vendredi 6 juin 2014

Salut aux ukrainiens qui pensent que l'Europe va les aider, elle va vous dépouiller, les russes aussi, mais, il va falloir choisir le moins pire et l'Europe n'est certainement pas le moins pire !
Soyez-vous même et restez neutre comme la Suisse.

Tiens, donc, mes chers cinq lecteur, l'Autriche et le Luxembourg abandonne le secret bancaire.
Eh, oui, on peut dire que les relations avec les banques avancent au gré de l'approfondissement de la dette public.
Après tout, imiter les Etats-Unis en tout, c'est aussi récupérer du fric sur les évadés fiscaux et sur les fraudes bancaires et entreprenariale.

(source : Francetvinfo)



Lutte contre l'évasion fiscale : l'Autriche et le Luxembourg abandonnent le secret bancaire

Vienne et Luxembourg ont obtenu des garanties et donné, jeudi, leur accord concernant une directive européenne visant à sévir contre la fraude et l'évasion fiscales.

L'Autriche et le Luxembourg ont donné leur feu vert, jeudi 20 mars, à la loi européenne sur la fiscalité de l'épargne.
L'Autriche et le Luxembourg ont donné leur feu vert, jeudi 20 mars, à la loi européenne sur la fiscalité de l'épargne. (JONAS HAMERS / BELGA MAG / AFP)




Après six ans de blocage, ils abandonnent leur secret bancaire. L'Autriche et le Luxembourg ont donné leur feu vert, jeudi 20 mars, à la loi européenne sur la fiscalité de l'épargne. Cette étape "indispensable" va "permettre aux Etats membres de sévir contre la fraude et l'évasion fiscales", a réagi le président du Conseil européen Herman Van Rompuy.
Ce texte, en souffrance depuis 2008, doit permettre d'étendre l'échange automatique d'informations fiscales, jusqu'ici limité aux personnes physiques. Seront désormais aussi concernés les versements effectués par des trusts ou des fondations.

La directive adoptée "dans les prochaines semaines"

"Cela fait longtemps que le Luxembourg avance vers une place bancaire transparente. Nous avons aujourd'hui confirmé que nous voulons aller dans cette direction", a affirmé le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel. "Nous voulions des garanties et nous les avons eues", a-t-il ajouté, précisant que la directive européenne serait adoptée "dans les prochaines semaines".
Les décisions en matière de fiscalité requièrent l'unanimité des 28. Vienne et Luxembourg avaient jusqu'à présent refusé de signer le texte, considérant l'égalité de traitement avec cinq pays non-membres de l'UE (Suisse, Liechtenstein, Monaco, Andorre et Saint-Marin) comme un préalable à leur propre accord.

Bientôt des efforts de la Suisse et de Monaco ?

Ils ont finalement obtenu que la Commission européenne mène des négociations avec les cinq pays tiers. "Si elle échoue à la fin de l'année, elle proposera des mesures qui encourageront vivement les cinq pays à aller dans ce sens", a affirmé Xavier Bettel, tout en excluant de revenir sur la décision prise jeudi.
La Commission tablait initialement sur un accord fin 2013, après une année marquée par les révélations sur les paradis fiscaux ("Offshoreleaks") et des scandales comme l'affaire Cahuzac en France. En décembre, les chefs d'Etat et de gouvernement avaient demandé que ce sujet soit finalement réglé en mars 2014." 



















































 D'ailleurs, une opinion sur le ridicule où se complait le gouvernement français quant-à l'amende annoncée par les autorités américaines.

(source : Le Monde blogs)

BNP Paribas: que fait le Gouvernement français dans cette galère?


