mercredi 7 avril 2010

Salut et vive la France solidaire !

Bon, que vous dire aujourd'hui ? Rien, car, je vais faire court. Simplement deux choses, l'une au sujet de la dérive du nord climatique qui perturber le fonctionnement du champ magnétique. Ce qui va rendre difficile le repérage et la communication de tous les malins qui veulent exploiter ce qui git au en dessous de la calotte glacière. Ensuite, parler de cette Ogm d'origine européenne, qui, elle, ne connaît plus de réticence de la communauté européenne. A mon avis, les states devraient porter plainte devant l'OMC.

(source : Sciences et avenir.fr

D'étranges mouvements agitent le noyau terrestre.

Inexorablement, le pôle nord magnétique dérive vers la Sibérie. « Cette dérive, qui s'est accélérée dans les années 1990 pour atteindre près de 55 km par an aujourd'hui, est une des conséquences des mouvements du noyau », explique Arnaud Chulliat, de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP). Pour déterminer ces mouvements et mieux comprendre cette mystérieuse dérive, une équipe japonaise a fait tourner l'un des plus puissants ordinateurs dédié aux sciences de la Terre, le Earth Simulator. Selon Nature (11 février), elle est ainsi parvenue à simuler les mouvements du noyau liquide de la Terre avec une précision 100 fois meilleure qu'avant, décrivant des phénomènes inédits : panaches en feuillets, jets s'élançant depuis le centre du globe... Autant de mouvements qui ne ressemblent à rien de ce que l'on avait prédit jusqu'alors ! Ces données laissent perplexes ceux qui tentent de comprendre le fonctionnement du champ magnétique : « Certains mouvements du noyau prévus par la simulation japonaise devraient provoquer des anomalies magnétiques mesurables à la surface de la Terre, souligne Julien Aubert, de l'IPGP. Or il n'y en a aucune trace dans les cartes déjà établies. »

Azar Khalatbari

(source : idem)

L'Europe hérite de la patate chaude.

La Commission européenne a autorisé la culture commerciale de la pomme de terre génétiquement modifiée de BASF, Amflora. C'est la première pomme de terre OGM d'Europe. L'Allemagne et la République tchèque en planteront dès le mois avril, les Pays-Bas et la Suède l'an prochain. Les industriels français ne sont pas intéressés. Pour l'instant. De quoi ce tubercule est-il constitué ? Un gène a été introduit dans Amflora pour inhiber la production d'amylose, un amidon naturel, au profit de qui intéresse les papetiers et les cimentiers. Elle contient aussi un gène de résistance à deux antibiotiques, la kanamycine et la néomycine. Ce gène, dit nptII, est utilisé comme « marqueur » pour sélectionner les lignées : seuls les plans survivant à la présence de ces antibiotiques, et contenant le gène de l'amidon, sont retenus.
Problème : le gène nptII peut-il être transmis aux bactéries du sol et les rendre résistantes aux antibiotiques ? Le risque serait« infime » selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) qui juge aussi improbables des effets nocifs sur la santé humaine et sur l'environnement. La résistance à ce gène aurait en effet déjà été détectée dans les sols et les intestins de l'homme et d'animaux. « S'il y a transfert, ce sera comme d'ajouter un grain de sable à la dune du Pilat », commente Pascal Simonet, de l'Ecole centrale de Lyon.
L'avis de l 'AESA est-il crédible ? s'interrogent les ONG qui soulignent ses liens avec les semenciers. Pourtant, une directive européenne prévoit l'élimination de tels marqueurs pour éviter l'éventuelle émergence d'une résistance bactérienne. Mais le dépôt du dossier Amflora est antérieur à sa mise en application... Pour trancher, la France a saisi son Haut Comité des biotechnologies qui devrait rendre son avis début mai. En attendant, trois autres OGM, des maïs, pourraient, eux aussi, recevoir l'autorisation de mise en culture.

Rachel Mulot

A bientôt.
René.

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