mercredi 18 juin 2014

Salut aux chrétiens d'Irak et autres religions minoritaires. Ces djihadhistes sont les pires des pires. Dites merci à la Turquie de les laisser passer par son territoire.


Dans la rubrique, "Les citoyens paient les magouilles des politiques", les déboires d'un village au Canada;

(source : ici radio-canada.ca)

Protection de l'eau potable : un village de la Gaspésie crie à l'aide

Mise à jour le lundi 16 juin 2014 à 8 h 33 HAE
Joane Bérubé
Radio-Canada
Forage (archives)Forage (archives)  Photo :  iStockPhoto
Le maire de Ristigouche-Sud-Est, François Boulay, est à Montréal pour dénoncer la poursuite de la pétrolière Gastem contre sa municipalité.
Le maire se dit inquiet pour la survie de la municipalité et demande l'aide de Québec.
La compagnie a déposé une poursuite de 1,5 million de dollars contre le village de 168 habitants à la suite de l'adoption, en mars 2013, par les élus d'une réglementation sur la protection de l'eau potable, qui limite les forages sur le territoire de la municipalité.
Gastem avait planifié des travaux pour l'été 2013 et obtenu un permis de forage un an auparavant.
Procédures judiciaires
La requête en dommages de Gastem a été contestée en cour par la Municipalité, qui prétendait qu'elle était irrecevable. En février dernier, la Cour supérieure a rejeté les arguments de la Municipalité, ce qui force la tenue d'un procès.
Gastem prétend que l'adoption du règlement sur la protection des sources d'eau par Ristigouche lui cause un préjudice irréparable.
Ristigouche-Sud-Est réplique qu'en l'absence de cadre réglementaire provincial, il était légitime pour la Municipalité d'adopter un règlement pour protéger les sources d'eau potable de l'introduction de substances chimiques provenant d'activités industrielles.
Une municipalité sans soutien
François Boulay croit que le ministère des Affaires municipales devrait soutenir financièrement sa communauté qui doit faire face à cette poursuite de 1,5 million de dollars.  La poursuite, souligne-t-il, représente cinq fois le budget annuel de la Municipalité, qui est de 275 000 $. 
« On n'a pas les moyens. Au-delà du soutien du gouvernement, il [le gouvernement] faudrait qu'il prenne la responsabilité et qu'il adopte un règlement sur protection de l'eau, qu'il ait le mandat pour s'en charger ou qu'il transfère ce mandat à la compétence municipale et qu'on en finisse. »— François Boulay
Le maire Boulay souligne que, malgré les démarches de Ristigouche-Sud-Est pour alerter le gouvernement, personne n'a pris contact avec la Municipalité depuis le jugement de la Cour supérieure, en février dernier.
Le maire Boulay s'inquiète du fait que ni le gouvernement ni les élus locaux ne semblent s'intéresser au sort de sa municipalité. « J'espère que le gouvernement n'a pas décidé de nous abandonner à notre sort ou qu'il ait pris fait et cause en faveur de l'entreprise », a-t-il ajouté.
Au Québec, Gastem détient des droits d'exploration sur 1,1 million d'acres dans les Basses-Terres du Saint-Laurent, la péninsule gaspésienne et les îles de la Madeleine.

Pendant ce temps en France, le gouvernement peut se féliciter, bientôt ceux qui mendient seront morts.

(source : bastamag.net)


AUSTÉRITÉ

Moins de 3,5 euros par jour pour manger : la pauvreté alimentaire progresse en France

