jeudi 13 juin 2013

Aujourd'hui, juste deux articles, l'un de Médiapart et l'autre d'Agoravox concernant mosanto.

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Boycott MONSANTO : la liste des marques complices

Contre la stérilisation des sols agraires et pour la préservation des germes naturelles, nous listons les produits comme MONSANTO, utilisant des organismes génétiquement modifiés (OGM) : UNILEVER, LIPTON, KNORR, KELLOGS, COCA-COLA, PEPSI, QUAKER, SHWEEPS...


May 14, 2013Boycott Monsanto – A Simple List of Companies to Avoid
In light of the recent public anger over the Monsanto Protection Act, here’s a simple, printable list of companies that use Monsanto products. By avoiding products made by companies on this list, you can help ensure your money isn’t going to Monsanto and also watch out for the health of your family and yourself.

monsanto_companies


Marques partenaires de MonsantoMarques partenaires de Monsanto© Indignés du monde entier



TOUS LES COMMENTAIRES



Monsanto au centre d'une nouvelle bataille juridique en France Le Monde.fr | 12.06.2013 à 15h04 • Mis à jour le 12.06.2013 à 18h25
Par Audrey Garric
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Des militants devant le site de Trèbes (Aude), en avril 2013.C'est un nouveau revers contre Monsanto en France. Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu, mardi 11 juin, les travaux d'extension d'une usine de production de semences du géant américain dans la ville de Trèbes (Aude). Un site régulièrement visé par les collectifs anti-OGM qui le soupçonnent de produiredes graines génétiquement modifiées.
L'entreprise, implantée dans la commune depuis 1997 sur une zone de 7 hectares (avec une capacité de stockage de 24 000 m3), projettait d'étendre ses installations de production et de conditionnement de semences de maïs et de colza sur 2 hectares supplémentaires, pour un investissement de 50 millions d'euros, en raison d'"une croissance de la demande du marché".
Depuis janvier, elle avait commencé les opérations de terrassement puis, en mai, les travaux de construction d'une soixantaine de nouveaux silos et séchoirs, après avoirobtenu un permis de construire de la mairie. En tant qu'installation classée pour la protection de l'environnement (IPCE), elle devait ensuite obtenir de la préfecture une autorisation d'exploitation avec enquête publique, pour une deuxième phase de travaux prévus d'ici la fin de 2014, visant à créer une nouvelle unité de traitement des semences et une nouvelle unité d'ensachage et de stockage.
NON-RESPECT DES HAUTEURS RÉGLEMENTAIRES
La justice, qui a statué en référé, a stoppé le chantier au motif d'un non-respect des hauteurs réglementaires des bâtiments en construction – le plan local d'urbanisme prévoit un maximum de 15 mètres. Le tribunal va maintenant examiner le dossier de demande d'annulation du permis de construire. La multinationale, de son côté, n'a pas encore décidé si elle ferait appel du jugement devant le Conseil d'Etat.
"C'est une victoire pour les riverains, susceptible de remettre en cause l'ensemble du projet ou au minimum le bloquer pendant une longue période, se réjouit Me Hélène Bras, avocate des riverains, constitués en association, à l'origine du référé – et par ailleurs avocate de José Bové, député européen et fer de lance du mouvement anti-OGM. Les riverains sont très incommodés par cet énorme site industriel qui arrive maintenant au fond de leur jardin."
Du MON810, découvert dans le site de Monsanto à Trèbes en janvier 2012.
"Le bruit, la poussière et les odeurs sont incessants, sans compter les pelures de graines qui se déposent partout", témoigne Marie-Thérèse Viburni, dont le jardin donne sur le chantier. Quand cette retraitée a acheté, il y a un peu plus de deux ans, une maison dans la zone pavillonnaire du Caïrat, alors séparée de l'usine par un terrain vague, elle ne savait pas que l'entreprise comptait étendre son site. "On a vu Monsantoracheter progressivement les terrains autour de l'usine, mais c'était officiellement pour limiter les nuisances. La mairie s'est bien gardée de nous informer des projets d'extension. Sans ça, je n'aurais jamais acheté là, soupire-t-elle. En cas de problème dans l'usine, on sera aux premières loges..."
CRAINTES SUR LES OGM
Mais si le site de Monsanto suscite tant de craintes et d'oppositions, c'est moins en raison de son caractère industriel que de la question controversée des OGM. Officiellement, l'usine, l'une des plus grosses d'Europe, produit chaque année des dizaines de milliers de tonnes de semences traditionnelles, pour moitié à destination de la France, et pour l'autre vers une trentaine de pays de l'Union européenne(essentiellement l'Espagne et le Portugal), d'Europe de l'Est et du Moyen-Orient.
Toutefois, lors d'une intrusion sur le site, en janvier 2012, des militants anti-OGM avaient découvert des sacs de maïs OGM MON 810 – interdit à la culture en France depuis le 18 mars 2012 – ainsi que des réserves de Poncho, l'un des insecticides systémiques de Monsanto dont l'utilisation est elle aussi prohibée dans l'Hexagone – et dont le principe actif, la clothianidine, sera interdit à partir de décembre dans l'Union européenne en raison de ses effets sur les abeilles.
"Notre site est habilité à produirestocker et faire transiter des semences OGM. Il y a eu une production de maïs MON 810, notamment destinée à l'Espagne, mais nous l'avons stoppée l'an dernier afin de ne pas exposer nos salariés à des actions violentes de militants anti-OGM", rétorque Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles de Monsanto FranceNous utilisons les produits chimiques autorisés dans les pays destinataires de nos semences."
AGRICULTEURS SOUS CONTRAT
Les affirmations de l'entreprise ne rassurent pas les ONG. "La stratégie de Monsanto est de s'implanter petit à petit quelque part. On craint qu'ils distribuent des échantillons de semences OGM aux agriculteurs de la région et qu'ils finissent par nous contaminer", explique Michel David, responsable départemental et national de la Confédération paysanne, qui a participé à de nombreuses actions contre le site, notamment en mai, lors de l'appel international contre Monsanto.
Du maïs traité au Poncho avait été découvert sur le site de Trèbes en janvier 2012.
Pour fabriquer ses semences, l'entreprise a passé des contrats avec des agriculteurs locaux – entre 1 000 et 2 000 selon Monsanto. Les graines sont semées dans leurs champs, avant d'être récoltées, séchées, calibrées, nettoyées et enfin traitées, c'est-à-dire enrobées de pesticides ou insecticides.
CONSÉQUENCES POUR L'EMPLOI
Malgré la résistance des ONG, le dossier est défendu par les élus locaux. Le site, qui emploie actuellement une soixantaine de salariés et 150 saisonniers, devait embaucher 20 techniciens et ingénieurs et 80 emplois saisonniers supplémentaires avec le projet d'extension. "Au nom de l'intérêt public d'une poignée de riverains, on met en péril l'intérêt public des salariés de la région. C'est consternant", peste Jean-Paul Ferrif, premier adjoint au maire de Trèbes (DVD), qui soutient le projet depuis plusieurs années – et qui a travaillé pour Monsanto par le passé comme ingénieur agronome.
"Notre activité est cyclique. Si l'extension n'est pas réalisée, nous ne pourrons pasconditionner une partie importante des récoltes de semences prévues en septembre et octobre. C'est un énorme gâchis, déplore Yann Fichet. La décision du tribunal sur le fond est fermement attendue par tous.
Audrey Garric


