dimanche 15 juin 2014

(blog à finir et à corriger)

Désolé, mes chers cinq lecteurs, hier, je me suis fait une journée cinoche en streaming.
Repos total, en stade recharge neurones.
Et, commençons, en France, comme à l'époque de reagan, la famille bush, clinton, carter, la justice aide les entreprises et les politiques à détricoter les acquis sociaux.
Déjà que pour se faire soigner en France lorsque l'on n'a pas de sous, cela devient la galère, travailler va permettre bientôt de ne juste gagner qu'à peine de quoi nourrir sa famille.
C'est cela au bout du compte que va donner le rapprochement Union Européenne-Etats-Unis.

(source : Express)



Les patrons autorisés à baisser les salaires !
La justice vous la met...
Votre patron va pouvoir modifier votre contrat de travail (et baisser votre salaire)

La Cour de cassation considère désormais qu’un salarié ne peut plus refuser toute modification de son contrat voulue par l’employeur. Y compris une baisse de salaire, si elle reste mineure.
Un salarié ne peut plus refuser toute modification de son contrat de travail décidée unilatéralement par son patron. La Cour de cassation a modifié son point de vue dans un arrêt du 12 juin 2014. Alors qu’elle l’excluait formellement depuis de nombreuses années, elle juge désormais qu’un employé peut se voir imposer une modification de son contrat, à condition qu’elle n’empêche pas, objectivement, sa poursuite, et donc qu’elle soit mineure.
Pour comprendre les règles qui prévalaient jusque là, lire aussi: L’employeur peut-il baisser les salaires en temps de crire?
Il s’agit, de la part du juge, de l’introduction d’une certaine souplesse dans les relations employeur-employé, qui était absolument exclue jusqu’à présent. La Cour jugeait invariablement que ce qui avait fait l’objet d’un contrat signé ne pouvait en aucun cas être modifié par une partie sans l’accord de l’autre. Elle admettait seulement que la modification refusée, si elle était nécessaire, puisse justifier un licenciement, mais avec indemnités.
Cette modification mineure, que le salarié doit désormais accepter, peut même porter sur des éléments essentiels, comme le montant de la rémunération.
Source et fin de l’article sur l’express

Tag(s) : #Economie


Passons, maintenant, à l'art et la manière dont les fonctionnaires, "experts" de l'Union Européenne nous pourrissent la vie au profit de la finance et des multinationales.
En Europe, chaque état décidera si il accepte ou non la cultures de semences OGM. En tout cas, c'est ce qu'ils nous ont dit.
Mais, ce qu'ils nous disent pas, c'est qu'avant de prendre des décisions qui semble favorable aux citoyens, ils pondent des réglementation avant pour neutraliser ces décisions.
Ces gens sont pourris, et ils se vendent et détruisent nos vies et nos santé.

(source : bastamag)


