samedi 1 juin 2013

(blog à finir et à corriger)

N'est-il pas temps mes chers cinq lecteurs de se révolter contre nos politiques qui ont laissé le monopole d'état de battre monnaie à la place de l'état, ce qui nous coûte la "la peau des couilles", qui nous oblige à emprunter sur les marchés financiers, ce qui nous coûte tout autant "la peau des couilles" et qui introduisent des représentants des industriels dans tous les comités de surveillance de santé publique ?
C'est bien pour cela qu'ils sont tous pourris, les politiques, les soi-disants chercheurs universitaires, main dans la main avec ceux qui nous oppressent et nous empoisonne !

(source : la Provence.com)

Gilles-Eric Séralini : "Le réseau mafieux des OGM"

MARSEILLE 
Il est le chevalier blanc aux rats difformes. Ce chercheur et professeur en biologie moléculaire à l'université de Caen, est devenu l'emblème de la lutte anti-OGM.
Actualités - Gilles-Eric Séralini : Le réseau mafieux des OGM
Photo Arnaud Février - Flammarion
"Les études de santé publique sont basées sur des données faussées que je dénonce."
Il est le chevalier blanc aux rats difformes. Gilles-Eric Séralini, chercheur et professeur en biologie moléculaire à l'université de Caen, est devenu l'emblème de la lutte anti-OGM. Les multiples tumeurs qu'ont développées ses rats de laboratoire sont, selon ses travaux, la preuve des effets toxiques d'un maïs OGM alimentaire très largement utilisé, le NK603 et d'un pesticide, le Roundup, tous deux produits par la firme géante Monsanto.
La publication de ses recherches, suivie de la publication d'un livre de vulgarisation "Tous cobayes", et d'un film éponyme, ont provoqué un choc dans l'opinion. Et une contre-attaque terrible de Monsanto et des pros OGM. 
Aujourd'hui, il ressort son livre pour répondre à ses détracteurs. Il nous détaille un véritable "réseau mafieux organisé pour le dénigrer".
Pourquoi ressortir votre livre alors que vous aviez déjà répondu publiquement aux attaques contre vos travaux ?Gilles-Eric Séralini : Même si j'ai répliqué aux attaques diffamatoires, même si j'ai été auditionné à l'Assemblée nationale pour faire entendre ma voix, il me fallait mettre par écrit, en parallèle à mes travaux, toutes les méthodes utilisées par Monsanto pour attaquer des résultats qui les gênent, pour dénigrer mes recherches et m'atteindre.
Dans mon "droit de réponse" couché sur papier, je démontre que la firme s'appuie sciemment sur des bases faussées pour assurer que nos rats "traités" avec ce maïs OGM NK603 et avec le pesticide associé Roundup ne développent pas plus de tumeurs que les rats de l'échantillon témoin.
Pouvez-vous préciser pourquoi ces bases sont faussées ?G-E S. : Eh bien, tout simplement parce ce que cet échantillon témoin est lui-même, et depuis longtemps, exposé aux pesticides et que les croquettes consommées par les rats ne sont pas bio mais sont contaminées par les OGM. Ils mangent des résidus d'OGM depuis l966 au moins, les pesticides sont présents depuis les années 1930. Je leur ai mis sous le nez ces éléments en séance contradictoire au Parlement.
Lorsqu'on sait cela, on comprend que les rats témoins ont en fait les mêmes caractéristiques que nos rats traités.
Au bout du compte, au-delà même du procédé utilisé contre mes travaux, cela remet en cause l'ensemble des recherches basées sur ces échantillons de rongeurs. On a construit dans le monde entier des études faussées, notamment pour affirmer l'absence de toxicité des OGM. Et Monsanto ne veut pas communiquer les données biologiques sur les échantillons de rats témoins.
Avec ce type de modèle "infecté", on a bâti un comparateur unique sur le modèle de la pensée unique. Et nos résultats sont parfaitement valides. 90 à 100 % des rats "traités" ont développé des tumeurs. Vous imaginez les milliers de produits dangereux pour notre santé qui se sont vus ainsi délivrer des certificats d'innocuité ?
Vous évoquez une véritable stratégie pour vous "abattre" organisée par Monsanto. N'est-ce pas aller loin dans la thèse du complot ?G-E S. : Attention, ne vous trompez pas. Il ne s'agit pas de moi. Je ne crains pas pour ma réputation. Il s'agit de défendre des intérêts industriels énormes et la violence terrible des attaques est à la mesure de ces intérêts. Moi je mets en avant, avec mes collègues, des dangers majeurs de santé publique. Dans ce contexte, j'ai l'habitude des controverses mais j'attaque systématiquement quand je suis diffamé comme lorsque Claude Allègre parle de "travail falsifié" à propos de mon étude.
Les méthodes utilisées contre mes recherches sont bien au-delà du simple débat scientifique. J'ai mis au jour un véritable réseau mafieux. Par exemple, un chercheur ex-salarié de Monsanto, Richard E . Goodman, d'éditeur associé, est devenu responsable des articles sur les biotechnologies et les OGM dans la revueFood and Chemical Toxicology, qui a publié mon étude en septembre 2012. Il a donc la haute main désormais sur ce que peut "sortir" la revue.