La bataille du bio se joue dans les hypermarchés
Consommation lundi 10 juin 2013
Archive Philippe RENAULT/Ouest-France
Le marché français est le 3e au monde et la demande est en progression chez les consommateurs.Grandes enseignes ou réseaux spécialisés se disputent un créneau porteur.
Le bio, vent en poupe
Bien qu'en hausse, les ventes de produits alimentaires bio ne représentent toujours qu'une part infime des ventes globales d'alimentaire en France : 2,4 % à la fin de l'année 2012 (contre 1,3 % en 2007). Et pourtant, le marché français est le 3e au monde, derrière les États-Unis et l'Allemagne. Et sa progression, bien qu'un peu ralentie en 2012, est constante : l'an dernier, le marché a enregistré une croissance de 6,6 %, après deux années à +11 %.
« En dix ans, le secteur du bio en France - le nombre de producteurs, de distributeurs et les ventes - a été multiplié par deux », souligne la directrice de l'agence Bio, Élisabeth Mercier. Près de la moitié des achats (47 %) se font dans les enseignes de la grande distribution, 36 % dans les réseaux spécialisés (voirinfographie).
Concurrence aiguë
Dans ce contexte de forte croissance, la concurrence s'accroît entre les différents distributeurs. Chez Carrefour, Auchan, Leclerc, Système U, les linéaires consacrés au bio s'élargissent, comme les références des marques de distributeurs (MDD) bio. Et ces enseignes empruntent aux réseaux spécialisés, en proposant, par exemple, de la vente en vrac. Certains vont plus loin.

