lundi 30 septembre 2019

L’Arabie Saoudite prouve, sans le savoir, l’innocence de l’Iran dans l’attaque contre ses raffineries

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Par Valentin Vasilescu
Le colonel Turki al-Malki, un porte-parole de l’armée saoudienne, a présenté les restes d’un des engins d’attaque qui, selon lui, serait un missile de croisière de fabrication iranienne « Ya Ali » et qui auraient été « retrouvés » à quelques dizaines de kilomètres de la cible.
Selon lui, le missile est la preuve que l’attaque contre les raffineries saoudiennes a été lancée depuis l’Iran. La « preuve » a convaincu les dirigeants des États-Unis, de l’Angleterre, de la France, de l’Allemagne, etc. que l’Iran était l’auteur de l’attaque.
Qu’est-ce qui cloche dans la déclaration de l’Arabie Saoudite ?
  1. L’inscription sur le corps du missile iranien est : ”MC 79050”. Ainsi, l’Iran est passé à l’alphabet latin.
  2. En outre, l’Iran a également adopté la normalisation de l’OTAN pour identifier le type d’arme « Système de désignation de type électronique (JETDS) ».
  3. Selon cette norme, la lettre « M » désigne l’utilisation d’un véhicule de vol porteur, lancé depuis le sol ou depuis un aéronef. La lettre « C » signifie qu’il a été monté sur ce véhicule porteur un équipement électronique de brouillage et non des ogives avec des charges destructrices (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joint_Electronics_Type_Designation_System).
  4. Par conséquent, la prétendue « preuve » n’est pas liée à l’attaque des raffineries du 14 septembre, le missile qui a été montré n’était pas armé d’un explosif, mais d’une installation de test électronique. Très probablement, ce missile expérimental appartenait à un pays membre de l’OTAN et avait été testé dans un champ de tir situé à des milliers de kilomètres de l’Arabie Saoudite, il y a plusieurs mois ou années, et amené en Arabie Saoudite pour être présenté comme étant l’engin iranien utilisé pour attaquer les raffineries.
  5. Les Saoudiens, quand ils mentent, font pire que les Américains.

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