278923888_61655226e2On ne pourrait mieux démontrer le caractère incestueux des relations  qui lient le Gouvernement français et ses banques.
Une banque privée française, dont le seul actionnaire gouvernemental est la Belgique, vient de se faire prendre pour avoir camouflé des transferts vers la Soudan, l'Iran et Cuba aux yeux des autorités américaines qui, si elles l'avaient vu, seraient intervenues immédiatement. Malheureusement pour elle,  un "connaisseur" a, en 2007, averti les autorités de régulation de l'Etat de New York et le pot aux roses a été découvert. Des amendes sont en négociation dont le montant ne peut s'expliquer que par l'ampleur des fraudes.
Le Gouverneur de la Banque de France, grand thuriféraire des banques françaises devant l'éternel, non seulement fait des commentaires défensifs, mais va plaider à Washington la cause de sa banque en plaidant de manière à la fois inexacte et dangereuse le risque systémique. Une perte de 8% des fonds propres ne met pas en faillite. Moins encore ne produit-elle un risque systémique.
La dessus le Président téléphone à Obama. J'ose espérer qu'ils auront d'autres sujets lors de leur dîner célébrant le 70ème anniversaire du débarquement des troupes américaines et alliées qui ont libéré la France.
Ensuite le Ministre des Affaires Etrangères fait des commentaires sur la proportion entre l'amende et le délit ... dont on ne connait pas le montant.
Belle chorale indignée de ceux qui viennent de rejeter une offre de General Electric.
Le problème, c'est que les enquêteurs sont les autorités de contrôle de l'Etat de New York et que personne à Washington n'a l'autorité d'intervenir. Il s'agit de procédures règlementaires. Si, en France, l'Executif à la main lourde sur les régulateurs, ce n'est pas le cas aux Etats-Unis où une intervention serait la plus sûre voie vers la démission du politicien qui s'en mêlerait. En fait, plus les gouvernements tentent de faire pression sur Washington, plus le régulateur de l'Etat de New York se montrera intransigeant. Aux dernières nouvelles, il exigerait au moins une demi-douzaine de démissions de responsables de BNP Paribas.
Une fois de plus, la France donne l'image d'interventionnisme et s'étonne que cela lui colle à la peau. Si au moins le Gouvernement avait fait une analyse sérieuse de la situation, il aurait évité une nouvelle intervention déplacée.
Tout n'est pas politique entre les Etats-Unis et la France.
Je vous recommande de revoir le débat sur ce sujet au Grand Journal du 3 juin sur BFM TV animé par Fabrice Lundy."

Mais, passons et parlons plutôt de la flambée du prix des denrées alimentaires.

(source : Nature to share)

UKRAINE: La Banque mondiale met en garde contre la hausse des prix alimentaires


UKRAINE: La Banque mondiale met en garde contre la hausse des prix alimentaires | Nature to Share | Scoop.it
La Banque mondiale a mis en garde, jeudi 29 mai, contre la hausse des prix alimentaires dans le monde, la première en près de deux ans, sous l'effet notamment d'une flambée des cours en Ukraine.

Entre janvier et avril, les prix mondiaux ont augmenté de 4 %, effaçant quasiment leur repli de 3 % observé au cours des trois mois précédents, écrit la Banque mondiale dans son rapport trimestriel.

La hausse est particulièrement sensible pour le blé (18 %), le sucre (13 %) ou le maïs (12 %), et survient en dépit de prévisions de « récoltes records » cette année.

LA CRISE EN UKRAINE COUPABLE

La sécheresse persistante dans certaines régions des Etats-Unis et la forte demande mondiale, notamment en provenance de Chine, expliquent en grande partie cette poussée. Mais la crise en Ukraine n'y est pas étrangère, note l'institution.

Troisième exportateur mondial de maïs et sixième de blé, le pays affiche les hausses les plus spectaculaires à l'heure où il est plongé dans une profonde crise politique et économique. Entre janvier et avril, le maïs a ainsi vu sa valeur s'envoler de 73 % en Ukraine, où le prix du blé a, lui, flambé de 37 %, tirant avec eux les cours mondiaux.

LA CRAINTE DE NOUVELLES ÉMEUTES DE LA FAIM

Durant cette période, la flambée mondiale a toutefois été contenue par un déclin de 12 % des cours du riz, un aliment de base dans de nombreux pays du Sud. Et globalement, les prix alimentaires sont inférieurs de 2 % à leur niveau observé il y a un an.