Monsanto et Ma santé : deux opposés pourtant bien liés

On le sait, les entreprises dites "biotechnologiques", aussi dites "industrialo-crimino-toxiques" ne se battent jamais pour un monopole ou un oligopole (source). Elles ne cherchent jamais à faire du lobbying concernant le contrôle des semences (source), et par dessus tout, ces entreprises sont bien évidemment là, pour notre plus grand bien en adéquation d'un souci accru de l'environnement. 
Non ! Elles ne sont surtout pas là pour leur profit ou des quelconques moyens de contrôle sur les populations ! (source) Loin de moi cette idée, bien évidemment...
Voilà que la toile a le plaisir de nous faire émerger ce nouveau graphique :
La collusion entre les grosses compagnies américaines et le gouvernement américain n'étant plus à demontrer, il est inquiétant de voir que Monsanto s'implante bien loin de sa terre natale, facilement, en Europe, sur ce bon vieux principe du libre marché :
- En Espagne
- En Italie
- En Suisse
- En Belgique
- En France...
En fait un peu partout...
Ayant déjà alarmé sur le comportement des majors des biotechnologies, qui sont aussi les majors du marché des pesticides, et leur impact environnemental sur les individus ou les insectes comme les abeilles, en préférant payer des dommages et intérêts après avoir engrangé moult bénéfices. D'ailleurs le court-termisme n'est-il pas le propre de l'entreprise du 21ème siècle ?
On verra dans 10 ans si l'on a fait les bons choix, le profit coule pour le moment, et de toute façon, qui pourrait vraiment stopper ces entreprises ?
Entreprises imbriquées profondément dans les différents systèmes de gouvernance :
- En infiltrant le gouvernement américain, Monsanto obtient une quasi immunité juridique avec leMonsanto Protection Act. Flirtant avec le pouvoir et les dérives contemporaines qui vont avec.
- En influençant le parlement européen pour qu'il en arrive à la criminalisation des semences non enregistrées pour nos agriculteurs (source), ces lobbies de l'ombre tendent à nous imposer des normes cyniques.
Il convient donc d'être, peut-être chacun à sa manière, un lanceur d'alerte sur les dangers que peuvent nous faire encourir ces entreprises. Qui, on le rappelle ont une éthique de sociopathe dans ce cas. (source)
En voulant contrôler l'alimentation de l'Humanité, ces entreprises prennent le choix de choisir qui elles nourriront et comment elles les nourrirront. Sans oublier qu'aujourd'hui, certaines entreprises peuvent avoir des étroits liens avec l'armée. En effet, qui ne nous dit pas que des semences Monsanto pourraient être programmées pour être défectueuses pendant une année sur tout un continent, dans un futur à moyen terme ? (voire même qu'un petit coup de HAARP pourrait précipiter les choses... (source), d'ailleurs... très mauvais printemps...)
Par exemple, en Europe, en 2050, "une cause inexpliquée aurait rendue les récoltes quasiment nulles, obligeant à piocher dans les réserves d'une quelconque matière première ou devant nous approvisionner à l'étranger. Par exemple, aux Etats-Unis ? Où la récolte aura été somptueuse ? Laissant le cour des matières premières, type céréales, s'envoler.
De toute façon, ne vous inquiétez pas, nos chers gouvernants ont déjà tout codifié dans le Codex Alimentarius.
De gentils technocrates ayant pris le soin d'aider nos amis politiques à élaborer encore tout un tas de normes et de procédés, capitalistico-humaniste probablement...
Et pendant ce temps là, on a toujours des centaines de millions de personnes qui meurent de faim, Monsanto ou pas... Les OGM qui devaient soi-disant résoudre le problème en sont loin...
Bien le bonjour chez vous.
René.

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