PAR 

Plus de 8 millions de personnes sont considérées comme pauvres en France, soit 13,5 % de la population totale. Ces personnes en situation précaire souffrent de la faim et peinent à bénéficier d’une aide alimentaire par manque d’information. C’est ce qu’affirme un rapport de Médecins du Monde publié le 12 juin. Sur les 346 patients interrogés par l’ONG, dont 97 % de migrants dans sept centres de soins en France entre avril et mai, une personne sur deux déclare ne pas manger « souvent » ou « parfois » à sa faim. Les deux tiers dépensent moins de 3,5 euros par jour pour se nourrir. Cette somme se réduit à moins de 2 euros pour les personnes à la rue, en squat ou survivant dans des bidonvilles.
Un tiers des très pauvres n’ont pas accès à l’eau courante
« Les besoins d’aide alimentaire sont en forte augmentation avec la crise qui sévit depuis ces dernières années », observe Médecins du Monde. En 2010, plus de 3,5 millions de personnes ont ainsi bénéficié de l’aide alimentaire pour pouvoir subvenir à leurs besoins (+ 25 % par rapport à 2008). Néanmoins, près de la moitié des personnes interrogées ne connaissent pas l’existence des structures d’aide alimentaire. Pour elles, les journées sans repas sont habituelles. Ainsi, plus de 50 % des adultes et 20 % des enfants n’ont pas mangé pendant au moins une journée entière au cours du dernier mois. Un tiers des personnes interrogées déclarent ne pas avoir accès à un réseau d’eau.
Les contraintes budgétaires auxquelles doivent faire face ces populations les orientent bien souvent vers une alimentation défavorable à leur santé. Plus de 3 personnes sur 10 présentent au jour de l’enquête une pathologie chronique ou aigüe en lien possible avec une mauvaise alimentation, « telles que le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose ou encore certains cancers », note le rapport (lire notre enquête : L’obésité, une « maladie de civilisation » qui affecte les plus pauvres). Face à ces constats inquiétants, Médecins du Monde recommande de développer des aides alimentaires adaptées et ciblées, de mieux informer les personnes en situation de grande précarité sur leurs droits et les dispositifs existants d’aide alimentaire, et de faciliter l’accès à l’eau et à l’hygiène.
Mettre fin aux arrêtés anti-mendicité
Dans un communiqué, la CGT déplore « une situation intolérable au regard de la richesse du pays »« Les nouvelles coupes budgétaires induites par le pacte de responsabilité du gouvernement vont contribuer à amplifier les inégalités, en impactant les moyens du service public, des associations et surtout des familles et les personnes les plus en difficultés », prévient le syndicat. Ce dernier appuie Médecins du Monde dans sa volonté de « mettre fin aux arrêtés anti-glanages et anti-mendicité, qui constituent des ressources de dernier recours pour les plus précaires ». Plusieurs arrêtés de ce type ont été pris ces dernières semaines dans des villes comme Aulnay-sous-Bois (UMP), Reims (UMP), Périgueux (UMP) ou Hénin-Beaumont (FN).

Et, oui, tout va mal, comme d'habitude ou tout va aller plus mal.

(source : Reporterre)

Le changement climatique va faire baisser la qualité nutritive des aliments

SIMON RITZ (BULLETINS ELECTRONIQUES)
lundi 16 juin 2014
L’accroissement de CO2 dans l’atmosphère fera diminuer les qualités nutritionnelles de certaines céréales et légumineuses : c’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de quatre pays (Etats-Unis, Australie, Israël et Japon)

Mauvaise nouvelle pour les générations futures : au vu de l’augmentation prévisible des niveaux de CO2 au cours du siècle à venir, certaines céréales et légumineuses deviendront beaucoup moins nutritives qu’elles ne le sont aujourd’hui. L’Université d’Harvard, l’UC Davis, l’Université d’Illinois à Urbana Champaign, l’Université de Pennsylvanie l’Université d’Arizona, l’USDA et le Nature Conservancy ont contribué à l’analyse pour les Etats-Unis.
Les chercheurs ont examiné plusieurs variétés de blé, de soja, de petits pois, de riz, de maïs et de sorgho en plein air, dans les conditions de culture de 2050, telles qu’elles sont anticipées concernant les niveaux de CO2 dans l’atmosphère (les concentrations actuelles sont proches de 400 parties par million, et devraient s’élever à 550 ppm en 2050).
Les équipes ont pu simuler des niveaux de CO2 élevés dans des champs en plein air, à l’aide d’un système appelé Free Air Concentration Enrichment (FACE [1]), qui diffuse du CO2 autour de l’essai, en surveille la concentration à l’aide de capteurs au niveau des plantes et ajuste ainsi le débit de diffusion pour simuler une concentration de CO2 atmosphérique semblable aux conditions futures.
Dans cette étude, l’ensemble des autres conditions de croissance (lumière, sol, eau, température) sont les mêmes pour les plantes cultivées sous atmosphère enrichie en CO2 et celles utilisées comme témoins.
La présente étude, par son envergure, a permis de décupler la quantité de données auparavant existantes, concernant la teneur en zinc et en fer des parties comestibles des plantes cultivées dans des conditions de FACE.
Le zinc et le fer ont diminué de manière significative dans le blé, le riz, les pois et le soja étudiés. Le blé et le riz subissent également des baisses notables de leur teneur en protéines en présence de concentrations élevées en CO2. Les mécanismes responsables des variations de concentrations en éléments minéraux dans les grains en fonction de la teneur en CO2 dans l’atmosphère sont peu connus, et les expériences entreprises jusqu’ici semblent indiquer que les paramètres impliqués sont multifactoriels et propres à chaque espèce.
Le type de photosynthèse, processus bioénergétique à l’aide duquel les plantes, les algues et certaines bactéries produisent l’énergie nécessaire à la synthèse des éléments organiques grâce à la lumière du soleil et à des composés minéraux (en particulier CO2 et H2O), semble néanmoins impliqué.
Réactions différentes en fonction du type de photosynthèse

