lundi 30 juin 2014

(blog à finir et à corriger)

Black Water, vous savez l'agence de sécurité privé américaine racheté par mosanto dont bill gates est l'un des principal actionnaire.
C'est ce genre de société privée que voudraient constituer en France certains possédants lorsque les services publics seront décapités et que l'armée n'aura plus de moyens.

(source : le Monde)


Quand Blackwater menaçait directement des responsables américains

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Un policier irakien inspecte une voiture détruite dans la fusillade du 16 septembre 2007, place Nisour, à Bagdad.

Un directeur en Irak de la société militaire privée Blackwater a menacé de tuer le chef des enquêteurs du département d'Etat qui menait des recherches avant queses gardes ne massacrent des civils irakiens en septembre 2007, rapporte le New York Times.

Deux semaines avant le massacre, l'enquêteur en chef, Jean Richter, avait également averti que Blackwater se considérait en Irak comme « au-dessus des lois ». Le quotidien américain, qui cite un mémorandum interne du département d'Etat, indique que la menace de mort a été lancée quelques semaines seulement avant que des gardes de la société américaines tuent par balle 17 civils le16 septembre 2007, à Bagdad.
Quatre anciens employés de Blackwater sont actuellement jugés aux Etats-Unisdans le cadre d'une procédure entamée mi-juin et qui pourrait durer des mois. Les meurtres de civils irakiens ont illustré tragiquement l'impunité dont jouissait lessociétés privées de sécurité en Irak et ont contribué au ressentiment de lapopulation contre la présence américaine.
Sur la place Nisour de Bagdad, 17 civils irakiens non armés, selon l'enquêteirakienne, 14 selon celle des Etats-Unis, avaient trouvé la mort dans une fusillade déclenchée par des employés de Blackwater qui protégeaient un convoi du département d'Etat américain dans le cadre d'un contrat de 1 milliard de dollars. De retour à Washington, l'enquêteur du Département d'Etat, Jean Richter, a averti dans un mémo en date du 31 août 2007, deux semaines avant le massacre, que l'absence de contrôle sur la société avait créé un « environnement plein de manquements ».
MENACES CONTRE UN DIPLOMATE

Des employés de la société Blackwater à Bagdad en juillet 2005.
Des employés de la société Blackwater à Bagdad en juillet 2005. | AFP/AHMAD AL-RUBAYE

Selon ce mémorandum, Daniel Carroll, le directeur de projet de Blackwater en Irak, a dit à Richter après une altercation  qu'« il pourrait [le] tuer sur-le-champ et que personne ne pourrait rien faire puisqu['ils étaient] en Irak »« J'ai pris la menace de M. Carroll au sérieux. Nous étions dans une zone de combat où les choses peuvent arriver sans prévenir, et particulièrement quand il est question de sujets pouvant avoir un impact négatif sur un contrat lucratif de sécurité. » Un collègue du Département d'Etat de M. Richter a confirmé avoir entendu cet échange.
Les responsables de l'ambassade des Etats-Unis s'étaient rangés du côté de Blackwater et il avait été demandé aux enquêteurs du département d'Etat de partir, selon le New York Times.
Blackwater, rebaptisée « Xe Security Services » en 2009 puis « Academi » en 2011, avait vu sa licence révoquée par Bagdad à la suite du massacre et dans le sillage de l'effroi qu'il avait provoqué au sein de la population irakienne. Au début du mois de juin, Academi a fusionné avec Triple Canopy, un de ses concurrents, et a changé de nom pour s'appeller, désormais, « Constellis Holdings ». A son arrivée au pouvoir en 2009, l'administration de Barack Obama avait rompu son contrat liant l'entreprise au Département d'Etat."

