lundi 23 juin 2014

(blog à finir et à corriger)

Il serait temps, mes chers cinq lecteurs, que nous passions au plastique végétal.
Cela éviterait bien des drames.

(source : Esprit Science Métaphysiques)

baleine
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Une baleine grise meurt en nous apportant un message, avec l’estomac rempli de sacs poubelle en plastique

 
Le 29 juillet 2013, un cachalot s’est échoué sur Tershelling, une île située au nord des Pays-Bas.
Il y a eu une tentative de sauvetage, mais malheureusement, la baleine est morte. Un jeune adulte de 13,5 mètres a été pris pour faire une autopsie dans de port de Harlington. Le cachalot avait du plastique dans son estomac, un phénomène de plus en plus commun, disent les chercheurs au Centre Naturalis de la biodiversité. En mars de l’année dernière, un cachalot de 10 mètres s’est échoué sur la côte sud de l’Espagne.
Cette baleine avait avalé 59 objets différents en plastique pesant au total plus 18 kilos. La majorité de ce plastique était constitué de feuilles transparentes utilisées pour construire des serres à Almeria et Grenade pour faire des tomates pour le marché européen. Le reste c’était des sacs en plastique, neuf mètres de corde, deux bouts de tuyaux, deux petits pots de fleurs, et une bombe aérosol en plastique. La cause de la mort était une occlusion intestinale.
Ce ne sont pas des incidents rares.
En 1989, un cachalot échoué sur les îles Lavezzi dans la mer Tyrrhénienne est mort d’une occlusion intestinale après avoir ingéré accidentellement des sacs en plastique et une bâche en plastique de 30 mètres. En 1990, un cachalot examiné pour une pathologie en Islande est mort d’une occlusion intestinale à cause de débris marins en plastique. En août 2008, un cachalot s’est échoué à Point Reyes, en Californie, avec 225 kilos de filets de pêche, de corde et de sacs en plastique dans son estomac.
La base de données des mammifères marins échoués de Californie raconte qu’un autre cachalot s’est échoué en 2008 et son estomac était plein de filets de pêche abandonnés.
Il manquait une grande partie de la mâchoire inférieure du cachalot échoué aux Pays-Bas. Parmi les centaines de milliers de cachalots qui sont chassés au harpon, on rencontre régulièrement des cachalots avec la mâchoire inférieure cassée ou déformée. La plupart de ces baleines ont le ventre plein et sont en bonne santé juste avant d’être abattues. Ceci, ainsi que le fait que des calamars se trouvent dans leur estomac montre qu’il y a très peu de traces de morsures, conduit à la théorie que la mâchoire inférieure ne joue pas un rôle important dans la capture des proies et à la place ces cachalots aspirent leur nourriture.
Si cette théorie est vraie, les cachalots sont tout aussi vulnérables que les baleines à fanons à l’ingestion de débris marins.
Une autre famille de la plongée profonde, des cétacés qui consomment des calamars sont les baleines à bec.
En mai 2011, Gervais, une baleine à bec femelle a trouvé trouvée sur une plage de Puerto Rico avec cinq kilos de plastique dans son estomac. En juillet 2006, Cuvier, la baleine à bec femelle de 20 ans est morte dans les îles Cook, à Rarotonga après avoir ingéré un simple sachet en plastique. Les cachalots et les baleines à becs sont particulièrement sensibles à l’ingestion de plastique et de filets de pêche, ils ressemblent à leurs proies naturelles, les calamars, de la même façon une tortue de mer est susceptible d’avaler des sacs en plastique, car ils ressemblent à des méduses.
Les baleines à fanons subissent le même sort, pas pour le fait que les ordures ressemblent à leur nourriture, mais parce qu’elles engloutissent de grandes quantités d’eau lorsqu’elles se nourrissent. En août 2000, un rorqual de Bryde s’est échoué près de Cairns, en Australie.
On a retrouvé l’estomac encombré par six mètres carrés de déchets en plastique, y compris des sacs de supermarché, des emballages d’aliments et des fragments de sacs poubelle. En avril 2010, une baleine grise qui est morte après s’être échouée sur une plage à l’ouest de Seattle, avait plus de 20 sacs plastique, des petites serviettes, des gants chirurgicaux, des morceaux de plastique, du ruban adhésif, un pantalon de survêtement, et une balle de golf, pour ne pas mentionner d’autres déchets contenus dans son estomac.
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Le plastique n’est pas digeste, et une fois qu’il est dans les intestins, il s’accumule et obstrue les intestins. Pour certaines baleines, le plastique ne tue pas directement l’animal, mais provoque une malnutrition et rend malade, ce qui fait souffrir l’animal inutilement jusqu’à sa mort. Les baleines ne sont pas les seules victimes de nos déchets. On estime que plus d’un million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause des déchets en plastique.
En septembre 2009, des photographes de poussins albatros sur Midway Atoll ont attiré l’attention du public. Ces poussins nicheurs ont été nourris par leurs parents qui ont le ventre plein de plastique car ils planent au-dessus des océans remplis de déchets et ramassent ce qui pour eux, ressemble à de la nourriture.
Cette alimentation de déchets humains tue des dizaines de milliers de poussins albatros chaque année sur Midway à cause de la famine, de la toxicité et de l’étouffement. Nous pouvons tous apporter notre contribution en limitant notre consommation de produits plastiques, comme les sacs, les ballons de fête, les pailles, les bouteilles en plastique. Soyez un consommateur économe et recyclez !"
Il y a-t-il de l'espoir, mes chers lecteurs ?