Cela va encore plus loin. Mes données biographiques sur Wikipédia sont systématiquement "révisées" avec des éléments pour me dénigrer par un autre lobbyiste lié à l'industrie biotechnologique. Autour de Monsanto, du secteur lié à la firme, gravite des chercheurs, des experts écoutés qui ont participé à l'offensive pour défendre les OGM et nous attaquer.
Vous allez plus loin en dénonçant les collusions de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa)...G-E S. : Oui, l'Efsa, qui a invalidé mes résultats, comporte dans son organigramme nombre des scientifiques qui ont travaillé pour Monsanto, ses satellites, son agence de biotechnologie Ilsi. Et son ancienne présidente, Diana Banati, vient d'ailleurs de démissionner pour prendre des responsabilités au sein de l'Ilsi. L'indépendance de cette structure, la validité de ses avis sur les produits est, elle aussi, faussée.
Vos adversaires vous reprochent de ne pas avoir la modération d'un scientifique, de vouloir promouvoir vos recherches...G-E S. : J'ai respecté totalement la règle. Mon étude sur les tumeurs provoquées par les OGM et le Roundup a été acceptée par la revue scientifique avant que le livre, qui rend accessible les recherches et le film qui s'en inspire, ne sortent. Jamais une recherche avec de tels enjeux pour la population, pour nos enfants, n'avait bénéficié d'autant de crédits. C'était une nécessité citoyenne d'en restituer la teneur au grand public. Le rôle du chercheur est de dire ce qu'il trouve. C'est mon seul militantisme. Je ne défends pas de cause politique ni de groupe. Tout ce qui se dit en ce sens est une manière de détourner le grand public du vrai débat.
Mais ne travaillez-vous pas pour des entreprises comme Auchan ou Seven Pharma ?G-E S. : Je ne suis pas payé par ces entreprises, ces groupes, je teste leurs produits. Mon indépendance est totale.
Après votre première étude, vous venez de dénoncer des faits encore plus graves dans une recherche sur la "face cachée des pesticides". Pouvez-vous détailler cela ?G-E S. : Eh bien, avec Robin Mesnage, avec qui je travaille à Caen, nous avons constaté que le composé le plus toxique des pesticides de type Roundup n'est pas le glyphosate, la substance couramment évaluée dans l'eau du robinet, mais le POE-15. Or, cet adjuvant est classé par Monsanto inerte et secret. Ses effets n'étaient jusque-là, de ce fait, jamais étudiés. Nous avons acheté des pesticides dans le commerce, nous avons pu identifier les composants, dont ce fameux POE-15. Pour en connaître les effets, nous avons pu mener des recherches sur des lignées de cellules humaines conservées en laboratoire puis les confirmer sur des cellules de placenta et de cordon ombilical. Elles montrent une toxicité 10 000 fois supérieure à celle du glyphosate pour ces cellules, avec notamment la possibilité de graves dérèglements hépatiques et rénaux.
On est là, comme pour les mesures faites à partir d'un échantillon témoin "infecté" face à un processus d'évaluation totalement à revoir car il n'étudiait pas ce "poison caché". Il y a une sous-estimation systématique, encore une fois, de données majeures pour la santé publique.
Quelle est votre solution pour une vraie transparence des évaluations en santé publique ?G-E S. : Je plaide pour des expertises contradictoires immédiates, à la manière de ce qui se fait en justice. Les processus qui existent aujourd'hui ne garantissent pas la sécurité alimentaire. Les processus sont trop atteints par les conflits d'intérêts.
Estimez-vous aujourd'hui que les universités peuvent mener des recherches indépendantes ?G-E S. : J'ai les plus grandes craintes sur la loi dite "LRU" sur les libertés et responsabilités des universités. Elle permet notamment de faire rentrer des industriels au conseil d'administration des universités.
Nous ne sommes pas encore au niveau des Américains mais nous sommes en train de nous vendre à l'industrie. Les jeunes chercheurs, s'ils sont aidés par les entreprises, vont ensuite les intégrer et, en gardant leur réseau au sein des labos universitaires, bâtir une sphère d'influence pour leurs boîtes.
Vous ne vous sentez pas un peu seul dans votre combat, face à la pieuvre que vous décrivez ?G-E S. : Franchement, je ne me suis jamais senti seul. Même si, au niveau français, j'ai subi dans le microcosme des attaques instrumentalisées par Monsanto, j'ai avec moi tout un réseau de 300 chercheurs qui me soutiennent au niveau européen, au sein de l'Ensser, des scientifiques engagés pour une responsabilité sociale et environnementale. J'ai aussi de mon côté l'Union of Concerned Scientists et tous ses chercheurs en Amérique du Nord.
Je suis invité dans une trentaine de pays et soutenu par 130 associations. Ce n'est pas le combat d'un homme solitaire. Demain, je serai au Parlement européen pour expliquer aux députés les compromissions de l'Efsa. Tout un réseau se lève face aux industriels qui sont capables de tout.

