mardi 14 février 2012

Salut aux candidats bouffons de notre élection présidentielle, vous nous avez bien fait rire !

Bon, mes quatre chers lecteurs, mon tuyau d'arrivée d'eau vient d'exploser avec l'eau gelée qui justement à dégeler un peu trop brutalement. Plus de bain avant.....qu'on puisse payer la facture.
En attendant, je me pose la question, "Est-ce cela le monde de demain ?"
La disparition programmée de la forêt amazonienne et l'extinction violente des derniers indiens de la région. Tout cela pourquoi ?
Pour les arbres précieux dont se nourrissent nos industries ?
Pour augmenter les surfaces cultivables de cannes à sucre et de soja Mosanto ?
Va-t-on laisser mourir le peuple du chef Raoni ?
La présidente brésilienne me paraît être une piètre écologiste.
Les colons sauvages sont soutenus par des policiers. Eh, oui, si, le Brésil payait mieux ses policiers, ils seraient peut-être moins tenté de se faire du fric comme tueurs à gages ou mercenaires.
Car, si, ces individus veulent éviter une réaction internationale, ils doivent faire vite, c'est-à-dire, tuer un maximum d'indiens en un minimum de temps.
La maxime américaine est toujours valable, "Un bon indien est un indien mort !"

(source : Libération, Dimanche dernier)

"Brésil : le chef indien Raoni lance un cri d'alarme sur le sort de son peuple.

Le chef indien brésilien Raoni, connu dans le monde entier pour son combat en vue de défendre la forêt amazonienne, a lancé un cri d'alarme sur la situation extrêmement préoccupante en ce moment sur son territoire afin d'éviter un bain de sang. ( © AFP Alain Jocard)

Cet appel a été rendu public dimanche par l'association Planète Amazone de défense de l'environnement et des Indiens.
Dans un communiqué adressé aux médias, Planète Amazone, rend compte de "graves incidents survenus sur les territoires ancestraux des kayapo (dans l'Etat amazonien du Mato Grosso) et de leur chef Raoni occupés illégalement par des colons armés soutenus par des éléments d'une police corrompue".
Un Indien a été passé à tabac il y a deux jours, une camionnette des Indiens brûlée par les colons, et "les guerriers de Raoni se regroupent par centaines afin de chasser les intrus", selon le communiqué.
"Le choc risque d'être sanglant et personne ne fait rien. Nous craignons pour la vie de Raoni et des siens", affirme Planète Amazone qui espère "inciter le gouvernement brésilien à prendre des mesures" pour effectuer le bornage effectif de la réserve indigène de Raoni, 180.000 km2 dans le Xingu.
"Je reste combatif (...) Depuis si longtemps je demande aux gouvernements successifs de régulariser cette situation, mais, malgré les promesses, ils ne m'ont pas écouté (...) Ne laissez pas mon peuple être expulsé de ses terres", exhorte le cacique octogénaire Raoni, rendu célèbre par le soutien que lui a apporté le chanteur anglais Sting en 1989.
Arborant toujours une coiffe de plumes jaunes et noires et son impressionnant labret (disque en bois) dans la lèvre, Raoni est d'autre part un farouche opposant à la construction du barrage géant de Belo Monte en Amazonie.
En dépit d'une campagne des écologistes et des Indiens, soutenue par le réalisateur d'"Avatar", James Cameron, le Brésil a donné son feu vert le 1er juin dernier aux travaux destinés à ériger le troisième barrage le plus grand du monde, sur le Rio Xingu.
Selon les chiffres officiels, cet ouvrage, qui doit être terminé en 2019, inondera une zone de 500 km2 dans l'ouest de l'Etat amazonien du Para, et requerra le déplacement de 16.000 personnes."