(source : Inform'action)

Ocean Cleanup: le projet de nettoyage des océans avance à grands pas.

The-ocean-cleanup
Il y a quelques mois, Boyan Slat, un jeune hollandais de 19 ans, proposait une invention qui avait pour but de nettoyer les océans. La nouvelle fut accueillie avec enthousiasme, mais beaucoup de gens restaient perplexes sur la faisabilité d’un tel projet. Et bien aujourd’hui, sa réalisation est considérée comme tout à fait plausible.
Cet étudiant en aérospatiale travaille depuis presque trois ans à la réalisation de son projet. Son invention permettrait de nettoyer les océans en les débarrassant des divers déchets rejetés par l’homme. En effet, la problématique de la pollution des océans est devenue plus qu’alarmantele fameux septième continent, qui est en réalité une soupe de plastique d’une taille équivalente à six fois la France, en est la partie visible. Pour remédier à cette problématique, Boyan Slat inventa un ambitieux concept, pourtant très simple sur le principe : il s’agit d’un assemblage de tuyaux flottants formant un barrage. Ce barrage est maintenu à la surface par des panneaux immergés fonctionnant seulement grâce aux courants océaniques.


Une autre bonne nouvelle.

(source : Science et Avenir)


Environnement: Obama ordonne un réexamen de l'effet des pesticides sur les abeilles

Une abeille en train de butiner
(c) AfpUne abeille en train de butiner (c) Afp
Washington (AFP) - La Maison Blanche a ordonné vendredi aux agences fédérales de réexaminer les effets que les pesticides peuvent avoir sur les abeilles et autres pollinisateurs, qui ont connu des pertes importantes dans leur population ces dernières années.
L'administration de Barack Obama a demandé à l'Agence de protection de l'Environnement (EPA) "d'évaluer l'effet des pesticides, y compris des néonicotinoïdes, sur la santé des abeilles et autres pollinisateurs, et de prendre des mesures le cas échéant" dans les 180 jours.
Le décret signé par le président Obama appelle également à la mise en place, dans les six prochains mois, d'une stratégie globale entre les différentes agences gouvernementales afin de protéger les pollinisateurs en améliorant leur habitat.
"Ces dernières décennies, il y a eu des pertes significatives parmi les pollinisateurs, y compris les abeilles à miel, les abeilles indigènes, les oiseaux, les chauve-souris et les papillons", a déclaré M. Obama.
- Les ONG saluent mais veulent plus-
"Il s'agit d'un grave problème qui nécessite une attention immédiate", a-t-il souligné.
Les défenseurs de l'environnement ont salué le projet du président, estimant toutefois qu'il n'allait pas assez loin alors que l'Union européenne a elle déjà interdit trois pesticides, de la famille des très controversés insecticides néonicotinoïdes actuellement commercialisés dans le monde entier, au motif qu'ils rendaient les abeilles malades.
Les abeilles ont connu des pertes sévères dans leur population ces dernières années. Depuis quinze ans, le nombre d'essaims est en recul sur toute la planète, un phénomène baptisé "Syndrome d'effondrement des colonies". Le taux de mortalité des abeilles est d'environ 30% chaque année depuis 2007.
Les scientifiques ne comprennent pas entièrement les raisons de ces décès importants, mais des recherches mettent en avant une combinaison de facteurs comme la présence de parasites, d'agents pathogènes et l'exposition à des pesticides utilisés à grande échelle dans l'agriculture.
L'EPA précise bien sur son site internet que les Etats-Unis "n'interdisent actuellement pas, ni ne restreignent sévèrement, l'usage de pesticides néonicotinoïdes". A la place, l'agence explique qu'ils vont "réévaluer" l'effet de ces produits afin de "s'assurer qu'ils remplissent les critères actuels de santé et de sécurité".
Larissa Walker, du Center for Food Safety, a jugé que l'annonce de l'administration Obama allait "dans la bonne direction" mais exprimé des inquiétudes.
"Une évaluation et une amélioration de l'habitat ne vont pas, à elles seules, sauver nos pollinisateurs. Nous avons besoin de mesures décisives contre les pesticides", a-t-elle déclaré.