Philippe Larue

Mais, hélas, mes chers lecteurs. Sauf que les conséquences d'une ignorance des mécanismes qui ont été mis en place par les industriels, les financiers à travers nos politiques, récompensés par des conférences internationales bidons à 150.000 euros l'intervention seront incalculables pour toute l'humanité.
Prenons un exemple  d'un effet collatéral :

(source : Reporterre, le site de l'écologie)

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Dans les océans, les méduses pourraient supplanter les poissons

FAO
jeudi 30 mai 2013
"Les méduses sont de plus en plus présentes dans les océans, ce qui conduit certains experts à parler d’un ’changement global de régime, d’un océan de poissons à un océan de méduses’, dans lequel les méduses supplanteraient les poissons.

La forte augmentation des populations de méduses pourrait bien être l’une des causes de la contraction des stocks halieutiques constatée en mer Méditerranée et en mer Noire, d’après un nouveau rapport publié par la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture).
La surpêche, qui fait disparaître les grands prédateurs marins, est l’un des facteurs expliquant cette prolifération de méduses. Un cercle vicieux peut s’ensuivre, puisque les méduses se nourrissent de larves de poissons et de juvéniles, ce qui « réduit encore la résilience des populations halieutiques déjà frappées par la surpêche », indique le rapport, qui émane de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de la FAO.
Ainsi, la méduse « pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase », commente cette étude sur la prolifération des méduses en mer Méditerranée et en mer Noire.
Normalement, seule l’incidence de la pêche pratiquée par l’homme est prise en compte pour fixer les seuils de référence pour une pêche durable, explique le rapport. Mais les méduses peuvent avoir des répercussions considérables sur les œufs et les larves de poisson, soit directement, soit parce qu’elles entrent en concurrence avec d’autres espèces pour leur nourriture. Il faut donc les prendre en compte dans toute approche écosystémique de la gestion des pêches.
Un effet dévastateur
Les conséquences graves que peuvent avoir les méduses sur les stocks halieutiques ont été mises en évidence au début des années 80, lorsqueMnemiopsis leidyi, espèce vivant habituellement dans l’océan Atlantique, fut introduite accidentellement en mer Noire, où elle eut un effet si dévastateur sur les populations halieutiques que les pêcheries furent littéralement « mises à genoux ».
Le problème ne s’est résolu qu’avec l’arrivée en mer Noire d’une autre espèce envahissante, Beroe ovata, qui se nourrit de méduses Mnemiopsis.
En mer Adriatique, un recul des populations halieutiques avait également été constaté il y a 20-30 ans à la suite de plusieurs épisodes de prolifération de méduses urticantes mauves Pelagia noctiluca. Les effets combinés de cette méduse pélagique et de la surpêche ont beaucoup contribué à réduire les populations de poissons adultes « à un niveau rendant moins efficace la reconstitution des stocks ».
« Dans le passé, l’écosystème était parvenu à faire face aux épisodes de prolifération des méduses, mais lors des envahissements du début des années 80, il a pris une autre direction et n’est toujours pas revenu à la normale d’avant Pelagia », indique le rapport.