Et, oui, nous sommes plongés dans la crise, la Grèce flambe, la troïka (CEE, BCE, FMI, plus le couple sarko-angela merkel) nous promettent, non pas des sacrifices, mais, du sang et des larmes.
D'ailleurs, je me demande qu'est-ce qui permet à Merkel de se mêler des élections présidentielles en France. Elle se mêle déjà de la vie des grecs qui apprécient beaucoup, maintenant, elle veut nous imposer son candidat.
Qu'est-ce qu'il se passe, "Coucou, revoilà, la domination allemande !"
Ach, Teuton ! Ils sont passés par ici, ils repasserons par là.
Mais, non, je plaisante, car les travailleurs allemands souffrent autant que nous et ce n'est pas la croissance de leur pays qui aide à améliorer leur condition.
Alors, si, la croissance n'aide pas à améliorer les conditions du peuple allemand, à quoi sert-elle ?
A conforter la classe dirigeante et aisées ?
Donc, la croissance ne signifie plus, plus de justice sociale. En fait, dans leur discours, ils nous racontent encore et toujours des mensonges.
Comme candidat socialiste, Hollande qui prend rendez-vous dans un restaurant fort connu avec bernard henry lévy, le foudre de guerre de sarko pour la Libye.
Que va-t-il faire avec ce personnage sulfureux ?
De toute façon, nos politiques n'ont plus aucune éthique.
En tout cas, le tandem sarko et merkel ont préparé aux peuples européens des lendemain qui ne chantent pas et qui annoncent des réductions de salaires, des baisses d'effectifs dans le public, une baisse des remboursements de la sécurité sociale, des soins et des écoles sous dotées, etc, etc, faites-vous même la liste mes quatre chers lecteurs.
Et, pourquoi ?
Parce que aucun état européen de faible niveau économique ne pourra tenir le deal. Ce qui annonce d'avance dans ces pays, la destruction des politiques publiques et la liquidation des entreprises publiques. Tout cela, évidemment, au bénéfice des spéculateurs du marché.
En fait, ils sont en train de restructurer l'Europe en la découpant par tranches pour la mise en vente, exactement comme, cela se fait pour une entreprise rachetée par un fond spéculatif. Pas plus, pas moins.
Et, que sommes-nous là dedans ? RIEN !

(source : les Echos, 30/01)

"Accord européen sur le nouveau traité budgétaire

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sont parvenus à un accord lundi soir sur le nouveau pacte budgétaire qui doit contrôler plus étroitement les finances publiques de tous les membres du bloc communautaire, excepté la Grande-Bretagne, ont dit deux diplomates.
Les dirigeants européens s'étaient entendus le 9 décembre dernier sur ce pacte, qui limitera à 0,5% leurs déficits primaires annuels sur l'ensemble du cycle économique et prévoit des sanctions automatiques pour les pays dont le déficit passerait la barre des 3% de Produit intérieur brut (PIB).
"Un accord a été trouvé sur le pacte budgétaire", a dit l'un des diplomates.
Il a expliqué que le dernier obstacle politique - la question des pays qui seront invités à participer aux sommets des dirigeants de la zone euro - a été franchi après qu'un compromis a été trouvé avec la Pologne, qui conditionnait sa signature du texte à ces invitations."

Et, en attendant, la sphère spéculative continue à spéculer annonçant, par exemple pour Tahiti qui a le record de l'électricité la plus chère au monde, car issue du pétrole, des factures plus élevées encore. Et, pour les automobilistes des coûts à la pompe en hausse.
Evidemment, vous comprenez bien que ce ne sont pas les coûts de production qui sont en jeux, mais, le simple jeu de la spéculation internationale qui vient vous piquer dans votre porte monnaie.
Après, sarko nous parlera des coûts de production.

(source : blogfinance)

"Pétrole : le cours dopé par Grèce et Iran
Le cours du pétrole a achevé la journée de lundi en hausse à New-York, dopé par la crise financière et sociale qui sévit actuellement en Grèce, les tensions géopolitiques liées à l'Iran incitant parallèlement les investisseurs à se tourner vers le brut.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars aura ainsi grimpé de 2,24 dollars dans la journée par rapport à la clôture de vendredi, s'échangeant désormais à 100,91 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Parallèlement, à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance terminait à 117,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), progressant de 62 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A noter, que quelques minutes à la clôture à New York, les échanges de brut new-yorkais sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX) ont été suspendus, pour des raisons techniques nous dit-on, l'événement perturbant la fin des transactions de certains contrats à terme.
Alors que le baril s'échangeait à 100,39 dollars avant cette suspension, progressant de 1,72 dollar, le cours a par la suite bondi à la reprise des échanges.
La plupart des analystes estiment que cette hausse est liée au vote du parlement grec en faveur des mesures d'austérité, ainsi qu'aux tensions accrues après des attaques contre les employés des ambassades israéliennes en Géorgie et en Inde.
Précisons en effet que deux attentats ont visé lundi le personnel des ambassades d'Israël à New Delhi et Tbilissi. Le Premier ministre israélien y voit la main armée de l'Iran, accusation démentie par Téhéran.
A noter également que suite aux sanctions européennes récemment décidées en guise de rétorsion contre la politique nucléaire iranienne, des opérateurs se voient désormais dans l'impossibilité d'acheminer leurs tankers dans les ports iraniens, aucune compagnie n'acceptant d'assurer leurs cargaisons."

Et, voilà, mes quatre chers lecteurs, tant que nous ne nous lèverons pas par millions, que dis-je par centaine de millions en même temps à travers la planète, nous serons les cocus de l'histoire.
A bientôt.
René.

PS : source : basta !)

