vendredi 28 octobre 2016

Sciences: De l’espoir pour la planète avec ces découvertes ? si….


via Les Moutons Enragés
Deux articles sur des découvertes, qui pourraient être utiles aux pauvres bipèdes que nous sommes. Pourquoi ne pas s’entraider à la mise au point, au lieu de se faire la guerre ? Une de ces découvertes prometteuse, concerne le retraitement des déchets radioactifs et, pourrait bien aider les japonnais à Fukushima, où ce désastre mondial, est toujours en cours. Si tout l’argent consacré à l’armement, était employé à ces recherches, la Terre s’en porterait mieux. S’il y a des scientifiques, merci de nous éclairer sur la fiabilité/faisabilité de ces découvertes, dont on a pas eu d’échos.
Une percée dans le traitement des déchets nucléaires (juillet 2015)
Crédit : Lori / Legion Media
Crédit : Lori / Legion Media
Dans la nature, la plupart des objets radioactifs mettent plusieurs décennies, voire plusieurs siècles à se désintégrer. Cependant, un groupe de chercheurs de l’Institut de Physique Générale A.M. Prokhorov de l’Académie des Sciences Russe a découvert un moyen de les rendre neutres et sans danger en à peine une heure. À l’aide de cette nouvelle méthode, assurent les chercheurs, on peut purifier l’eau de Fukushima.
Selon les données de la Nuclear Technology Review 2015 publiées par l’AIEA en juillet, à la fin de l’année 2014, plus de 68 millions de mètres cubes de déchets radioactifs de différents niveaux d’intensité ont été créés dans le monde. Et la plupart de ces matériaux radioactifs mettent de nombreuses années à se dégrader.
Récemment, un groupe de scientifiques sous la direction de Gueorgui Chafeïev, de l’Institut de Physique Générale A.M. Prokhorov de l’Académie des Sciences Russe (IPGAS) a déclaré être parvenue à une solution au problème du traitement des déchets nucléaires. Il s’avère que certains éléments radioactifs, dans une solution spéciale et sous l’action d’un laser, deviennent neutres rapidement et aisément.
Fruit du hasard
La découverte a été faite par hasard, durant des expériences menées par le laboratoire sur l’obtention de nanoparticules sous l’effet d’un laser. On les arrache littéralement aux métaux que l’on plonge dans une solution aqueuse. D’ailleurs, l’expérience concernait autant différents métaux que différentes solutions.
Quand Chafeïev et ses collègues ont immergé de l’or dans une solution de Thorium 232 radioactif, ils ont remarqué que cette dernière, à l’apparition des nanoparticules, cessait d’émettre des radiations. Une transmutation s’était produite. Le même effet se produisit avec de l’uranium 238. Puis du césium 137, rendu célèbre par la tragédie de Fukushima, qui met trente ans à se dégrader dans la nature. Ce dernier s’est transformé en baryum neutre en l’espace d’une heure en laboratoire.
« Ni nous, ni les physiciens atomistes ne peuvent fournir une explication scientifique à ce phénomène. Il est probable qu’en préparant la solution dans des circonstances précises, nous avons modifié le milieu du noyau de ces atomes ; c’est-à-dire l’état des couches supérieures des électrons », a expliqué à RBTH Gueorgui Chafeïev, directeur du laboratoire de macrocinétique des processus en non-équilibre de l’IPGAS.
Pour accélérer la neutralisation, il est indispensable qu’il se trouve dans la solution un métal réfractaire ; c’est-à-dire de l’or, de l’argent ou du titane. « La vitesse de dégradation de la matière dépend de son environnement chimique, c’est-à-dire des électrons extérieurs de ses atomes. Il est évident que nous modifions leur configuration électronique grâce au fait que les nanoparticules sont capables de renforcer localement le champ électromagnétique du laser », explique Chafeïev.
Des conclusions à la pratique……../….

La catalyse signifie une énergie propre (juin 2016)
Crédit : Sergey Konkov / TASS
Crédit : Sergey Konkov / TASS
Le chercheur russe Valentin Parmon, de l’Institut de recherches sur la catalyse au sein de l’Académie des sciences de Russie, met au point des technologies révolutionnaires susceptibles d’aider à la réalisation des objectifs de la COP21. Pour ses travaux, l’académicien de Novossibirsk a reçu le prix Global Energy, une sorte de « Nobel de l’énergie » russe. Par décret portant la signature du président de la République française, Valentin Parmon vient d’être promu Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Il répond ici aux questions de RBTH.
RBTH: Expliquez-nous ce qu’est la catalyse et évaluez son importance.
Valentin Parmon: Il s’agit de l’utilisation de substances et de matériaux spéciaux, des catalyseurs, pour l’accélération des réactions chimiques. C’est un phénomène global. L’industrie chimique est basée à 90% sur la catalyse. Pour que vous compreniez mieux : rien qu’en Russie, on fabrique 1 000 milliards de produits par an à l’aide de ces technologies. Et de 2 000 à 3 000 milliards dans le monde.
RBTH: Vous avez reçu le prix Global Energy pour « l’élaboration de nouveaux catalyseurs révolutionnaires pour le raffinage et les ressources d’énergie renouvelable ». De quoi s’agit-il ?
Valentin Parmon: Notre institut a été le premier à trouver un catalyseur capable d’oxyder l’eau en oxygène. Sans cette technologie, il n’y aurait pas de réaction de photosynthèse dans la nature.
En matière de transformation de l’énergie solaire, nous avons été les premiers à utiliser une combinaison avec un contact de semi-conducteurs de plusieurs types en tant que catalyseurs, ce qui a permis d’améliorer l’efficacité de la transformation de l’énergie solaire en énergie chimique. Jaurès Alferov avait beaucoup travaillé sur les « hétérostructures » entre les semi-conducteurs de plusieurs types, ce qui lui a valu le prix Nobel en 2000. Nous avons suivi son chemin. La différence est que nous sommes chimistes, tandis qu’Alferov est un physicien.
Avant l’effondrement de l’Union soviétique, nous avions créé un réacteur solaire thermocatalytique en Crimée, apte à convertir l’énergie solaire en énergie chimique avec un taux d’efficacité énergétique de 43%. Personne n’a encore atteint une efficacité énergétique supérieure……./…..
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