samedi 24 novembre 2012

Salut François le francais, dis-moi, sais-tu combien d'élus socialistes sont acoquinés avec des grandes entreprises ou des multinationales. Si, je me souviens bien une liste est passée sur le net, non ?

Encore un petit mot sur Mosanto, mes chers cinq lecteurs pour dire que beaucoup de monde se pose désormais des questions sur les ogm.

(source : terraeco.net)

Hypermédiatisée en France, l’étude du professeur Séralini est arrivée aux oreilles de Moscou. Interpellées par ses résultats, les autorités russes ont suspendu « temporairement » l’importation de maïs génétiquement modifié de la marque Monsanto, le temps que des chercheurs fassent une contre-expertise, a rapporté le site du Nouvel Observateur. Une décision qui aura peu d’impact, a confié un porte-parole de Monsanto au Wall Street Journal, puisque la Russie est un exportateur net decéréales.

En fait, Mosanto est une pieuvre qui cherche à dominer partout dans le monde la production agricole, d'élevage et céréalière jusqu'au petit potager de nos grands-mères.
Un exemple des façons de faire de Mosanto.

(source : Grain)

Encadré no1 : Monsanto passe aux porcs brevetés
En 2005, un chercheur de Greenpeace a découvert que Monsanto cherchait à obtenir des brevets non seulement sur des méthodes de sélection porcine, mais aussi sur des troupeaux réels de porcs et leur descendance, quoique aucun des procédés employés par Monsanto n'ait impliqué de modification génétique. Pour révéler l'ampleur des ambitions de Monsanto, Greenpeace a fait des recherches sur 30 porcs de 9 races différentes et trouvé qu'ils possédaient tous une combinaison génétique qui, selon la spécification du brevet, serait considérée comme une invention de Monsanto. Cela pouvait avoir des conséquences considérables : « Si ces brevets sont accordés, Monsanto pourra légalement empêcher les sélectionneurs et les éleveurs d'élever des cochons dont les caractéristiques sont décrites dans la description du brevet ou les forcer à payer des royalties, affirmait Christopher Then, le chercheur de Greenpeace. « C'est un premier pas vers le genre de contrôle des multinationales sur le domaine animal que Monsanto exerce, avec l'agressivité qu'on connaíít, sur certaines lignées de céréales et de légumes. » [1]
Les critiques du public qui ont suivi cette révélation de Greenpeace ont forcé Monsanto à édulcorer sa demande de brevets, mais le géant de la biotechnologie n'a pas été perturbé outre mesure. Monsanto a fait une douzaine d'autres demandes de brevets relatifs à la sélection porcine. PIC, qui appartient maintenant à Genus Plc, a également déposé une série de demandes de brevets. Ce genre d'évolutions a poussé Greenpeace et beaucoup d'autres organisations de la société civile à réclamer une refonte complète de la Loi européenne sur les brevets, afin de faire interdire les brevets portant sur les animaux et les plantes non OGM et leurs gènes.
Monsanto a essuyé d'autres revers temporaires. Il était par exemple parvenu à un accord avec l'entreprise JSR Genetics, dont le siège est au Royaume-Uni, afin de devenir le distributeur exclusif de son verrat « Genepacker » . Probablement parce que Monsanto manquait d'expérience en sélection animale, cet accord n'a pas été très fructueux. En septembre 2007, Monsanto a vendu Monsanto Choice Genetics à une entreprise américaine, Newsham Genetics. Cependant, Monsanto a l'intention de poursuivre sa recherche en génétique porcine, qui est la partie la plus importante et potentiellement la plus rentable de ses opérations porcines. Il a signé un contrat de recherche de trois ans en collaboration avec Newham. Monsanto a déjà développé la carte génomique la plus exhaustive de l'industrie porcine : elle comprend plus de 6 000 associations de marqueurs génomiques de performance porcine.
1. Greenpeace International, « Monsanto files patent for new invention: the pig «http://www.greenpeace.org/international/news/monsanto-pig-patent-111
Alors, la question est, pour quelle raison la Berd (Banque Européenne pour la reconstruction et le Développement va-t-elle garantir à hauteur de 40 millions de dollars US le manque à gagner de Mosanto sur ses futures ventes aux pays de l'est de l'Europe alors que l'Europe diminue ses aides à l'aide alimentaire en Europe pour les plus précaires.
N'y a-t-il pas "foutage de gueule" de la part de l'institution européenne ?"
(source : Combat Mosanto) Information vérifiée sur plusieurs sites dont Greenpeace.
MONSANTO bénéficie d’une garantie de $40 millions d’argent public européen !!
C’est l’étonnante révélation faite par le réseau CEE Bankwatch Network dans un communiqué de presse du 19 novembre 2012.
La Banque Euroépenne pour la reconstruction et le Développement (BERD) devra se prononcer en avril prochain sur une garantie financière de 40 millions de US dollars pour couvrir Monsanto au cas où les entreprises agricoles et des distributeurs qui se sont engagés à acheter des semences ou des produits agrochimiques à la firme ne pourraient pas payer ! Le soutien serait assuré par la BERD sur des contrats entre Monsanto et des grandes et moyennes exploitations agricoles en Bulgarie, Hongrie, Russie, Serbie, Turquie et Ukraine.
"Il est absolument scandaleux que la BERD envisage d’utiliser l’argent public pour soutenir un géant qui domine déjà le marché mondial des semences et des produits agrochimiques" a dit Ionut Apostol, du Réseau Bankwatch.
Pas d’OGM dans le contrat ?
