jeudi 26 juillet 2018

Tue Jul 24, 2018 8:40AM
Le président iranien, Hassan Rouhani (droite) et le Premier ministre indien Narendra Modi, Téhéran mai 2016. © Reuters
Le président iranien, Hassan Rouhani (droite) et le Premier ministre indien Narendra Modi, Téhéran mai 2016. © Reuters
Même si l'Arabie saoudite se met à pomper avec frénésie du brut, il est peu probable qu'elle puisse rivaliser avec le pétrole iranien d'une qualité excellente, mais également à un prix raisonnable. C'est pourquoi il est difficile de se passer du pétrole iranien et cela, l'Inde l'a compris lorsqu'il s'agit de faire le choix entre l'Iran et l'Arabie saoudite.
L'Iran a été le deuxième plus grand fournisseur de pétrole des raffineurs indiens entre avril et juin, a annoncé lundi 23 juillet le ministre du Pétrole, Dharmendra Pradhan, en remplacement de l'Arabie saoudite.
Ministre indien du Pétrole, Dharmendra Pradhan. ©alamy
Dharmendra Pradhan, ministère indien du Pétrole a déclaré lundi 23 juillet que l’Iran était devenu le plus gros exportateur de brut vers l’Inde en remplacement de l’Arabie saoudite. Les raffineurs indiens ont décidé de presque doubler les importations en provenance d'Iran.
L'Inde, premier client pétrolier iranien après la Chine, a expédié 5,67 millions de tonnes, soit environ 457 000 barils par jour (bpj) de pétrole du pays au cours des trois premiers mois de l'année fiscale, a déclaré Pradhan.
Les États-Unis ont menacé leurs partenaires de sanctions foudroyantes, s'ils ne réduisent pas leurs importations pétrolières en provenance de l'Iran avant le 4 novembre, date de l'entrée en vigueur des sanctions illégales qu'ils imposent à l'Iran après leur retrait totalement injustifié de l'accord nucléaire. L'oukase US n'a pas toutefois ratissé large. Les principaux clients du pétrole iranien sont des asiatiques qui eux affirment vouloir continuer leurs achats de pétrole. Entre temps, la promesse saoudienne de submerger le marché mondial peine à se tenir. 

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