"L'UE est assez forte pour surmonter le départ de la Grande-Bretagne, elle est assez forte pour continuer à aller de l'avant même à 27 membres", a-t-elle jugé avant un sommet européen crucial à Bruxelles où les dirigeants se réuniront pour la première fois durant une partie de leurs débats sans le Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni ne pourrait pas "choisir à la carte" de garder les privilèges qu'il avait au sein de l'Union européenne, tout en renonçant à toutes ses obligations, a-t-elle également prévenu. "On s'assurera que les négociations ne se déroulent pas selon le principe du 'choix à la carte'. (...) Celui qui sort de la famille ne peut pas s'attendre à ce que tous ses devoirs disparaissent et que ses privilèges soient maintenus", a-t-elle dit devant le Bundestag.

Juncker demande à nouveau à Londres de "clarifier rapidement" sa situation

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé mardi le gouvernement britannique à clarifier aussi rapidement que possible sa situation après la victoire des partisans d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin dernier. "Nous ne pouvons pas nous installer dans un climat d'incertitude prolongée. (...) Expression il y a eu, conséquence il doit y avoir", a-t-il martelé lors d'une session plénière extraordinaire du Parlement européen à Bruxelles.
M. Juncker a souligné qu'il respectait la démocratie britannique, même s'il regrettait le choix posé par les électeurs. "Il faut raison garder, mais je suis triste et je ne m'en cache pas. Ce n'est pas du sentimentalisme, c'est ma conviction profonde", a-t-il affirmé.
"Il faut rassurer les Européens et ceux qui nous observent de plus loin", a-t-il ajouté, après avoir indiqué que l'Europe poursuivrait son vol vers l'avenir. Le Parlement européen doit adopter à la mi-journée une résolution, non contraignante, enjoignant le Royaume Uni à déclencher "immédiatement" la procédure de sa sortie de l'UE.
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'N'a-t-elle pas fait assez de dégâts ? note de rené)