Bankwatch explique que selon la BERD, il n’y aura pas d’OGM dans ces contrats. Mais comment faire confiance à Monsanto ? Bankwatch a noté en effet qu’en Juillet-Août 2011, la Hongrie a du détruire entre 8500 et 9000 ha de maïs à cause de la contamination OGM de semences provenant de chez Monsanto (voir : GMO contamination from seeds originating from Monsanto ), ce qui a affecté 225 producteurs, et Greenpeace a trouvé du colza GM GT73 (aussi nommé RT73) de Monsanto poussant en Suisse dans des friches à Basel, alors que la culture et l’importation d’OGM sont illégales en Suisse (voir : growing wild in Basel’s port area ).
Multiples procès contre Monsanto
Bankwatch rappelle que Monsanto est en procès à divers endroits en raison de ses activités criminelles. En Inde, Monsanto est poursuivi en justice par le gouvernement indien pour bio-piraterie . Aux Etats-Unis, Monsanto est également poursuivi sur la question des brevets et des droits abusifs qu’ils octroient à la firme par une coalition d’agriculteurs représentant 300 000 personnes.
Depuis 2009, une bataille juridique fait rage entre Monsanto et le Brésil concernant les royalties sur les semences GM exigées par et versées à la firme. En avril 2012, le juge de Rio Grande do Sul a ordonné à Monsanto de cesser de prélever des royalties et l’a condamné à reverser 2 milliards de dollars ! Monsanto a aussitôt fait appel.
Monsanto par ailleurs n’a cessé de harceler en justice des agriculteurs aux USA, les accusant sans preuves d’avoir utilisé la semence GM de Monsanto sans payer de royalties.
Comment une firme privée avec de tels agissements pourrait-elle bénéficier du soutien de l’argent public ?
De l’argent public pour soutenir le monopole des multinationales ?
Sur le site de la BERD, on trouve la description du projet de soutien financier dans lequel il est mentionné que cela permettrait à Monsanto d’augmenter sa capacité de prêt, "permettant ainsi à un plus grand nombre d’agriculteurs de bénéficier des développements tels qu’une plus grande résistance aux maladies et aux nuisibles et de plus hauts rendements, ce qui améliorerait leurs profits et contribuerait à soulager les pays concernés de certains problèmes de sécurité alimentaire."
Non contente d’asséner cette propagande, la BERD affirme ensuite que ce projet va servir de vitrine pour démontrer tous les avantages du pré-financement des semences et intrants avec partage des risques aux agriculteurs des pays ciblés, les options de pré-financement étant très limitées dans ces pays.
Selon un communiqué de presse allemand de Informationsdienst Gentechnik du 16 novembre 2012, la BERD envisage "d’étendre ses services de garantie à d’autres firmes agro-chimiques. Elle a été en contact avec BASF et Syngenta, a dit la personne en charge au service de l’information en octobre."
Mobilisation de la société civile
Dans une lettre ouverte à la BERD, plus de 150 organisations appellent la banque à renoncer à ce projet de soutien financier à Monsanto. La lettre mentionne la longue saga du transfert par Monsanto de ses risques sur les gens et sur l’environnement et rappelle que le soutien à cette firme et au modèle agricole qu’elle représente est particulièrement inapproprié pour une banque de développement multilatéral dédiée dans ses statuts à la promotion d’un "développement réellement durable et viable pour l’environnement".
Les organisations interpellent la BERD sur plusieurs points : 
 la banque est censée de part ses statuts soutenir le secteur privé seulement quand le demandeur ne peut obtenir de financement ou des facilités ailleurs à des conditions raisonnables. Monsanto est la première Cie mondiale de semences, et fait partie des 500 premières fortunes mondiales.... 
 la banque est censée encourager la compétition. Monsanto concentre déjà 27% du marché mondial des semences et 10% du marché mondial de l’agro-chimie... 
 la banque invoque la sécurité alimentaire et de meilleures pratiques environnementales pour soutenir Monsanto. Les organisations rappellent que la production d’énormes volumes de nourriture à haut coût ne garantiront jamais la sécurité alimentaire et que les monocultures peuvent partager des mêmes traits (prétendument) bénéfiques mais qu’elles partagent aussi les mêmes faiblesses. 
 la banque s’attend peut-être à ce que Monsanto change ses pratiques afin de répondre aux critères exigés ? les organisations affirment que NON ! Monsanto n’a jamais changé sa politique et a toujours nié ses conséquences. Il est donc plus que douteux que l’assurance donnée sur l’absence d’OGM dans les contrats soit valide. La BERD n’a de toute façon aucun moyen d’aller vérifier...
Pour finir, un article du 14 septembre 2012, signé de plusieurs organisations et publié sur GRAIN , montre que cette attitude de la BERD vis à vis de Monsanto et consort participe d’un mouvement plus large. Selon l’article, le Directeur Général de la FAO et le Président de la BERD auraient co-signé un papier dans le Wall Steet Journal le 6 septembre 2012, dans lequel ils appelaient les gouvernements et les organisations sociales à "adopter le secteur privé comme le moteur principal de la production mondiale de nourriture".
Les organisations mentionnent aussi que "Quand ils se réfèrent à l’Europe de l’Est et à l’Afrique du Nord, les dirigeants de ces deux agences internationales influents font un appel clair à l’augmentation de l’investissement dans le secteur privé et l’accaparement des terres dans le monde. Ils disent que le secteur privé est efficace et dynamique et incitent les entreprises à "doubler les investissements sur la terre elle-même".
Source : S. Escazaux, 20 novembre 2012, Soutien aux Faucheurs de Bretagne
Lire à propos de la garantie de Monsanto sur la page BERD : http://www.ebrd.com/pages/project/psd/2012/43925.shtml
Lire plus d’arguments contre cette facilité de partage des risques et le profil de Monsanto : http://bankwatch.org/news-media/blog/european-public-development-money-monsanto-whatever-next

