vendredi 28 octobre 2016

Lancement de la première étape à la reconquête de Raqqa, fief de Daech en Syrie


Après avoir lancé une offensive sur Mossoul, en Irak, la coalition antijihadiste s'appête à intervenir à Raqqa, en Syrie, en s'appuyant sur les forces locales. (illustration AFP)
Après avoir lancé une offensive sur Mossoul, en Irak, la coalition antijihadiste s'appête à intervenir à Raqqa, en Syrie, en s'appuyant sur les forces locales. (illustration AFP)

Les préparatifs pour isoler Raqqa, « capitale » de l’organisation jihadiste Daech en Syrie, ont commencé, a annoncé mardi le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter.

Cette opération est menée simultanément à l’offensive internationale en cours sur la ville irakienne de Mossoul.
« Nous avons entamé les préparatifs pour isoler Raqqa », a déclaré Ashton Carter, citant les victoires contre les jihadistes déjà obtenues dans la région : la prise de Minbej, en août dernier, par une coalition kurde et arabe soutenue par les États-Unis, et celle de Dabiq, reprise mi-octobre par des rebelles soutenus par la Turquie. « Quelle force militaire va prendre Raqqa ? Le principe stratégique de la coalition est que ce doit être des forces locales efficaces et motivées, que nous devons identifier » et leur permettre d’intervenir, a précisé le secrétaire américain. « Cela ne peut être fait que par des gens qui vivent ici. Car nous cherchons une défaite durable contre l’EI et une défaite durable ne peut pas être obtenue par des forces extérieures. »
A ses côtés, son homologue français Jean-Yves Le Drian a évoqué la « concomitance » des opérations prévues en Irak et en Syrie, sans pour autant s’engager sur un calendrier précis. Les deux hommes coprésidaient à Paris une réunion de 13 ministres de la Défense des principaux pays de la coalition pour faire le point sur l’offensive de Mossoul en Irak et évoquer ses conséquences et ses suites. « Sur Mossoul, les choses se déroulent à ce stade de manière tout à fait conforme à notre planification », a assuré Jean-yves Le Drian, répétant que la bataille serait « difficile ». Évoquant ensuite la Syrie, il a répété que « tout comme Mossoul, Raqa constitue un objectif stratégique et reste bien au centre de notre attention ».
AFP
(Bon, petit problème, les kurdes syriens sont occupés par les attaques de l'armée turc alliée des States. Ils étaient les plus proches de raqqa. Les américains n'ont pas trop protesté quand les turcs ont bombardé les kurdes, sans doute, ne voulaient-ils pas que cela soient eux qui libèrent raqqa. Un coup tordu qui doit porter un nom aux échecs. note de rené)

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