EUROPE

Pour interdire un OGM, les Etats devront demander la permission aux entreprises

PAR 

Voilà plus de quatre ans qu’une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’OGM était en discussion. Le 12 juin, un « accord politique » a finalement été trouvé entre les ministres de l’Environnement des 28 États membres de l’Union européenne [1]« Ce nouveau système garantit aux États la possibilité de choix, s’ils souhaitent cultiver ou non » s’est réjouie la ministre française Ségolène Royal au cours du Conseil.
Mais tous les gouvernements ne partagent pas cet enthousiasme. La représentante luxembourgeoise Carole Dieschbourg, émet de sérieuses réserves sur la solution retenue en raison du « rôle important laissé aux entreprises de biotechnologies » et redoute « une vague d’autorisation de cultures » dans l’UE. Olivier Belle, ministre de l’Environnement belge, s’est également abstenu sur ce compromis craignant des disséminations transfrontalières.
L’OMC en embuscade
Jusqu’à présent, les États ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu’en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d’urgence, justifiées par des impacts sur la santé ou l’environnement. Désormais, chaque État membre pourra enjoindre une entreprise qui désire commercialiser un OGM d’exclure son territoire de la demande d’autorisation.
Si l’entreprise refuse, le pays pourra invoquer des arguments éthiques ou socio-économiques, mais en aucun cas des arguments scientifiques. Or, comme lesouligne Pauline Verrière de l’association Inf’OGM, « l’Organisation mondiale du commerce ne reconnaît comme valides que les décisions basées sur des arguments scientifiques ». Il y a donc peu de chance qu’un pays utilisant cette procédure puisse maintenir l’interdiction de mise en culture sur son sol s’il se retrouve poursuivi par l’OMC.
« Droits sans précédent » pour les multinationales
Pour les organisations opposées aux OGM, cette proposition de loi accorde des « droits sans précédent » aux entreprises. « Avec cette loi, ce ne sont plus nos gouvernements qui décideront, mais les multinationales des biotechnologies », dénonce Christian Berdot des Amis de la terre France. « Les gouvernements doivent garder leur droit à interdire des OGM indésirables et dangereux, sans avoir à demander la permission aux entreprises qui gagnent de l’argent grâce à eux », renchérit Mute Schimpf des Amis de la Terre Europe.
Ce projet de loi conforte surtout la Commission européenne dans son objectif : obtenir des États membres qu’ils cessent de s’opposer aux autorisations d’OGM à la culture comme à l’importation, et malgré la défiance des Européens à l’encontre des OGM. Ce texte doit encore être soumis au Parlement européen pour une adoption définitive d’ici début 2015. « S’il aboutit, prévient Pauline Verrière, la Commission européenne aura les coudées franches pour accélérer le train des autorisations à la culture et à l’importation. » Sept OGM sont en attente d’une autorisation de culture dans l’UE, dont le maïs MON810 de Monsanto et le maïs TC1507 du groupe Pioneer.

 Et, oui, mes chers lecteurs, tout cela fait un peu arnaque.

A  vouloir jouer au con, on finit par le rester. C'est un peu la situation que vit le gouvernement américain en Irak. Il fournit des armes aux rebelles (même djihadhistes) et ces mêmes armes se sont retrouvées à soutenir l'offensive de l'EIIL (djihadhiste) dans le nord de l'Irak.
Offensive qui va encourager des dizaines de milliers de combattants à rejoindre les rangs de l'EIIL.
A mon avis, les armes anti-char américaines livrés pour combattre en Syrie vont être très efficace contre l'armée irakienne.
Je l'avais dit tout au début du conflit, il fallait armer l'opposition syrienne, après, l'arrivée des mouvements djihadhiste, c'était trop tard parce que le président syrien allait apparaître comme le seul capable de s'opposer à eux.
Maintenant, messieurs les occidentaux, il va falloir avaler votre chapeu !

(source : Scott.net)


Dollars

Comment les Etats-Unis arment les deux camps en conflit en Irak

Traduit par SLT

Rappelons qu'il y a une semaine, nous avons écrit "Les Etats-Unis commencent à fournir des F-16 à l'Irak, dix ans après avoir détruit la force aérienne irakienne", et nous rapportions que :
... Les États-Unis vont livrer le premier des 36 avions de combat F-16 en Irak, ce que l'envoyé de Bagdad aux Etats-Unis a appelé un "nouveau chapitre" dans la capacité de son pays à défendre ses vastes frontières avec l'Iran et d'autres pays voisins.

... Plus tôt en mars, les États-Unis avaient fourni à l'Irak quelques 100 missiles Hellfire ainsi que des fusils d'assaut et d'autres munitions. Puis en avril, les Etats-Unis ont envoyé plus d'armes, en fournissant 11 millions de munitions et d'autres fournitures à l'Irak.
On ne sait pas combien de ces armes sont tombées dans les mains de l'Etat Islamique en Irak et au Levant affilié à Al-Quaïda (nous savons qu'au moins un hélicoptère de combat Black Hawk irakien a été capturé au cours de la ruée sur Mossoul). Ce que l'on sait, ainsi que PBS Frontline l'a rapporté il y a deux semaines, pendant que l'administration Obama a dénié armer les «rebelles» syriens, c'est à dire les mêmes miliciens de l'EIIL qui ont franchi la frontière et sont maintenanten train de se battre en Irak.