Bon, le scandale était tellement gros qu'Obama s'était réveillé, comme, il commence à se réveiller en mettant en place une commission d'enquête sur la responsabilité des pesticides sur la disparition des abeilles.
Ne devrait-il pas faire comme les chinois en mettant en place des cours de justice sur les crimes environnementaux ?
(source : le Quotidien du Peuple)

Chine : création d’un tribunal vert

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

30.06.2014 13h42

La Cour populaire suprême envisage de créer un environnement et des ressources spéciales pour traiter des litiges environnementaux complexes et résoudre les problèmes de pollution de plus en plus graves, selon les initiés.
Les experts ont confirmé cette nouvelle mesure à China Daily, mais vendredi les hautes autorités ont refusé d’en dire plus. Une annonce officielle est attendue dans les prochains jours.
Pour Wang Canfa, professeur de droit de l'environnement à l'Université de science politique et de droit de Chine, le traitement des différends de l'environnement est unique.
Il peut s’avérer difficile d'identifier les responsables, les dommages peuvent avoir été causés sur une longue période et l'environnement et les résidents locaux peuvent avoir été affectés, a-t-il expliqué. En ajoutant que la mise en place d'un organisme gouvernemental spécialisé dans de tels cas peut promouvoir le rôle des juges et assurer que ces affaires soient réglées équitablement.
Par apport à l'environnement et aux ressources au niveau local, des experts juridiques s'attendent à ce que la Cour suprême implique différentes fonctions, telles que la fourniture de lignes directrices pour les tribunaux locaux et statuer sur des causes environnementales individuelles.
Wang Mingyuan, un professeur de droit de l'environnement à l'Université de Tsinghua pense que les tâches les plus importantes pour ce tribunal doivent porter sur la recherche et la rédaction d’explications juridiques appropriées, publiant des études de cas typiques et donnant des instructions aux tribunaux inférieurs pour les dossiers les plus compliqués.
Xi Xiaoming, vice-président de la Cour populaire suprême, a annoncé le mois dernier lors d'une conférence de travail avec des experts juridiques et des fonctionnaires à Beijing, que le tribunal se fixait comme objectif de promouvoir la construction d’institutions juridiques professionnels en réponse aux conflits environnementaux de plus en plus sévères.
De nombreux gouvernements locaux, visant à résoudre ces problèmes, ont mis en place les juridictions de l'environnement, soit plus de 130 points dans le pays depuis 2007.
Ma Yong, directeur du Département de la supervision et du contentieux de la Fédération chinoise de l'environnement, a indiqué que la plupart des tribunaux traitaient actuellement très peu d’affaires environnementales.
«Ils ont même commencé à entendre des causes sans lien avec la protection de l'environnement, tels que les cas de divorce et délit de fuite».
Les spécialistes s'attendent à ce que la Cour populaire suprême se concentre avant tout sur ce problème. Une fois la mise en place de la structure, des tribunaux dédiés à l'environnement pourront être introduits au niveau local.
«La réaction en chaîne de la décision de la Cour supérieure pourrait être énorme», a fait remarquer l’enseignant de l'Université de science politique et de droit de Chine. En faisant remarquer qu'il n'était pas nécessaire à tous les niveaux de créer des tribunaux environnementaux. Mais qu’il serait préférable de choisir un groupe de cours populaires intermédiaires, avec des cas traités, sur une base régionale." 

Et, pour changer, parlons des Bishnoïs, en Inde.

(source : eco-résistance)

