dimanche 26 février 2012

Salut, à Jean Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche, à l'élection présidentielle en France. Tu as raison, les autres n'arrivent même pas à nous faire rire.

Vous croyez qu'ils vont nous lâcher, mes chers quatre lecteurs, ceux qui veulent mettre le vivant pour en tirer du profit et, ceci au détriment de tous ceux qui veulent se nourrir de leur potager.
Par contre, dans l'article qui suit, on peut se demander qui "commande" dans l'Union Européenne puisque les "experts" introduisent toujours plus des cavaliers parlementaires.
Vous savez, ces alinéas dans les textes de lois qui échappent à la vigilance vu l'abondance de termes techniques des desdits textes.
Ces experts qui servent les intérêts d'industries pour moi sont des délinquants en col blanc qui savent très bien que les cavaliers parlementaires qu'ils dissimulent dans les textes vont à l'encontre de l'intérêt ou même de la santé des citoyens européens.
Autrement, ces industries feraient leur proposition au grand jour, ne croyez-vous pas mes quatre chers lecteurs ?
Et, que gagnent ces experts prêts à mettre notre santé en danger ?
Et, à quoi servent les élus européens, si, ils ne sont pas capables de nous protéger ?
Sont-ils complices ?
Ou sont-ils si mal payés qu'ils laissent passer ?
En tout cas, c'est ce que je comprends de cet article.

(source : Terraeco.net)

"ACTA : notre agriculture aussi dans le viseur ?

Et si le traité ACTA ne frappait pas que vos disques durs, mais aussi vos assiettes ? Avec ce texte, l'Europe pourrait bien déclarer la guerre à la contrefaçon du vivant.

Le traité ACTA, qui effraye depuis plusieurs semaines les défenseurs de l’Internet libre, pourrait bien menacer, dans certains cas, la liberté de semer de nos agriculteurs et l’économie des semenciers européens.
Certes, les mots « semences » ou « agriculture » n’apparaissent pas dans ACTA (Accord commercial anti-contrefaçon). Mais en y regardant de plus près, le texte entend protéger « tous les secteurs de la propriété intellectuelle qui font l’objet des sections 1 à 7 de la Partie II de l’Accord sur les "Aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce" (ADPIC), dont le brevet ».
Des plantes, des animaux ou les médicaments sont eux aussi sous brevet. Donc, a priori, aucune différence de traitement entre des sacs à main et des sachets de semences. C’est cette ambiguïté que dénonce Sandrine Bélier, députée d’Europe Ecologie - Les Verts (EELV) au Parlement européen. « Bien sûr, on pourrait nous dire que c’est de la science-fiction. Mais ACTA échappe aux règles démocratiques. Ce traité est négocié en secret depuis trois ans. Quand il a été signé le 26 janvier (par la Commission européenne et par l’exécutif de 22 pays, ndlr), les députés n’avaient toujours pas connaissance du texte. On a dû se battre pour la transparence. C’est pourquoi nous restons dans une vision floue. Nous n’avons aucune garantie. »
Des sanctions lourdes
Les sanctions prévues par ACTA sont : la saisie voire la destruction des produits contrefaits aux frontières ou des amendes et une révision des procédures judiciaires du pays si nécessaire. Des « mesures correctives » qui pourraient intervenir sur simple suspicion, très peu appliquées au vivant actuellement en Europe. Pour Etienne Wéry, avocat spécialiste de la propriété intellectuelle, on peut imaginer des situations similaires à celles que connaissent les Etats-Unis, où le brevet fait loi. « Le titulaire du brevet n’aura qu’à faire saisir la marchandise. C’est un système privé, très efficace. Monsanto par exemple envoie de nombreux inspecteurs dans les champs. Les sanctions sont énormes, la firme fait payer des dommages et intérêts très lourds à des agriculteurs. C’est un traité très en faveur de ceux qui font leur commerce sur la propriété intellectuelle », résume l’avocat.
ACTA ne concernerait qu’une minorité de ces semences agricoles, celles qui sont protégées par un brevet. Mais leur nombre est en constante hausse. En principe, dans l’Union européenne, la production et l’utilisation des semences sont protégées par un Certificat d’obtention végétale (COV). Plus souple que le brevet, il offre une certaine liberté aux semenciers et agriculteurs. Il permet ainsi à tout sélectionneur d’employer librement une variété protégée pour en créer une autre, une utilisation libre à titre expérimental sans production.
Quant à l’agriculteur, il peut - sous conditions restreintes - garder une partie de ses semences pour l’année suivante. Ce système, instauré en 1968, a contribué à freiner le monopole de grands groupes semenciers.
De plus en plus de fruits ou de légumes brevetés en Europe
Mais depuis une quinzaine d’années, la législation a complété le principe du COV. D’une part, avec les organismes génétiquement modifiés (OGM), dont la culture et l’expérimentation sont sans cesse en débat au sein de l’Union européenne. Ils sont bien sûr protégés par un brevet. Ensuite, par la directive 98/44, adoptée par l’UE en 1998 et qui protège toutes les inventions biotechnologiques. Breveter une variété est toujours interdit mais en revanche, un procédé de sélection ou un gène sont brevetables. Le gène peut être choisi parce qu’il est résistant à la sécheresse, par exemple. Autrement dit, le brevet n’est plus réservé aux OGM.
Conséquence : « Si un gène à l’intérieur d’une graine est breveté, c’est toute la graine qui est protégée par le droit. Les semences, les fruits, légumes issus de ces procédés brevetés le sont aussi », constate Anne-Charlotte Moy, juriste au sein du réseau Semences paysannes et d’Inf’OGM.
Pas moins de 1 800 brevets ont été accordés sur des plantes par l’Office européen des brevets (OEB), selon la coalition militante « No patents on seeds » [1]. Dans le domaine agricole, il s’agit essentiellement de légumes ou de fruits. Récemment, l’autorisation a été attribuée à des melons de la firme agrochimique Monsanto. A force de pétitions et d’invectives à l’initiative de « No patents on seeds », la grande Chambre des recours de l’OEB a néanmoins annulé plusieurs brevets, sur le brocoli par exemple.
Chaque année, près de 150 demandes de brevets parviennent à l’OEB, pour des plantes non génétiquement modifiées. (...)"

