed estime qu'il est trop tôt pour cesser de faire tourner la planche à billets. "Dans 3 à 4 mois, nous aurons une meilleure vision de l'état de santé de notre économie", a pronostiqué William Dudley, président de la Fed de New York, la banque régionale qui supervise Wall Street.
RISQUE D'UNE STAGNATION LONGUE "À LA JAPONAISE"
La référence à l'Europe dans la bouche de M. Bernanke, mercredi, n'était pas fortuite. La veille, en visite à l'Institut Goethe de Francfort, James Bullard, président de la Réserve fédérale de Saint Louis, avait exhorté les Européens à mettre eux aussi en place une politique d'injection massive de liquidités proche de celle menée par la Fed.
Si l'Europe ne se donne pas les moyens d'une relance, avait-il estimé, elle court le risque d'une stagnation longue "à la japonaise (...) : et quand vous êtes coincés dedans, il devient très difficile d'en sortir".
Le banquier américain avait récusé l'idée que la structure juridique de la Banque centrale européenne l'empêche d'agir en ce sens. Si la BCE le voulait, elle pourrait acquérir des obligations émises par les 17 Etats-membres de l'eurogroupe au prorata de leur taille, a-t-il assuré.
M. Bullard a indiqué parler en son nom personnel, mais il exprimait un point de vue en vigueur depuis longtemps à Washington, selon lequel l'Europe est insuffisamment "agressive" face aux menaces économiques.
En septembre 2011, lors d'une rencontre en Pologne, une polémique acerbe avait opposé le secrétaire américain au trésor, Tim Geithner, au ministre allemand des finances, Wolfgang Schaüble, sur ce sujet. "Vous n'avez qu'à vous décider", avait lancé le premier au second ; lequel lui avait répondu sans aménité de se mêler de ses affaires, dès lors que les "nos fondamentaux [de la zone euro] sont meilleurs que ceux des Etats-Unis".
De ce point de vue, les temps ont changé.


Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

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