Ces préceptes édictés par Jambaji en 1485 sont les fondements, les pratiques et les fins de cette branche, ou secte, de l'hindouisme. Suivre avec fidélité ces 29 commandements permet à l'adepte du bishnoïsme de se libérer définitivement du cycle des naissances (samsâra) et des morts en atteignant leMoshka, s'il y a Grâce de la part du Seigneur Vishnou.
Les 29 commandements ont donné naissance au nom bishnoï : « bish », comme vingt, en hindi, et « noï », neuf.
Le bishnoïsme a donc l'avantage d'être une branche de l'hindouisme très simple et facile à assimiler, qui se traduit par une règle de conduite qui devient une sagesse de vie, et qui lui a permis d'attirer les populations musulmanes soucieuses de se fondre dans l'hindouisme, tout en préservant la dévotion épurée islamique.
Voici la liste des 29 règles des bishnoïs:
  • 1° Observer une mise à l'écart de la mère et du nouveau-né pendant trente jours après l'accouchement (pour éviter des infections et à cause de l'éventuelle fatigue de la mère).
  • 2° Ecarter la femme de toute activité pendant 5 jours lors du début de ses règles (pour ne pas la fatiguer et respecter une certaine hygiène).
  • 3° Tôt, chaque matin, prendre un bain.
  • 4° Maintenir la propreté externe du corps et interne de l'esprit (par un comportement et des sentiments humbles, sans animosité, etc.)
  • 5° Méditer deux fois par jour, en matinée et en soirée, lorsque la nuit est encore séparée du jour.
  • 6° Chanter la gloire du seigneur et exposer ses vertus chaque soirée.
  • 7° Offrir l'oblation quotidienne au feu saint avec un cœur rempli de sentiments de bien-être pour tout être vivant, d'amour pour la nature et le monde entier et de dévotion au seigneur.
  • 8° Employer l'eau filtrée, le lait et le bois de chauffage soigneusement nettoyé (pour éviter que des insectes soient tués ou brûlés).
  • 9° Etre attentif et conscient de ses paroles.
  • 10° Pardonner naturellement.
  • 11° Être compatissant.
  • 12° Ne pas voler.
  • 13° Ne pas dénigrer, déprécier derrière le dos, quelqu'un.
  • 14° Ne pas mentir.
  • 15° Ne pas se livrer à l'opprobre.
  • 16° Jeûner et méditer la nuit sur la nouvelle lune.
  • 17° Réciter le nom de saint de Vishnou.
  • 18° Être compatissant envers tous les êtres vivants.
  • 19° Ne pas détruire les arbres verts (c'est-à-dire non morts).
  • 20° Tuer les passions de convoitises, d'irritation, d'envie, d'avarice et d'attachement.
  • 21° Se permettre de cuisiner soi-même, ou par un fidèle d'une autre religion ou secte, en étant pur de par le cœur et le travail.
  • 22° Fournir un abri commun (Thhat) pour les chèvres et les moutons afin de leur éviter l'abattoir.
  • 23° Ne pas castrer le taureau.
  • 24° Ne pas consommer ou cultiver de l'opium.
  • 25° Ne pas consommer ou cultiver du tabac et ses dérivés.
  • 26° Ne pas consommer ou cultiver du cannabis.
  • 28° Ne pas manger de plats de viande ou non-végétariens (afin de protéger les animaux) et obligation de protéger et de nourrir les animaux sauvages.
  • 29° Ne pas utiliser de vêtements teints en bleu (en Inde antique, cette couleur était obtenue grâce à un arbre sauvage, l'indigo, et c'est aussi la couleur de la mort).

Quelques proverbes Bishnoï[modifier]

  • Ne jamais abattre un arbre verdoyant, attendre que le bois soit mort pour l'utiliser comme bois de construction.
  • Mettre les morts simplement en terre qui se nourrira de la chair. Faire l'économie du bois pour la crémation ou le cercueil.
  • La propreté et l'hygiène gardent de la maladie.
  • Protéger la vie sauvage qui maintient la fertilité des sols et l'équilibre naturel des espèces. Ils sont tenus de réserver un dixième de leur récolte céréalière pour l'alimentation de la faune locale.
  • Conserver l'eau à l'usage des hommes et des animaux et en construisant des réservoirs partout où cela est nécessaire.
  • Pratiquer le végétarisme et se prémunir de toute addiction.
  • Ne rien attendre du râja ou du gouvernement, ne compter que sur la communauté.
  • Les femmes, sources de la vie, s'habilleront de vêtements rouge ou orange brillant, et les hommes de blanc, symbole de dévotion.
  • La violence n'est acceptable que pour la défense d'un arbre, d'un animal ou de convictions ; il est bon de mourir pour cela.


Et, maintenant, voyons ce qu'il se passe en Ethiopie pour la construction d'un grand barrage qui va irriguer les terres volées aux peuples locaux au profit de multinationales agricoles étrangères.

