lundi 10 juin 2013

Salut aux gros dodus qui s'enfilent des macdos, lorsque, vous serez morts, votre cadavre ne pourrira pas tellement, il sera imbibé de conservateurs. Sauf, qu'il n'y aura plus de place au cimetière !

Et, voilà, mes chers cinq lecteurs, comment l'Amérique participe joyeusement à l'extinction d'une espèce et par ailleurs participe activement à l'extinction d'une planète......la nôtre.

(source : le Monde Planète)

Aux Etats-Unis, le débat fait rage autour de burgers au lion

On aura tout vu en termes de pratiques culinaires. Après les bâtonnets d'antilope en Afrique du Sud (qui contenaient en fait de la viande de girafe), ou les plats à base de rat et de renard en Chine, ce sont cette fois les burgers de lion qui font débat aux Etats-Unis. Deux clans s'opposent, raconte le Guardian : ceux que l'éthique empêche de s'attaquer à une espèce fragile et ceux qui au contraire brûlent à l'idée de dévorer la chair du "roi de la jungle".
L'un des premiers cas d'un plat de ce type outre-Altantique remonte à 2010, quand un restaurant de l'Arizona avait servi des hamburgers à base de lion en l'honneur de la Coupe du Monde de football qui se tenait en Afrique du Sud. L'initiative avait déclenché une salve de critiques, tout en drainant une flopée de clients audacieux désireux de tester la nouvelle viande. Depuis, du lion a aussi été proposé dans des brochettes en Californie ou dans certains tacos en Floride (vendus 35 dollars chacun), explique un article de National Geographic. Une pratique qui se développe, à tel point qu'un représentant de l'Illinois veut interdire la viande de lion dans son Etat.
Car aujourd'hui, vendre et consommer de la viande de lion est autorisé aux Etats-Unis au même titre qu'un autre gibier, rappelle le Guardian. Le lion africain n'est en effet pas sur la liste rouge des espèces menacées. Il est malgré tout classé comme "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature. En un siècle, la population africaine a ainsi dramatiquement chuté, passant de 200 000 individus à moins de 30 000 aujourd'hui.
D'où viennent ces lions qui finissent en steak ? Ce sont des animaux élevés en captivité, répond la Food and Drug Administration (FDA) américaine, interrogée par le quotidien britannique. Issus de zoos ou de cirques, ils peuvent finir dans des abattoirs et usines de transformation qui récupèrent leur viande, alors que l'industrie de la viande exotique connaît de plus en plus de succès.
Mais face à une filière tant de niche que méconnue, il reste difficile de s'assurer de l'origine de cette viande – qu'il ne s'agit pas de tigres en voie de disparition par exemple – et de la façon dont les lions sont abattus. En outre, le risque est grand de menacer l'espèce sauvage, à plus long terme, en créant une mode et donc en suscitant une demande – comme ce fut le cas avec la viande de baleine au Japon par exemple. Ainsi, les ONG font valoir que les élevages de lions qui prospèrent en Afrique, afin de vendre les animaux comme trophées et pour faire de la poudre avec leurs os, stimulent la demande et donc le braconnage.
Audrey Garric
Suivez-moi sur Twitter : @audreygarric et Facebook : Eco(lo)
Photo AP d'un burger au lion dans le restaurant Il Vinaio à Mesa (Arizona).

Mais, après tout, c'est le profit qui compte. Qu'avons-nous à faire des lions après tout.
Autant les bouffer !
Oui, mais,pourquoi pas de la viande de rhinocéros, de ourang-outang ou du lamentin de Floride ?
Je crois que les gens ont subi un lavage de cerveau de masse.
Pourquoi, acceptent-ils tout ce qu'on leur fait subir et tout ce qu'ils comptent continuer à leur faire subir.
Des messages subliminaux à la téloche pourrait-il explique cela ?
Ils ont été lobotomisés sans s'en être rendus compte.
Et, si, les russes et les chinois ne veulent pas qu'une telle chose leur arrive, ils feraient bien de se tenir loin des américains.
A part cela, nos experts et représentants politiques à l'assemblée européenne continuent à nous vendre, et, sûrement pas gratuitement.

(source : wikistrike)
LUNDI 10 JUIN 2013
Bruxelles : les textes des lobbies « copiés-collés » dans les lois ! La preuve...