Mais le rapport de la Banque mondiale est un nouveau signe d'un possible retournement de tendance et vient relayer les craintes déjà exprimées par les Nations unies, qui ont observé en avril le même mouvement à la hausse. Le rapporteur des Nations unies pour le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, a même dit craindre une période de « prix alimentaires élevés et volatils » et la possible résurgence d'émeutes de la faim.

En 2007 et 2008, la flambée des prix alimentaires avait provoqué « des dizaines » d'émeutes de la faim à travers le monde, en Inde, au Cameroun ou à Haïti, note la Banque mondiale. « Ces épisodes nous rappellent le lien étroit entre la sécurité alimentaire et les conflits », indique son rapport."


Et, dans la rubrique, "Mauvaise nouvelle pour Mosanto" :

(source : idem)

OGM: L'état ordonne la destruction de parcelles illégales de maïs MON810 | Nature to Share | Scoop.it

OGM: L'état ordonne la destruction de parcelles illégales de maïs MON810


Deux agriculteurs avaient semé du maïs MON810 interdit en France sur des parcelles en Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Gers. Certaines ont été détruites mercredi, les autres ce jeudi avec quelques incidents entre agriculteurs et forces de l'ordre.

Le ministère de l'agriculture a ordonné à deux agriculteurs de Midi-Pyrénées de détruire des parcelles de semis de maïs OGM MON810 qui est interdit en France, selon un communiqué de la préfecture de région.L'un des deux agriculteurs a obtempéré mercredi matin en détruisant lui-même les parcelles concernées, situées sur le département de la Haute-Garonne.

Selon la préfecture, ces parcelles feront l'objet d'un suivi pour surveiller les éventuelles repousses.Un autre agriculteur, possédant des parcelles dans le Gers et le Tarn-et-Garonne a reçu le même ordre. Mais selon nos informations, il a refusé de détruire ses plants estimant avoir semé avant l'interdiction et souhaitant attendre une décision de la justice en référé, attendue ce jeudi à Toulouse. L'Etat a tout de même décidé de faire détruire les champs par une entreprise spécialisée.

L'agriculteur a reçu le soutien de la FDSEA 82.Tôt ce jeudi matin, la tension était vive sur l'une des parcelles à détruire, de 11 hectares sur la commune d'Auvillar entre Tarn-et-Garonne et Gers. Les agriculteurs avaient prévu d'empêcher l'arrachage des plants mais les travaux ont commencé très tôt et lorsqu'ils sont arrivés sur place, les CRS protégeaient le champ. Il y a eu quelques échauffourées mais le champ a été détruit.

La préfecture de Région rappelle que ces cultures ne respectent pas l'arrêté du 14 avril 2014 interdisant la culture du maïs génétiquement modifié MON810. "Par ailleurs, précise le communiqué, le conseil constitutionnel a confirmé le 28 mai 2014 la constitutionnalité de la proposition de loi relative à l'interdiction de la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié, adoptée le 14 avril 2014 par l’assemblée nationale et le 5 mai 2014 par le Sénat."



Et, dernière nouvelle.


La Russie accueille 12.000 ressortissants ukrainiens en 24 heures

Dossier: Situation explosive dans l'est de l'Ukraine

La Russie accueille 12.000 ressortissants ukrainiens en 24 heures
18:37 06/06/2014
MOSCOU, 6 juin - RIA Novosti
La Russie a accueilli jeudi plus de 12.100 Ukrainiens dans la région de Rostov-sur-le-Don, a annoncé vendredi le délégué russe aux droits des enfants Pavel Astakhov.
"Selon un nouveau bilan, 12.181 personnes sont arrivées d'Ukraine dans la région russe de Rostov-sur-le-Don", a indiqué M.Astakhov sur Instagram.
Jeudi dernier, le responsable a rapporté que plus de 8.300 Ukrainiens avaient traversé la frontière avec la Russie en 24 heures.
Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat du 22 février. Les événements ont pris une tournure particulièrement dramatique dans les régions de Donetsk et de Lougansk où il y a déjà des dizaines de morts et de blessés parmi les civils.
Cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

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