Eh, oui, leur Europe, dont les socialistes français peuvent être fiers, préfère financer une pieuvre comme Mosanto qui conduit des milliers d'agriculteurs de l'Inde à se suicider, qui tuent à petit feu les indiens d'Amérique Latine et j'en passe et des meilleurs, en passant par la ruine d'agriculteurs américains qui refusent ses diktats, donc cette Europe là, préfère donner notre argent à ces gens-là et diminue l'aide alimentaire aux plus précaires.
Bravo, car, cela se fait dans le silence assourdissant du gouvernement socialistes français qui, lui, continue à financer les banques qui en retour lui prêtent notre "fric" avec intérêt.
Elle est belle l'économie !
En tout cas, l'esprit d'une économie dévoyée qui a permis que les industries considèrent la planète et les citoyens qui y habitent comme une caverne d'Ali Baba où tous leur est permis sous les prétextes de la croissance, de l'emploi et du PROFIT.
Les exemples américain qui se passent encore dans une moindre mesure en France démontrent qu'au nom de cette croissance et de ce profit l'état a baissé les bras au sujet de la protection de ses propres citoyens.
L'intérêt des entreprises est supérieur à celui des citoyens. Au point que la santé de ces mêmes citoyens est devenue une niche de "PROFITS".
Au point, qu'en ce qui concerne l'industrie pharmaceutique américaine, en utilisant les intérêts corporatistes comme une armée à sa dévolution, elle puisse inventer de nouvelles maladies pour rentabiliser des médicaments existants, mais, pourvus d'une autre dénomination ou des nouveaux d'ailleurs.
Son rêve, "transformer chaque citoyen américain en client".
Donc, pour cela, il lui faut d'abord le persuader qu'il est malade. Même, si, cela n'est pas vrai.
Et, c'est comme cela que l'on rend les gens obèses, malades mentaux ou comme pour les femmes atteintes d'un cancer du sein.
Ce qui a pour signification qu'il ne faille faire confiance, ni à un médecin généraliste, ni à un psychiatre, ni, à un spécialiste chirurgien ou autre, tout simplement parce qu'ils voient en vous une source de revenu et non plus un malade à soigner.
C'est ce que fait la finance, l'industrie chimique et pétro-chimique dont l'industrie pharmaceutique, l'agro-industrie, l'agro-alimentaire et j'en doute, j'en oublie,
Evidemment, tous les élus politiques sont liés à ces industries, liés d'une façon, je dirais "corruptive" puisqu'en sachant que ces industries proposent des produits qui sont nuisibles à la santé, ils, en France, par exemple, les font rembourser par la sécurité sociale au point de mettre l'équilibre financier en danger.
Les avantages qu'ils en retirent devraient dès le départ les alerter. Mais, ils font ceux qui ne veulent pas savoir ou qui ne savent rien.
Mais, ils mentent.
Et, je m'arrêterais là pour aujourd'hui. Je voulais juste vous donner quelques éléments qui expliquent pourquoi tous ces gens là nous prennent pour des "CONS !"
A bientôt.
René.

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