Nul n’est dupe quant à l’influence des lobbies privés sur certaines décisions politiques, a fortiori lorsqu’elles se prennent à Bruxelles. Le site d’open data LobbyPlag a décidé de laisser les spéculations de côté pour apporter des preuves tangibles.
Leur idée : comparer les amendements au projet de loi relatif à la protection des données et les recommandations qu’ont transmises les lobbyistes aux députés.
Les résultats sont édifiants : certains amendements ne se contentent pas de s’inspirer des rapport des entreprises privées, mais vont jusqu’à faire littéralement un « copier-coller ». Des dizaines d’amendements ont ainsi été passés au crible par le site et les internautes zélés.

Capture d’écran de l’outil comparatif de LobbyPlag
Capture d’écran de l’outil comparatif de LobbyPlag

Eva Lichtenberg, députée verte, 60% de copier-coller

Le portail offre toute une interface permettant à l’internaute de s’informer et comparer :
  • des résumés sur les amendements et leurs implications ;
  • les propositions des lobbies rendues publiques grâce à des sites tiers (La Quadrature du NetDataskydds…) ;
  • un outil comparatif ;
  • les députés ayant pris part à leur rédaction, avec une fiche sur chacun d’eux et leur ratio d’amendements proposés présentant du contenu provenant des lobbies.
La palme du copier-coller revient ainsi à Eva Lichtenberg, députée autrichienne affiliée au groupe des Verts, et son impressionnant ratio de 60% (15 amendements sur 25 en partie dictés par les lobbies).
Amelia Andersdotter, députée suédoise du même groupe, pourrait aussi figurer sur le podium, avec un ratio de 22,89% et surtout ses 65 amendements sur 285.


Capture d’écran des ratios des députés européens par LobbyPlag

Amazon, eBay, Apple…

Richard Gutjahr, Marcos Maas et Sebastian Vollnhals, les trois fondateurs du site, ont décidé de porter leur enquête exclusivement sur ce projet de loi relatif à la protection des données des citoyens européens, qui prévoit de renforcer et moderniser le cadre juridique de la protection des données personnelles et de la vie privée. Le texte définitif devrait être adopté en 2014 et entrer en vigueur deux ans plus tard.
Le texte y est découpé et présenté partie par partie, avec les amendements proposés et un compteur notifiant le nombre de ces amendements présentant des propositions de lobbies. Le « recital 34 », par exemple, présente à lui seul 9 de ces propositions sur les 9 amendements proposés.
Si la forme et la méthode peuvent faire grincer des dents, l’influence des lobbies n’est pas toujours choquante d’un point de vue moral. Les deux députées vertes Eva Lichtenberg et Amelia Andersdotter, ont repris les propositions et paragraphes de deux lobbies de défense des droits sur Internet (European Digital Rights et Bits of Freedom).
D’autres, en revanche, peuvent faire tiquer :
  • Amazon : 10 amendements (179, 210, 333, 334, 336, 263, 261, 624, 625, 626) ;
  • eBay : 5 amendements (180, 210, 151, 152, 399) ;
  • Chambre américaine de commerce : 16 amendements (171, 108, 109, 111, 421, 408, 871, 872, 422, 409, 304, 305, 387, 294, 219, 525) ;
  • Fédération européenne des banques (EBF) : 15 amendements (186, 188, 191, 408, 741, 392, 393, 304, 305, 387, 231, 182, 183, 127, 128) ;
  • DigitalEurope (Apple, Microsoft, Samsung…) : 6 amendements (421, 408, 871, 872, 422, 409).

Bruxelles, un « service de reprographie »

Banques, assurances et multinationales (Google, Facebook, Microsoft, Apple, Amazon, eBay…) figurent donc parmi les acteurs du secteur privé les plus influents. Et leurs propositions sont reprises dans les secteurs les plus stratégiques : réduction des pénalités pour infractions, réduire la marge de manœuvre des ONG, limiter l’influence du contrôleur public ou encore limiter le champs d’application de la loi.
Devant ce constat accablant, Richard Gutjahr ne mâche pas ses mots : pour lui, Bruxelles n’est qu’un « service de reprographie ».
Cette proximité entre députés et lobbies est tellement normalisée que les lobbyistes vont jusqu’à formuler leurs recommandations sous format Word (et non PDF, le format professionnel par excellence), avec des polices et tailles de caractère ad hoc pour faciliter la manipulation « copier-coller ».

Source : Rue89

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A demain.
René.


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