Et, dans la rubrique, "Il faut toujours se battre !", le combat d'une adolescente.

(source : Le VIF.be)

La victoire d'une adolescente contre Pepsi et Coca

Source: BBC
jeudi 08 mai 2014 à 11h06
Une adolescente américaine a lancé une campagne en ligne pour pousser les géants Pepsi et Coca à retirer un ingrédient potentiellement dangereux de leurs boissons destinées aux sportifs. Les entreprises ont finalement retiré les produits incriminés, sans reconnaitre que la pétition ait eu un quelconque impact sur leur décision.
Sarah Kavanagh. © Capture d'écran BBC
En 2012, Sarah Kavanagh (17 ans) a découvert qu’une étrange substance se trouvait dans le Gatorade orange : l’huile végétale bromée. En cherchant sur internet, elle a constaté que cette substance est utilisée pour empêcher les saveurs de se séparer et pour assurer un bon goût fruité. Affinant ses recherches, elle a découvert que ce produit pouvait avoir des effets secondaires : les personnes qui en consomment en grande quantité peuvent, en effet, souffrir de troubles nerveux, selon la revueScientific American.
Le Japon et l’Union européenne ont d'ores et déjà interdit l’utilisation de ce produit dans les préparations alimentaires et les boissons.
Sarah a donc décidé de lancer une pétition en ligne pour pousser Pepsi (qui fabrique le Gatorade) à modifier la composition de sa boisson. Elle a récolté plus de 200.000 signatures.
Un mois plus tard, PepsiCo déclarait qu’il remplacerait l’huile végétale bromée par de l'acétate isobutyrate de saccharose, utilisé partout dans le monde. Un porte-parole de l’entreprise a ensuite affirmé que ce changement était prévu et que la pétition ne les avait pas influencés.
Après avoir gagné sa bataille contre Pepsi, Sarah s’est ensuite attaquée à Coca-Cola en lançant une autre pétition, demandant à l’entreprise d’abandonner l’huile végétale bromée dans ses boissons, notamment celle appelée Fresca.
Le lundi suivant, une porte-parole de Coca-Cola a déclaré que l’huile végétale bromée serait retirée de ses boissons et remplacée l'acétate isobutyrate de saccharose ou un ester de glycérol de colophane (utilisé dans les chewing-gums). Il a également précisé que ce changement n’avait rien à voir avec la campagne de Sarah, mais que l’entreprise souhaitait uniformiser ses boissons à travers le monde.
Deux grandes victoires pour la jeune Sarah qui ne compte pas s’arrêter là : « si je trouve d’autres substances nocives, alors oui, je pourrais lancer une autre pétition », a-t-elle averti."

Et une nouvelle :

(source : idem)

BNP Paribas s'apprêterait à payer 9 milliards de dollars aux États-Unis

Source: BELGA
lundi 23 juin 2014 à 06h49
BNP Paribas et la justice américaine sont proches d'un accord sur le paiement d'une amende de huit à neuf milliards de dollars par la banque française, indique le Wall Street Journal dans son édition de dimanche.
© EPA
L'établissement français est accusé aux Etats-Unis d'avoir enfreint des embargos américains en réalisant des opérations en dollars avec des pays comme l'Iran, Cuba ou surtout le Soudan entre 2002 et 2009.

Selon les grandes lignes de cet accord, la banque accepterait d'autres sanctions notamment une interdiction temporaire, "probablement de quelques mois", d'effectuer des transactions en dollars, croit savoir le journal citant des sources proches du dossier.

Interrogée dimanche soir, la BNP à New York n'a pas répondu.

L'accord prévoirait en outre le départ de plus d'une trentaine de cadres de BNP Paribas, la banque acceptant les demandes du département des Services financiers de New York qui exigeaient que des sanctions personnelles soient également prises.

La majorité des opérations incriminées portent sur des transactions avec le Soudan, essentiellement dans le secteur pétrolier, mais BNP Paribas est aussi accusée d'avoir facilité des transferts vers l'Iran et d'autres pays mis au ban de transactions commerciales par les Etats-Unis.

