mardi 28 avril 2009

"Si en bâtissant on écoutait les avis de tous le monde, le toit ne serait jamais posé". Proverbe Mongol. Se dit Sarko en se regardant dans la glace.

Salut à toutes les techniciens de surface, vous allez avoir du boulot.

En effet, maintenant, il va falloir nettoyer l'espace qui est devenu une poubelle. En plus, il est devenu dangereux avec tous les débris de fusées, de satellites et j'en passe et des meilleurs.
Donc, résumons, il y a des poubelles sur l'Everest et il y a des poubelles dans l'espace qui tournent dans tous les sens.
A quand les poubelles sur Mars ?
Moi, qui pensait qu'il n'y avait que les français pour balancer des papiers dans les rues, maintenant tout le monde s'y met.
Mais, que faut-il faire pour éduquer les citoyens du monde ?
Serons nous obligé d'étendre le champ des techniciens de surface (éboueurs pour ceux qui ne connaissent pas le terme) en en faisant des alpinistes et des cosmonautes ?
La question se pose sérieusement, ne croyez-vous pas mes trois chers lecteurs ?
Et, pour parler de poubelles, je vous soumets ce papier de Sciences et Avenir du mois de mai 2008, p37.

"Les télés britanniques meurent dans les décharges d'Alaba.
Où sont les vieilles télés que l'on dépose dans les centres de recyclage britanniques ?
Directement au Nigéria, répondent l'Ong Greenpeace et le quotidien anglais, The Independent. Pour le prouver, un poste a été muni d'une puce électronique qui a permi de suivre l'appareil jusqu'à la décharge d'Alaba, dans la banlieue de Lagos. Il avait abouti au mépris de tous les règlements européens interdisant l'exportation de ces déchets".

Bon, ça, on le savait que l'Afrique sert de poubelles pour divers déchets dont chimiques pour l'Europe.
Après tout, comme disait Sarko, les africains ne sont pas encore des hommes debouts. Du coup, on peut leur balancer toutes les saloperies engendrées par nos industries.
Bon, à part ça, un extrait trouvé dans les échos de ce jour, p4 aux sujets des abus bancaires aux States.

"Devant la colère grandissante des consommateurs qui subissent des hausses de charges et de taux d'intérêt sur leurs cartes de crédit, la Maison Blanche est venue en renfort pour soutenir une nouvelle législation qui doit diminuer les pratiques abusives.
(...)Cette nouvelle législation arrive à un moment délicat pour les fournisseurs de cartes de crédit, dont le taux de défaut ne cesse de progresser avec la récession. Il aurait atteint 5,56% à la fin du quatrième trimestre 2008. En réponse, ceux-ci ont durci leurs conditions en abaissant les lignes de crédit ou en augmentant les taux d'intérêt alors même que leurs clients n'ont pas forcément de comportements délictueux. Entre mars 2007 et février 2008, 70 millions de détenteurs de cartes de crédit ont ainsi vu leurs charges augmenter, rapportant 10 milliards de dollars supplémentaire à l'industrie.
Hausses de taux surprises.
Les américains sont particulièrement sensibles à ces ajustements car ils détiennent en moyenne 7 cartes de crédit par personne, avec, selon Credicard.com, une dette moyenne par foyer qui s'élevait 10 679 dollars à la fin 2008.
Profitant de leur impopularité grandissante, Barack Obama a réunit la semaine dernière à la Maison Blanche les dirigeants des principaux prestataires pour leur donner ses consignes.
"Nous devons créer un équilibre qui assure la disponibilité du crédit, des profits raisonnables pour les prestataires, mais, d'un façon qui soit responsable afin que les consommateurs ne se retrouvent pas dans une mauvaise situation qu'ils n'avaient pas anticipée".

Et,en France, le gouvernement fait quoi ?
Il compte les mouches qui s'accumulent sur les cadavres des victimes des banques.
Voilà, ce qu'il fait.
En Australie, le gouvernement a négocié avec les banques pour que les salariés licenciés obtiennent un an de délai pour faire face à leurs mensualités, si ils ont emprunté pour l'achat d'un logement ou d'une voiture. Un an pour respirer et retrouver un boulot.
Aux Etats-Unis, Barack Obama oblige les banques à revoir les bénéfices indues qu'ils pompent sur les comptes courants.
Et, en France ?
Rien, que dalle !
Le gouvernement laisse les banques nous tondre la laine sur le dos !
Ah, si, il parle de refonder le capitalisme alors que tous les acteurs de la finance n'ont en rien à foutre !
Où sont donc les fameux conseillers de Sarko !
Ils jouent à la pelote basque ou quoi ?
En tout cas, ils sont tous autistes. Alors, mères célibataires, retraités, chômeurs, diplômés sans avenir, nous devons tous être présents le vendredi 1er mai pour dire notre colère et cracher notre désespoir.
Tous ensemble, même si nous n'avons pas d'opinion politique. Car, notre pouvoir d'achat n'exprime que la réalité de notre état.
Et, n'oubliez pas, manifestez, même dans le plus petit village de France en posant un acte de présence devant votre mairie. Et, pourquoi pas, avec un coup de rouge à boire pour rendre cet acte plus conviviale.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse à vos songes du temps présent.
A bientôt.
René.

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