Un océan de méduses
Les méduses sont de plus en plus présentes dans les océans du monde entier, ce qui conduit certains experts à parler d’un « changement global de régime, d’un océan de poissons à un océan de méduses », dans lequel les méduses supplanteraient les poissons.
Bien que les raisons expliquant ce phénomène ne soient pas parfaitement comprises, elles incluent sans doute, outre la surpêche :
• le réchauffement climatique, qui favorise les espèces tropicales ;
• l’eutrophisation, qui s’accompagne d’une augmentation de la richesse de l’eau en nutriments ;
• le recours massif aux digues pour prévenir l’érosion des côtes et le grand nombre de ports touristiques, habitat idéal pour les méduses qui au début de leur vie sont des polypes.
Parmi les mesures préconisées pour prévenir la prolifération des méduses ou y faire face, on peut citer :
• l’intégration de la recherche sur les méduses aux recherches halieutiques ;
• le développement de produits à base de méduses pour l’alimentation - certaines espèces sont consommées dans plusieurs pays - ou la médecine ;
• autre possibilité : l’utilisation de la « méduse immortelle » (Turritopsis nutricula), capable d’inverser le processus du vieillissement et riche de promesses, pour l’élaboration de produits régénérants pour les êtres humains ;
• l’adoption de systèmes d’alerte précoce signalant le pullulement des méduses, associés à des barrières de protection dans les élevages aquacoles.
Lutter contre la surpêche, les émissions de gaz à effet de serre et les causes de l’eutrophisation « améliorerait sans aucun doute la qualité de l’environnement en général et pourrait ainsi réduire le nombre de méduses », ajoute le rapport.


Source et photo : FAO
Voilà un exemple. Je ne parlerais pas évidemment de l'obligation, désormais, faite aux états d'emprunter sur les marchés plutôt qu'à la banque centrale qui elle prête à 0 ou 1% d'intérêt aux banques qui prêtent à 2 ou 3, quand, ce n'est pas plus aux états.
Le remboursement des seuls intérêts nous coûte les services publics, de la santé, de la formation, de l'enseignement qui au fur à mesure sont basculés dans la sphère privée puisqu'il n'y a plus d'argent pour continuer à les développer.

Et, pourtant, parfois, la nature se révolte à notre place et nous donne l'exemple d'une résistance positive.

(source : Regardsurlemonde.fr)

OGM : les plantes contre-attaquent

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Amarante de Palmer
Aux Etats-Unis, depuis 1994, de nombreux états ont fortement développé la culture transgénique de coton, maïs et soja. Hors les états qui ont le plus fortement utilisé ces cultures OGM font face depuis plusieurs mois à une plante mutante redoutable : l’amarante de Palmer (Amaranthus Palmeri). Cette plante a développé une improbable – mais bien réelle – resistance au Roundup, ledésherbant total, produit phare de Monsanto.  L’amarante de Palmer peut atteindre deux mètres quarante et pousser de 5 centimètres par jour. Elle résiste aux moissonneuses-batteuses, aux fortes chaleurs et à absolument tous les traitements. Les fermiers les plus modernes du monde doivent revenir à des outils d’un autre âge, la houe et la pelle, pour déloger l’amarante qui prolifère rapidement.
L'Amarante de Palmer
L'Amarante de Palmer, la plante qui tient de échec le Roundup de Monsanto