Bon, on ne va pas pleurer sur la BNP Paribas, n'oublions pas qu'elle participe à la spéculation sur les denrées alimentaires, même si elle a affirmé ne plus le faire.
Mais, si, le gouvernement américain ne se mêle pas des histoires de justices, il en est autrement pour mettre des bâtons dans les roues de la Russie au détriment des intérêts européens.

(source : Le Veilleur)

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Bulgarie : Le sabotage américain du gazoduc South Stream

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Les travaux de construction du gazoduc South Stream, qui devait approvisionner l'Union européenne en gaz russe, en 2015, ont été interrompus par la Bulgarie, sur pression des États-Unis.

Cette décision, d'abord préjudiciable à l'Union (la Russie est déjà prête à vendre son gaz à la Chine), a été soutenue par le président de la Commission européenne, qui agissait ainsi à l'encontre des intérêts qu'il prétend défendre et au service inconditionnel de Washington. Le gouvernement bulgare a annoncé dimanche avoir interrompu les travaux de construction du South Stream, le gazoduc qui devrait transporter du gaz russe dans l'Union européenne sans passer par l'Ukraine.

« J'ai ordonné d'arrêter les travaux - fait savoir le Premier ministre Plamen Oresharski -. Nous déciderons des développements de la situation après les consultations que nous aurons avec Bruxelles ».
Ces derniers jours le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait annoncé l'ouverture d'une procédure de l'Union contre la Bulgarie pour irrégularité présumée dans les appels d'offre de South Stream. Trois jours avant à peine, le 5 juin, la direction du Parti socialiste bulgare, qui soutient le gouvernement Oresharski, donnait pour sûr que le tronçon bulgare du gazoduc aurait été construit malgré le requête de Bruxelles d'arrêter le projet.

« Pour nous il est d'une importance vitale »
, soulignait le vice-président de la commission parlementaire de l'Énergie, Kuiumgiev. Et le président de la Chambre des constructeurs, déclarait que

« South Stream est une bouffée d'oxygène pour les entreprises bulgares ».
Qu'est-il arrivé ? Le projet naît quand, en novembre 2006 (pendant le gouvernement Prodi II), le russe Gazprom et l'italienne Eni signent un accord de partenariat stratégique. En juin 2007 le ministre italien du Développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l'Industrie et de l'Énergie le mémorandum d'entente pour la réalisation de South Stream. Selon le projet, le gazoduc sera composé d'un tronçon sous-marin de 930 km à travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre à travers la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l'Italie jusqu'à Tarvisio (province d'Udine).

De 2008 à 2011 sont conclus tous les accords intergouvernementaux avec les pays traversés par South Stream. En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin l'allemandWintershall et la française Edf à hauteur de 15 % chacun, alors qu'Eni (qui a cédé 30 %) détient 20 % et Gazprom 50 % des actions. La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l'objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. En mars 2014, Saipem (Eni) s'adjudique un contrat de 2 milliards d'euros pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin.

Entre temps, cependant, éclate la crise ukrainienne et les États-Unis font pression sur les alliés européens pour qu'ils réduisent les importations de gaz et de pétrole russes, qui constituent environ un tiers des importations énergétiques de l'UE. Premier objectif états-unien (écrivions-nous le 26 mars [1]) : empêcher la réalisation de South Stream. À cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare. D'abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc à un consortium dont fait partie la société russeStroytransgaz, sujette à des sanctions états-uniennes. Sur un ton de chantage, l'ambassadrice des États-Unis à Sofia,Marcie Ries, déclare :

« Nous avertissons les hommes d'affaires bulgares : qu'ils évitent de travailler avec des sociétés sujettes à des sanctions de la part des USA ».
Le moment décisif arrive dimanche dernier à Sofia, quand le sénateur états-unien John McCain, accompagné parChris Murphy et Ron Johnson, rencontre le Premier ministre bulgare en lui transmettant les ordres de Washington. Tout de suite après Plamen Oresharski annonce le blocus des travaux de South Stream.

Affaire emblématique : un projet de grande importance économique pour l'UE se trouve saboté non seulement parWashington, mais aussi par Bruxelles de la main même du président de la Commission européenne. Nous aimerions savoir ce qu'en pense le gouvernement de Matteo Renzi, étant donné que l'Italie - comme a prévenu Paolo Scaroni, numéro un de l'Eni - perdrait des contrats de milliards d'euros si le projet South Stream était fossoyé.

Par Manlio DinucciTommaso di Francesco (source Il Manifesto) - Traduction Marie-Ange Patrizio


vvv

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