- Champ de blé en Seine-et-Marne -
En effet, seules les plantes en C3 étudiées sont sensiblement affectées par l’augmentation du CO2 atmosphérique, par opposition aux plantes en C4. Le maïs et le sorgho, qui font partie de cette dernière catégorie, n’ont pas réagi de la même façon, conformément à ce qui était attendu : la photosynthèse réalisée par les plantes en C4 ne fait pas appel aux mêmes mécanismes cellulaires.
Ces deux types de photosynthèse sont majoritairement présents dans le monde végétal : le mode de fixation du dioxyde de carbone diffère et est plus efficace pour les plantes en C4 dans les bonnes conditions. Le nom des processus provient des molécules impliquées : dans le premier cas, la molécule à l’origine des réactions de fixation du carbone contient 3 atomes de carbones (3-phosphoglycérate), contre 4 (oxaloacétate) dans le second.
Largement sous-représentées (environ 5% du règne végétal), les plantes en C4 réagissent différemment à l’augmentation du CO2 atmosphérique : des travaux antérieurs réalisés à l’Université de l’Illinois à Urbana Champaign [2] ont démontré que la photosynthèse de type C4 n’est pas affectée par la présence d’une atmosphère à haute concentration de CO2.
Ces plantes concentrant en effet naturellement le dioxyde de carbone dans leurs feuilles, la photosynthèse est déjà saturée en CO2 dans les conditions actuelles. Une augmentation du CO2 atmosphérique n’a donc pas d’effet sur le processus photosynthétique.
L’hypothèse de base était donc que la concentration en éléments nutritifs dans les grains des plantes en C4 demeure relativement stable, ce qu’a confirmé l’étude. Cela représente un intérêt particulier pour le sorgho, le maïs et la canne à sucre, par exemple.
Ces plantes sont majoritairement cultivées dans les pays en développement et plus de recherche est nécessaire pour déterminer comment les cultures des régions chaudes répondront à un taux de CO2 atmosphérique élevé, au vu des conséquences que cela pourrait avoir.
Les carences en fer et en zinc constituent déjà un problème global à résoudre
Ces résultats alertent les organisations internationales : les carences en fer et en zinc sont déjà actuellement un problème majeur de santé publique, concernant près de deux milliards de personnes, et ce jusque dans les pays développés.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que les carences en fer représentent le problème nutritionnel le plus répandu dans le monde [3], alors que les carences en zinc, très répandues également, impliquent des conséquences lourdes sur la croissance et le développement des enfants et la santé des adultes.
Et si les effets de l’anémie sont connus, une alimentation carencée en zinc a également un impact important sur la santé, en induisant un risque accru d’infections gastro-intestinales, en provoquant des troubles gastro-intestinaux et en perturbant le système immunitaire et la fertilité [4].
Une diminution de la qualité nutritionnelle des aliments disponibles aujourd’hui, déjà souvent en quantité insuffisante dans leur état actuel, pourrait donc avoir des conséquences importantes sur l’alimentation des populations des pays en voie de développement.
Les projecteurs s’orientent vers les régions chaudes grâce à la meilleure adaptation des plantes en C4 à ces climats. Il est probable que les recherches se concentreront dans ce sens dans les années à venir : collecter des données relatives aux climats tropicaux avec les sols tropicaux, qui manquent aujourd’hui, constitue une priorité, pour tenter de compenser le phénomène d’appauvrissement de la qualité nutritionnelle des plantes et légumes en C3, étant donné que c’est dans ces régions que la sécurité alimentaire représente encore le plus gros défi.

- L’étude publiée dans la revue Nature  : Increasing CO2 threatens human nutrition - Samuel S. Myers, Antonella Zanobetti, Itai Kloog, Peter Huybers, Andrew D. B. Leakey, Arnold J. Bloom, Eli Carlisle, Lee H. Dietterich, Glenn Fitzgerald, Toshihiro Hasegawa, N. Michele Holbrook, Randall L. Nelson, Michael J. Ottman, Victor Raboy, Hidemitsu Sakai, Karla A. Sartor, Joel Schwartz, Saman Seneweera, Michael Tausz & Yasuhiro Usui - Nature - May 2014 -

Notes
1 - Article - Free Air Concentration Enrichment - Wikipedia
2 - Publication - Photosynthesis, productivity, and yield of maize are not affected by open-air elevation of CO2 concentration in the absence of drought - Andrew D.B. Leakey, Martin Uribelarrea, Elizabeth A. Ainsworth, Shawna L. Naidu, Alistair Rogers, Donald R. Ort, and Stephen P. Long - Various institions - 2006 -
4 - Article - Supplémentation en zinc dans la prise en charge de la diarrhée - Bibliothèque électronique de données factuelles pour les interventions nutritionnelles (eLENA) - OMS - 2012 -

Photo :
. Chapô : Vox thunae
. Champ de blé : Wikipedia

Et, oui, et l'origine du mal, les dérégulations de ronald reagan, bush'family, carter, clinton et maintenant obama.
Demain, le TAFTA, le traité transatlantique qui va transformer l'Europe en cinquante deuxième état des USA sans qu'il en ait les inconvénients.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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