(source : Survival International)

Les donateurs de l’aide au développement annoncent une enquête sur l’expulsion des tribus en Ethiopie 25 Juin 2014

Des bulldozers déblayent le territoire des Mursi dans le Parc National de Mago où les communautés sont expulsées de leurs terres pour faire place à des plantations de canne à sucre.
Des bulldozers déblayent le territoire des Mursi dans le Parc National de Mago où les communautés sont expulsées de leurs terres pour faire place à des plantations de canne à sucre.
© E. Lafforgue/Survival
Les représentants de quelques-uns des plus importants bailleurs de fonds à l’Ethiopie ont annoncé leur intention d’envoyer une équipe au sud-ouest du pays qui sera chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’homme perpétrées à l’encontre des tribus de cette région.
Survival a dénoncé les persécutions et les harcèlements que subissent les tribus de la vallée inférieure de l’Omovisant à les forcer à quitter leur territoire pour faire place à des plantations de coton, de palmiers à huile et de canne à sucre.
De nombreuses autres organisations ont rapporté les mêmes faits.
Les plantations à grande échelle sont rendues possibles par le barrage hydroélectrique de Gibe III qui lui-mêmesoulève une vive controverse.
Ce barrage, qui est sur le point d’être achevé, aura un impact dévastateur sur les moyens de subsistance de 500 000 membres de tribus, y compris ceux qui vivent autour du lac Turkana au Kenya.
Il aura des conséquences catastrophiques sur l’environnement de la région qui abrite des sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco de part et d’autre de la frontière.
Survival et d’autres ONG ont régulièrement dénoncé l’expulsion forcée de centaines de Bodi et de Kwegu et continuent de recevoir des rapports inquiétants sur les manœuvres d’intimidation dont sont l’objet les tribus qui sont forcées à quitter leurs terres ancestrales pour être installées dans des camps de relocalisation.
Les Daasanach sont forcés d'abandonner leurs terres pour faire place au développement des infrastructures telles que cette station de pompage géante à Omorate qui facilitera l'irrigation des plantations.
Les Daasanach sont forcés d'abandonner leurs terres pour faire place au développement des infrastructures telles que cette station de pompage géante à Omorate qui facilitera l'irrigation des plantations.
© E. Lafforgue/Survival
Le gouvernement éthiopien n’a ni demandé ni obtenu le consentement libre, préalable et éclairé des tribus à quitter leurs terres, en violation flagrante des lignes directrices concernant la réinstallation des populations établies par le Groupe d’aide au développement (GAD), un consortium des plus importants donateurs à l’Ethiopie, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Banque Mondiale font partie.
Le GAD qui apporte une aide financière importante à l’administration locale en charge des expulsions forcées a décidé de retourner prochainement dans la région de la vallée de l’Omo afin d’enquêter sur la situation, bien que les expulsions continuent malgré les visites préalablement effectuées par des donateurs et dont les résultats n’ont jamais été rendus publics.
Cette décision fait suite aux préoccupations croissantes de l’opinion mondiale. Des parlementaires italiens,allemands et britanniques ont adressé des questions au Parlement européen et des députés du Royaume-Uni et d’Allemagne ont exprimé leur préoccupation auprès de plusieurs ministères. Des questions parlementaires ont également été adressées au Royaume-Uni.
En février, le Congrès américain a jugé que l’argent des contribuables américains ne pouvait pas servir à financer les réinstallations forcées dans la vallée inférieure de l’Omo.
Suite à une action en justice intentée par l’ONG Friends of Lake Turkana, les tribunaux kenyans on statué que le gouvernement kenyan était dans l’obligation de divulguer les informations relatives à l’accord qu’il a passé avec l’Ethiopie concernant l’achat d’électricité produite par le barrage Gibe III.
Au début de l’année, un rapport de l’Unesco a recommandé que le lac Turkana soit inscrit sur la liste des sites classés au titre de patrimoine mondial en péril.

vvv

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