C'est qu'en réalité, les Etats-Unis ont entraîné ces milices. (Lire : "l'administration Obama dit qu'elle n'a pas armé les rebelles syriens, les rebelles syriens affirment le contraire")
... Les rebelles syriens eux-mêmes disent qu'ils sont déjà armés et entraînés par les Etats-Unis à l'utilisation d'armes sophistiquées et de techniques de combat, y compris, ainsi que l'a déclaré un rebelle, sur la manière "d'achever des soldats encore en vie après une embuscade." Les interviews sont la dernière preuve que, après plus de trois années de guerre, les États-Unis ont renforcé leur fourniture et leur aide létale aux rebelles, comme PBS l'a noté "il semble que l'administration Obama autorise certains groupes de rebelles à recevoir des États-Unis des missiles anti-chars."

Le commandant de l'unité a également révélé à Ali (journaliste de PBS) que leurs interlocuteurs états-uniens lui avaient demandé d'apporter de 80 à 90 membres de son unité à Ankara pour les former.

L'un des combattants a déclaré avoir reçu trois semaines de formation sur la façon de mener des embuscades, d'effectuer des raids et d'utiliser leurs armes. Ils ont également déclaré avoir reçu de nouveaux uniformes et des bottes

"Ils nous ont formés pour tendre une embuscade à des véhicules du régime ou de nos ennemis et à faire des barrages sur les routes", a déclaré un combattant, qui est identifié seulement sous le pseudonyme de "Hussein". "Ils nous ont aussi formé sur la façon d'attaquer un véhicule, de faire des raids, de récupérer des informations ou des armes et des munitions, et comment en finir avec les soldats encore en vie après une embuscade
Pour résumer : les Etats-Unis étaient en train d'armer et de former les mêmes groupes djihadistes de l'EIIL / Al-Quaïda, tout en donnant en même temps des armes au régime en Irak pour les combattre. Et depuis que l'armée en Irak a jusqu'ici prouvé son inefficacité, c'est à présent au tour des drones états-uniens de «combattre» les mêmes «rebelles» avec lesquels les États-Unis collaboraient il y a à peine un mois. 

Et qui est le vainqueur dans ce chaos ambiant ? Le complexe militaro-industriel états-unien, bien sûr, ainsi que les banques qui prêtent de l'argent aux gouvernements pour mener des guerres provoquées par les différents services secrets des "pays développés".

Quelles sont les dommages collatéraux? Des millions de personnes innocentes sur le terrain en Syrie et en Irak, et ailleurs aussi.

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Pour plus d'informations sur l'article de PBS Frontline sur l'entraînement des "rebelles" syriens par les Etats-Unis, lire aussi :
Des rebelles syriens évoquent comment ils ont été formés et soutenus par les Etats-Unis au Qatar (PBS)
Et, dans la rubrique plus champêtre, "LES NANTIS NOUS EMPECHENT DE VIVRE !"

(source : L'indépendant)

