vendredi 23 novembre 2012

Salut aux militants de Notre dame des Landes. Courage, le terrain perdu peut toujours être réoccupé et les barrages redressés un peu plus loin.

Vous vous souvenez-vous mes chers cinq lecteurs, je vous avais parlé de ces méthodes "scandaleuses" de l'industrie pharmaceutique et des psychiatriques américains qui poussent le bouchon au point de faire passer des questionnaires dans les écoles de manière à repérer les sujets susceptibles d'être malades mentaux afin de pouvoir les traiter avec des petites pilules dans l'espoir d'en faire des "clients" à vie.
Eh,   bien, ce n'est pas la seule voie qu'en trouver l'industrie pharmaceutique. Cette fois-ci, c'est avec les médecins et chirurgiens qu'elle s'est permis de sévir, évidemment, toujours au détriment de la santé des citoyens américains.
Et, comme en France, ils ont tendance à faire dans le mimétisme. Nous devrions examiner les pratiques des psychiatres et des médecins de plus près.

(source : les Moutons Enragés)

Plus d’un million d’Américaines traitées inutilement d’un cancer du sein

Non mais c’est la folie!!! Combien de millions de gagnés par les laboratoires pharmaceutiques et le corps médical au détriment de la santé des personnes soignées? L’arnaque est totale et abominable, surtout lorsqu’on connait l’impact des traitements chimiothérapiques sur l’organisme, affaiblissant plus l’organisme que l’aidant à guérir.

Les mammographies de routine ont conduit plus d’un million de femmes aux Etats-Unis a être traitées inutilement contre un cancer du sein depuis 30 ans, alors que les tumeurs n’auraient pas atteint de stade avancé, selon une nouvelle étude américaine.


Ces résultats, publiés dans le New England Journal of Medicine (NEJM) du 22 novembre, jettent un nouveau doute sur l’efficacité de cet examen encouragé mais déjà objet de controverses. « Nous avons conclu que les mammographies ont détecté des tumeurs qui ne se seraient jamais développées pour provoquer des symptômes cliniques chez 1,3 million de femmes lors des trente dernières années », concluent les auteurs de l’étude, Gilbert Welch de la faculté de médecine Dartmouth et Archie Bleyer de l’Université des sciences d’Oregon (nord-ouest).
Les traitements subis par les femmes sont souvent des interventions médicales lourdes –chirurgie, traitement radiologique, thérapie hormonale et chimiothérapie– qu’il est préférable d’éviter si ce n’est pas indipensable, soulignent-ils.
Les chercheurs ont analysé des données épidémiologiques pour déterminer la fréquence des tumeurs du sein découvertes précocement, et les cancers diagnostiqués à un stade avancé chez des femmes de 40 ans et au-delà entre 1976 et 2008.
Depuis le recours systématique à la mammographie aux Etats-Unis, le nombre de détections de cancers précoces du sein a doublé, mais le taux de femmes diagnostiquées d’un cancer avancé a baissé de seulement 8%.
Selon les chercheurs, les mammographies n’ont donc pas permis de détecter efficacement les cancers avancés, mais ont parallèlement conduit à des diagnostics excessifs — 31% en 2008, soit 70.000 femmes.
Ils concluent également que la forte baisse de la mortalité résultant du cancer du sein s’explique surtout par l’amélioration des traitements plutôt que par la détection précoce des tumeurs avec les mammographies.
Source: 7sur7.be


Et, c'est ce type de société qu'aurait voulu nous imposer sarkozy dans son délire américaniste primaire.
Bon, mais, parlons d'autre chose.
Par exemple de la difficulté à venir pour les agriculteurs pauvres à avoir l'accès à l'eau. L'exemple du Nil qui devient petit à petit source de conflit majeur et dont l'accès à l'eau, en Ethiopie ou au Nil ne devrait être réservé qu'à de grandes exploitations souvent étrangères.
Donc, le petit paysan ne bénéficiera pas des systèmes d'irrigation mis en place.

(source : Irin News)

EAU: Assez d’eau dans le Nil pour partager, mais pas assez pour gaspiller

Le barrage éthiopien Grand Ethiopian Renaissance inquiète l’Égypte
ADDIS ABEBA, 20 novembre 2012 (IRIN) - Alors que le projet de construction d’un gigantesque barrage en Éthiopie continue de susciter des inquiétudes en Égypte, qui se situe en aval du bassin du Nil, une nouvelle étude suggère que le débit du Nil est suffisant pour alimenter les dix pays qu’il traverse et que la pauvreté pourrait nettement y reculer si les petits agriculteurs avaient un meilleur accès au fleuve.

« Nous dirions qu’il y a physiquement assez d’eau dans le Nil pour tous les pays riverains », a dit Simon Langan, directeur du Bureau Afrique de l’Est et Bassin du Nil de l’Institut international de gestion des ressources en eau (International Water Management Institute, IWMI), lors du lancement à Addis Abeba de The Nile River Basin : Water, Agriculture, Governance and Livelihoods (Bassin du Nil : eau, agriculture, gouvernance et moyens de subsistance), publié par le Programme sur les défis en matière d’eau et d’alimentation du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI).

« Ce que nous devons réellement faire, c’est nous assurer que cette eau est accessible [...] Le taux de pauvreté est d’environ 17 pour cent en Égypte, mais il atteint près de 50 pour cent dans cinq des pays riverains plus en amont. L’accès à l’eau est donc très important », a ajouté M. Langan.