Les années de gloire du Roundup

Pour ces agriculteurs, la démarche était simple jusqu’à lors. Tout d’abord acheter des semencesOGM Roundup Ready à Monsanto, le plus grand producteur de semences génétiquement modifiées (OGM) de la planète. Ces semences de cotonmaïs et soja ont été génétiquement modifiées en ce sens qu’elles resistent au Roundup, le désherbant total également vendu par Monsanto. Pour l’agriculteur c’est alors très simple ; une fois ces semences plantées, il n’a plus qu’à pulvériser joyeusement l’herbicide ; toutes les plantes crèvent alors sauf la plantation de l’agriculteur.
Magique non ? Pour Monsanto, magique sans aucun doute, étant donné que la société touche sur les deux tableaux : semences et désherbant. Pour la pollution des nappes phréatiques, pour la santé des agriculteurs et pour l’impact sur la biodiversité dont la large contribution ausyndrome de disparition des abeilles, c’est une autre affaire …

Mais Darwin nous enseigna l’évolution …

Comme nous l’a enseigné Darwin, une fois de plus la sélection naturelle a joué son rôle. A force d’appliquer le glyphosate (c’est le nom du désherbant total commercialement appelé RoundUp) sur des monocultures, des souches résistantes de plantes dîtes indésirables ont été sélectionnées par le processus naturel. Dans la population initiale, certains individus étaient naturellement résistants ; ils se sont multipliés.
L'Amarante de Palmer
L'Amarante de Palmer. Credit photo : Rebekah D. Wallace, Bugwood.org
Ce mécanisme de résistance au glyphosate a déjà été confirmé chez 16 espèces de « mauvaises » herbes. Le mécanisme de résistance mis en évidence chez l’amaranthe de Palmer s’apparente à celui déjà observé chez certaines familles de moustiques face à certains insecticides.

… et l’amarante de Palmer prolifère

L’amarante de Palmer  surnommée pigweed (l’herbe à cochon) prolifère maintenant dans de nombreux états. La plante peut pousser de 5 centimètres par jour et atteindre plus de 2 mètres de haut. Il arrive que ses racines cassent les moissonneuses. Chaque femelle produit des dizaines de milliers de graines ; la capacité de l’amarante à se développer est impressionante.
L'Amarante de Palmer. Il arrive que ses racines cassent les moissonneuses.
L'Amarante de Palmer. Il arrive que ses racines cassent les moissonneuses. Credit photo : Joseph LaForest, University of Georgia, Bugwood.org
Dans l’Arkansas, l’explosion a eu lieu cette année. Les agriculteurs ont été pris par surprise. «On se disait que ça pouvait arriver, mais pas autant, pas aussi vite», témoigne West Higgins devant l’un de ses champs, où son soja a littéralement été étouffé. Tous les herbicides se succèdent, mais rien n’en vient vraiment à bout. Alors, cet été, une armée de journaliers a désherbé à la houe les champs de coton dans tout le sud-est des Etats-Unis, du jamais-vu depuis les années 1960. Mais les champs ne restent propres que quelques semaines et l’amarante revient en force.

Vers un changement des pratiques ?

Face à ce fleau, nombre d’agriculteurs américains s’interrogent. Certains, bien trop habitués à ces pratiques « faciles » où même le labourage de la terre (une pratique naturelle pour lutter contre les mauvaises herbes et aérer la terre) n’est parfois plus utile, vont tenter l’expérienceLibertyLink, un OGM de Bayer, le concurrent de Monsanto. Il fonctionne avec un herbicide différent, relativement efficace sur Amaranthus palmeri.
Mais quelques jeunes agriculteurs (encore peu nombreux) semblent aussi se laisser tenter par un retour aux semences conventionnelles. A noter que le coût exhorbitant des semences OGM dont l’efficacité est de plus en plus contestée, n’est pas pour rien dans leur choix.
A méditer par les citoyens européens que nous sommes, alors que les lobbies OGM tentent de plus en plus vigoureusement de s’imposer sur notre continent.

ccc





























































































































































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