Condamné en appel à détruire sa yourte et... son outil de travail

Le 12 juin à 6h00 par Barbara Gorrand | Mis à jour le 12 juin
La cour de'Appel de Montpellier a rendu son verdict, plutôt défavorable à  Jean-Luc Préaux qui est  condamné à la remise en l'état du terrain… Il devra donc entre autres détruire sa yourte.
La cour de'Appel de Montpellier a rendu son verdict, plutôt défavorable à Jean-Luc Préaux qui est condamné à la remise en l'état du terrain… Il devra donc entre autres détruire sa yourte.
Après trois ans de procédure, la cour d'Appel de Montpellier vient de condamner un agriculteur des P.-O. qui vivait sur son propre terrain.
Le délibéré rendu par la cour d'appel de Montpellier au début du mois est tombé comme un couperet, pour Jean-Luc Préaux, l'agriculteur de Banyuls-sur-Mer. Ce dernier vit, encore pour quelque temps, sur le terrain qu'il a acquis auprès de la Safer en 2006, et sur lequel il exploite, depuis 1996, 1,25 hectare d'oliviers et 6 hectares de vignes, à l'aide de chevaux.
Or en 2011, la propriétaire d'alors de la Tour Pagès, imposante demeure surplombant le terrain de Jean-Luc Préaux, avait assigné l'agriculteur pour'infractions aux dispositions du plan local d'urbanisme'. En cause ? La yourte mongole, installée "faute de revenus suffisants pour louer un logement conventionnel", et le petit hangar destiné au stock de matériel nécessaire à l'agriculteur… Au terme d'un véritable marathon judiciaire, tissé de questions prioritaires de constitutionnalité et de renvois, le tribunal de Perpignan avait relaxé Jean-Luc Préaux en septembre 2012.
"On ne me donne plus le droit de travailler"
Une satisfaction de courte durée pour l'agriculteur et son avocate, Me Gabrièle Summerfield, puisque le parquet avait alors décidé de faire appel. Un appel qui s'est soldé, pour Jean-Luc Préaux, par la condamnation à la remise en l'état du terrain…
"Je dois détruire la yourte dans laquelle je vis et le hangar où je stocke mes outils. Ainsi que les trois cuves à eau qui servaient à abreuver les chevaux et à arroser les oliviers… Ce qui risque de faire jurisprudence, puisque tout le monde en stocke, de l'eau !", s'étonne Jean-Luc Préaux. Qui dispose de 6 mois pour détruire son toit, et son outil de travail. "Je vais encore vendanger en septembre, et puis je détruirai tout. Et ensuite, j'arrêterai de travailler, puisqu'on ne m'en donne plus le droit. Franchement, je le vis comme un acharnement : je ne sais pas où je vais pouvoir vivre, et je ne sais pas de quoi je vais pouvoir vivre…".
Et pour continuer dans le champêtre, des nouvelles des îles du Pacifique.
(source : le Monde)

Face à l'élévation du Pacifique, Kiribati achète 20 km2 de terre refuge aux Fidji

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Les habitants de Kiribati, cet archipel du Pacifique en première ligne face au changement climatique, possèdent désormais une terre refuge. Leur président, Anote Tong, vient de signer le dernier chèque finalisant l'achat de 20 km2 sur Vanua Levu, une île de l'archipel des Fidji, à quelque 2 000 km de là.
Couverte pour l'essentiel de forêts luxuriantes, l'étendue a été cédée par l'Eglise anglicane pour la somme de 9,3 millions de dollars australiens (6,4 millions d'euros). « J'espère que nous n'aurons à y envoyer personne, mais si cela devenait absolument nécessaire, alors nous pourrions le faire », a déclaré M. Tong. Kiribati compte environ 110 000 habitants, dispersés sur les 33 îlots à fleur d'eau qui s'étirent sur une superficie de plus de 3,5 millions de kilomètres carrés.
En 2009, les Maldives avaient été les premières à évoquer la nécessité d'acquérir des terres dans un autre pays pour anticiper la submersion progressive de leur territoire. Le Sri Lanka et l'Inde étaient alors les pistes explorées. Kiribati est passé à l'acte. D'autres vont-ils suivre ? « Kiribati n'est que le premier sur une liste qui ne pourra qu'aller en s'allongeant avec le temps », affirme Ronald Jumeau, ambassadeur des Seychelles pour le changement climatique à Bonn, où se déroulent les négociations internationales dans le cadre de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) jusqu'au 15 juin."

Vous aurez remarqué, mes chers lecteurs, que c'est l'église anglicane qui est vendeuse. Ce qui signifie simplement quà l'époque coloniale, l'église anglicane s'est appropriée ces terres en baratinant les propriétaires coutumiers sur la nécessité de donner à Dieu pour sauver leurs âmes. Intéressant, n'est-il pas ?
Cela s'appelle à notre époque l'appropriation indue des terres ou aller jeter un regard sur ce qu'il se passe en Afrique.

vv

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