Selon un avis aux médias informant de la sortie du livre, le Nil a un débit « suffisant pour alimenter les barrages et irriguer les terres agricoles arides des dix pays riverains, mais les décideurs risquent de déposséder les pauvres de leur accès à l’eau s’ils n’adoptent pas des mesures de gestion de l’eau qui ne laissent personne de côté. »

Selon Seleshi Bekele, coéditeur du livre et spécialiste des ressources en eau et du climat à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, si de meilleurs semences et outils sont essentiels pour améliorer la productivité agricole, l’eau est encore plus importante.

« Plus vous avez accès à l’eau, moins il y a de pauvreté [...] Cela est non seulement vrai lorsque l’on compare l’Égypte et les pays en amont, mais également en Éthiopie, où l’on compte 22 pour cent moins de pauvres dans les communautés qui ont accès à l’eau », a-t-il dit.

L’accès « signifie que les filles peuvent aller à l’école, au lieu d’aller chercher de l’eau à des heures de marche », a-t-il ajouté.

Les petits agriculteurs du bassin du Nil, qui dépendent de l’eau de pluie pour irriguer leurs champs, profiteraient également de mesures leur donnant un plus grand accès à l’eau.

Le livre appelle les investisseurs à adopter des mesures de gestion de l’eau à usage agricole, notamment en matière d’irrigation et de collecte de l’eau de pluie, afin que les zones les plus arides de la région puissent produire suffisamment de nourriture.

Selon M. Bekele, les mesures de gestion de l’eau à usage agricole, qui sont considérées comme essentielles à la croissance économique, à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté, doivent être mieux intégrées dans les politiques agricoles de la région.

« Il est tentant pour ces gouvernements de privilégier des programmes d’irrigation à grande échelle, comme ceux qui existent au Soudan et en Égypte. Pourtant, il faut également accorder une plus grande attention aux techniques de gestion de l’eau de moindre envergure, à l’échelle des exploitations, qui utilisent l’eau de pluie et des réserves comme les aquifères, » a-t-il ajouté.


Photo: Marwa Morgan
L’accès à l’eau est essentiel pour la productivité agricole (photo d’archives)
Selon M. Langan, de l’IWMI, « Il y a assez [d’eau] pour combler les besoins actuels, c’est-à-dire pour irriguer 5,6 millions d’hectares. Le projet est d’étendre cela à 10 ou 11 millions d’hectares [...] On peut se demander s’il y aura suffisamment d’eau pour cela si nous continuons à utiliser l’eau de la même manière, selon les techniques de gestion actuelles. »

Appel à plus de coopération

Les experts ont également lancé un appel à plus de coopération entre les gouvernements des pays riverains.

L’Égypte et le Soudan n’ont toujours pas adhéré à l’Accord-cadre de coopération (Cooperative Framework Agreement, CFA) pour le bassin du Nil signé en 2010, après des années de négociations stériles avec Le Caire, par six autres pays riverains, afin de revoir les conditions des traités coloniaux qui attribuaient à l’Égypte et au Soudan le contrôle de la majeure partie des eaux du fleuve. Les six États rejettent tout particulièrement le droit de véto accordé à l’Égypte concernant les projets proposés en amont du Nil.

« Le CFA prévoit clairement qu’aucun État ne peut exercer d’hégémonie sur les eaux du Nil et leur utilisation ni revendiquer de droits exclusifs », a écrit Seifulaziz Milas, auteur et spécialiste du Nil, dans un article publié récemment sur le site Internet African Arguments.

« L’entrée en vigueur du CFA en mai 2010 a été un choc pour Le Caire, qui pensait pouvoir y faire obstacle. Le choc a été d’autant plus grand que, la même semaine, le premier ministre éthiopien [de l’époque] inaugurait le projet Tana-Beles, sur le fleuve Beles, un affluent du Nil bleu, » a-t-il dit.

Inquiétudes concernant le nouveau barrage éthiopien

Plus récemment, l’Égypte a fait part de ses inquiétudes concernant le barrage éthiopien Grand Ethiopian Renaissance, dont la construction devrait s’achever en 2015. Selon Le Caire, ce barrage réduirait le débit du fleuve en Égypte, dont 95 pour cent des eaux proviennent du Nil. Selon Addis Abeba, le débit annuel de 55,5 milliards de mètres cubes du Nil en Égypte ne sera pas affecté. Un comité d’experts internationaux devrait rendre ses conclusions sur l’impact du barrage en mai 2013.

« Aujourd’hui, comme par le passé, l’utilisation du Nil reste remarquablement inéquitable », a dit récemment le ministère des Affaires étrangères éthiopien dans un communiqué.

« L’Éthiopie, qui contribue à 85 pour cent au débit du fleuve, ne l’utilise pas. L’Égypte, qui ne contribue en rien, continue d’argumenter en faveur du maintien de son statut de principal bénéficiaire. L’Égypte se base toujours sur des traités coloniaux obsolètes que l’Éthiopie n’a ni signés ni soutenus pour justifier cette attribution d’utilisation déséquilibrée. Il n’est donc pas surprenant que, dans un esprit d’équité et en vertu des lois qui défendent ces principes, les gouvernements éthiopiens successifs aient refusé d’accepter la position égyptienne », a ajouté le ministère.

Selon M. Bekele, malgré les débats enflammés, il est possible d’éviter un conflit majeur à propos du Nil.

« Je ne pense pas qu’il y ait une raison de faire la guerre [...] Il est possible de gérer l’eau et de renforcer la coopération et l’intégration régionale, grâce au commerce de l’énergie et à la productivité agricole, par exemple », a-t-il dit.

kt/am/cb –ld/amz

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Merci pour moi.
René.

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