J'ai l'impression en fait que "ces experts" et certaines multinationales ou laboratoires pharmaceutiques nous envoient comme message, "Sataniquement votre !"
J'en rigole même pas tout seul, tellement, c'est pourri.
D'ailleurs, même les pays émergents qui ont tant souffert des diktats du FMI clament que l'Europe n'en fait pas assez.
Et, que nous proposent-ils ?
De passer par le FMI, quitte à le refinancer !

(source : AFP, 26/02/2012)

"Le G20 réuni à Mexico devrait lancer dimanche à l'Europe un appel à la fermeté face à la crise de la dette publique, même si les tensions sur les marchés financiers se sont relâchées.
Les ministres des Finances et banquiers centraux de ce groupe de pays riches et émergents se sont retrouvés lors d'un dîner samedi. Ils ont prévu de publier une déclaration finale à 16H30 (22H30 GMT).
Selon un responsable d'une délégation non européenne, le G20 cherchait dans la nuit de samedi à dimanche un bon équilibre pour exhorter la zone euro à se doter de moyens financiers puissants, sans se montrer trop pressant à son égard.
D'après cette source, le communiqué pourrait affirmer que si les Européens répondent aux exigences de leurs partenaires, alors le reste du monde contribuerait davantage aux ressources du Fonds monétaire international, comme ils le souhaitent.
Le leitmotiv des ministres des Finances ces derniers mois a été le "pare-feu" dont est censée se doter la zone euro. Celui-ci doit éviter une nouvelle propagation de la crise de la dette, à un moment où des économies aussi grandes que l'Italie et l'Espagne plongent en récession. (...)"