P"ESTICIDES ET SANTÉ
Au Nicaragua, la canne à sucre tue les ouvriers à petit feu
PAR NOLWENN WEILER (12 JUILLET 2010)

Face aux ravages que provoquent les pesticides sur la santé des ouvriers de l’industrie sucrière au Nicaragua, un mouvement social, emmené par une femme, Carmen Rios, se bat pour la reconnaissance des maladies professionnelles et l’indemnisation des victimes.

« DDT », « Paraquat »... Ces noms barbares font partie du panel de pesticides abondamment déversés chaque année sur les plantations nicaraguayennes de canne à sucre, dans la région de Chichigalpa, à l’ouest du pays. Les 3.000 ouvriers qui y travaillent - jusqu’à 7.000 au moment de la récolte - ne prennent évidemment aucune précaution pour épandre ces produits miraculeux, qui tuent les mauvaises herbes, les insectes ravageurs, et font pousser la canne plus vite. Ils boivent l’eau des rivières, complètement infectée, se lavent dedans, cuisinent avec... sans s’inquiéter.

« Je me souviens simplement que maman nous disait de rentrer dans la maison quand ils épandaient les pesticides par avion », témoigne Carmen Rios, porte-parole d’anciens travailleurs de la canne à sucre, aujourd’hui atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC). De passage en Aquitaine, à l’occasion de l’université d’été du CRID (Centre de recherche et d’information sur le développement) , elle rappelle que les victimes ne sont pas toutes d’anciens travailleurs : « Moi, par exemple, je souffre d’IRC alors que je n’ai jamais mis les pieds dans la plantation. C’est par l’eau, que j’ai été contaminée. »

Une douleur insupportable

C’est la variation du taux de créatinine, une molécule normalement éliminée par les reins et sur laquelle les pesticides ont une influence certaine, qui définit l’état d’IRC. Silencieuse pendant longtemps, cette maladie a des effets de plus en plus ravageurs. « Au début, il y a la fièvre, les maux de ventre, l’hypertension, les maux de tête, des douleurs intenses dans les os, les oublis, explique Carmen Rios. Et puis les douleurs deviennent de plus en plus insistantes et intolérables. » Une personne malade, citée par Peuples solidaires dans son appel à la solidarité avec ces anciens travailleurs, rapporte qu’en phase terminale, « la douleur est si intense, c’est comme si tous les os de votre corps étaient brisés. C’est une mort horrible, une douleur insupportable. » Depuis que le recensement des personnes atteintes d’IRC a commencé en 2000, plus de 3.000 personnes sont mortes. 8.000 ont été déclarées malades.

A force de combat, le mouvement emmené par Carmen Rios obtient en 2004 l’inscription dans le code du travail de l’IRC comme maladie professionnelle. Grâce à quoi 5.400 personnes touchent aujourd’hui 80 euros de pension par mois. « Pour les autres, nous avons diverses tracasseries administratives, notamment avec la sécurité sociale, détaille Carmen Rios. Mais cela devrait se résoudre. Nous souhaitons, en plus, percevoir une indemnisation de l’entreprise qui exploite la canne à sucre et qui est l’une des plus puissantes et des plus riches du pays. » C’est la « Sugar Estates Ltd. » qui gère la sucrerie de Chichigalpa, propriété du Groupe Pellas, qui possède des banques, des usines ou des plantations dans toute l’Amérique centrale et en Floride.

« On ne connaît les ouvriers que par leur numéro »

Pour faire pression sur Pellas, les anciens travailleurs ont marché sur Managua en mars 2009. Et ont décidé d’y rester. Ils sont plus de 300 à camper depuis plus d’un an au pied de la cathédrale, à 600 mètres du siège de l’entreprise. « Nous y allons tous les jours, poursuit Carmen Rios. Tous les matins, nous restons une à deux heures devant le siège, puis nous repartons. Un compagnon égrène les noms de ceux et celles qui sont décédés, en rappelant, à chaque fois, le numéro sous lequel ils étaient enregistrés par l’entreprise. Parce que, chez Pellas, on ne connaît les ouvriers que par leur numéro. »

Jusqu’à quand tiendront-ils le coup ? Dans les rues de Managua, recouvertes de poussière les jours de grande chaleur, les pieds dans la boue quand la pluie se met à tomber, régulièrement harcelés, voire frappés, par la police... « Nous resterons tant que nous n’aurons pas obtenu gain de cause, assure Carmen Rios. Nous voulons être, chacun, indemnisés. Nous réclamons aussi la fin de la consommation de pesticides et la plantation d’arbres dans nos régions désolées par les plantations de canne à sucre. » Un mouvement de boycott du Rhum national produit par Pellas, Flor de cana, a été lancé par un groupe d’étudiants. S’il est suivi, cela pourrait encourager la multinationale à prendre enfin en compte la santé des ouvriers qu’elle emploie."

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