Décidément, les pays émergents ne sont plus ce qu'ils étaient.
Mais, il faut dire que lorsqu'eux même étaient en proie au FMI, les pays européens ne leur ont pas fait de cadeaux et les ont renvoyé au.....FMI.
Juste retour des choses en quelque sorte.
Et, concernant l'agriculture, on ne doit pas compter sur eux, vu que l'Argentine et le Brésil sont des grands pourvoyeurs de graines OGM.
Et, que leur réussite économique en dépend de la même façon que le pétrole pour l'Arabie Saoudite.
Ce qui pour le Brésil justifie l'éradication de la forêt amazionnienne.
Mais, après tout, ils sont chez eux.
La preuve, le gouvernement brésilien ne fait rien contre les propriétaires qui utilisent les services de tueurs à gages pour liquider les militants du mouvement des sans terre.
Mais, passons et attendant le moment où ses productions, de trop se développer, subiront une baisse des prix suffisante pour remettre en cause le modèle de développement.
Mais, passons.
Parce qu'en Ethiopie, à cause de la construction d'un barrage qui détiendra lui aussi le record du plus grand barrage du monde, comme au Brésil, les populations locales sont vouées au final à l'extinction.

(source : Survival International)

"Survival révèle de graves violations de droits de l’homme en Ethiopie 22 Février

Survival International découvre de nouvelles preuves choquantes d’abus de droits de l’homme commis à l’encontre des tribus de la vallée de l’Omo, au moment où s’intensifient les efforts du gouvernement pour développer son programme de plantations de canne à sucre.
Les bulldozers rasent les terres et détruisent les villages à proximité d’un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, forçant les communautés locales à abandonner leur mode de vie pastoral.
Un lourd climat de frayeur règne, alimenté par une violence grandissante à l’encontre des tribus de l’Omo : de nombreux cas de brutalités, viols et arrestations ont été signalés. Les familles sont contraintes par le gouvernement de vendre leur bétail. Comme le dit un habitant de la vallée : ‘Mon bétail c’est ma fortune et mon compte en banque c’est mon bétail’.
Aussi récemment qu’en janvier dernier, Survival apprenait que trois Bodi avaient été frappés à mort dans une prison éthiopienne.
Survival détient des photos exclusives d’une route en cours de construction traversant le territoire des tribus qui facilitera l’accès aux sites détruits au bulldozer.
Un Mursi a déploré : ‘Le gouvernement installe des plantations de canne à sucre sur ma terre. Quand vous les verrez, vous en pleurerez – il n’y a désormais plus de brousse dans la vallée de l’Omo’.
Deux instances des Nations-Unies ont déjà demandé à l’Ethiopie de fournir des preuves attestant que les tribus ont été consultées et que les projets de développement actuels n’affectent pas les régions classées au patrimoine mondial. Cependant, l’Ethiopie a ignoré ces appels.
Survival a également reçu des rapports inquiétants selon lesquels l’Ethiopie aurait amorcé son programme de ‘villagisation’, un processus de relocalisation forcée des tribus de la vallée de l’Omo.
Il a été donné un an aux communautés pour se reloger dans le cadre d’un programme similaire à celui qu’a récemment dénoncé Human Rights Watch dans la région de Gambella, à l’ouest de l’Ethiopie.
Un Mursi a expliqué à Survival : ‘Elles (les autorités gouvernementales) sont venues, ont pris notre terre et nous ont dit qu’elles voulaient déporter tous les habitants de la vallée de l’Omo dans un lieu unique qui ressemble à un camp’.
Survival International a déclaré aujourd’hui : ‘Le gouvernement éthiopien est responsable de certaines des plus flagrantes et des plus criminelles violations des droits de l’homme que nous ayons connues ces dernières années. En invoquant le ‘développement’ pour justifier la spoliation des terres indigènes, il espère se dédouaner de telles atrocités. Les investisseurs nationaux et privés seront les seuls à bénéficier de la liquidation des terres de la vallée de l’Omo alors que des tribus autosuffisantes sont confrontées à la destruction’."

Et, voilà, mes chers quatre lecteurs, sauf que si, nous ne sommes pas capables de nous défendre chez nous contre les abus des marchés financiers, comment pourrions-nous leur porter secours ?
Et, ce n'est pas le candidat socialiste qui nous aidera. Il est un peu trop notable à mon avis, pas marrant pour un sou et malgré ses discours, il ne fera rien contre les marchés financiers.
Demandez à ses lieutenants, eux même ancien lieutenants de strauss kahn, celui qui à la tête du FMI a contribué à mettre le peuple grec à genoux.
A bientôt.
René.

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