mardi 7 avril 2009

"Que faire quand le danger vient de là où l'on a l'habitude de se réfugier ?" Proverbe Maure. Sans doute parle-t-il de notre gouvernement qui exclut.

Salut aux prophètes de l'économie de marché. Oups ! Il y a eu un couac dans la mécanique.

Alors, il paraît que les pirates somaliens continuent à faire participer la marine marchande internationale à l'économie locale.
Qu'ils sont méchants, ces gens là.
Eux, disent qu'ils ne sont que de pauvres pêcheurs car les flottes de pêche internationales ont lessivé les réserves pélagiques.
Et, qu'en conséquence, ils ne peuvent plus nourrir leurs nombreuses familles. Nombreuses parce qu'ils ne connaissent pas la pilule.
Donc, ils ont décidé de se nourrir sur la bête.
Alors, voyons que faut-il faire pour les dissuader de hisser le drapeau à tête de mort ?
Simple, il faut faire comme le théorise la guerre révolutionnaire de nos anciens combattants d'algérie, il faut enlever l'eau au poisson.
Dans le cas présent, l'eau, c'est les bateaux.
Il faut donc détruire les embarcations qu'utilisent les pirates somaliens en les bombardant dans leur port d'attache.
Bon, vous me direz que cela pourrait être considéré comme un acte de guerre par la Somalie. Mais, comme, le gouvernement somalien ne peut agir, il faut certainement agir à sa place.
En tout cas, il faut agir si les compagnies maritimes ne veulent pas que leur assurance n'atteignent des sommets qui puisse gréver les prix des marchandises à l'arrivée et augmenter l'inflation dans les pays destinataires.
Donc, une action de ce type servirait tout le monde puisque même les cargos saoudiens sont visés.
Car, mes chers amis, sans bateaux, il n'y a plus de pirates. Et, ça, c'est une vérité de la Palisse.
Et, à part ça, que se passe-t-il dans le monde ?
Eh, bien, Obama a fait un discours remarqué en Turquie. Il tient absolument à nous balancer la Turquie dans l'Europe.
Si, il en est ainsi, je pose une condition. Que la Turquie rende Sainte Sophie à la chrétienté !
Mais, non, je plaisante ! C'est de la blague.
En tout cas, il y a une chose qu'Obama a oublié de citer, c'est la volonté des intégristes musulmans d'éradiquer les chrétiens de Turquie. Volonté qui se vérifie d'ailleurs souvent dans ce pays .
Alors, quoi, faut-il pour faire plaisir à Obama, introduire le loup dans la bergerie ?
Un partenariat privilégié ne se suffit-il pas à lui même ?
Mais, laissons Obama à ses errances politico-stratégiques même si je salue son intervention en faveur du peuple kurde.
Néanmoins, il faudrait qu'il veille à ne pas chercher à imposer sa volonté propre parce qu'en face, il va rencontrer notre président national qui est dans la même posture.
Et, ça risque de faire des vagues, genre tsunami.
En attendant, en Nouvelle Calédonie dont le lagon a été classé site protégé par l'Unesco, l'exploitation des mines de nickel commence à révéler le visage qu'elle laissera une fois terminée ladite exploitation.

"Un article des trop fameuses Nouvelles Calédoniennes de ce jour.
Plus de 3 000 poissons morts à Goro
Alors que la liste des conséquences écologiques s’allonge après la fuite d’acide sulfurique à Vale Inco, les associations de protection de l’environnement réfléchissent à des actions et les syndicats mettent la pression.

Après la réaction chimique, voici l’épidermique. Accidentellement déversés dans la nature mercredi à Vale Inco, les milliers de litres d’acide sulfurique, concentré à 98 %, suscitent une véritable ébullition. Tous azimuts. Et ce, alors que le tableau noir des conséquences écologiques se remplit : plus de 3 000 poissons morts ont été à ce jour ramassés dans le creek de la baie Nord, cours d’eau traditionnellement riche en espèces. La présence d’animaux endémiques à nageoires parmi les cadavres, est crainte ; le risque est fortement élevé. L’affaire peut ainsi prendre une dimension juridique supérieure, surtout après la récente adoption du code de l’environnement de la province Sud. Chargé de l’expertise, le cabinet Erbio doit remettre son premier rapport de constats dans quelques jours, d’ici la fin de semaine.
Tout naturellement, l’histoire hérisse le poil des associations de protection de l’environnement. Le groupe Ensemble pour la planète, auteur d’un recours en annulation de l’arrêté ICPE devant le tribunal administratif le 23 janvier dernier, se réunissait hier soir en conseil d’administration. Rencontre au cours de laquelle ont été abordés le chapitre de l’accident à Vale Inco Nouvelle-Calédonie, et de fait, les éventuelles suites données par le mouvement écologiste. De même, après avoir déposé ce week-end auprès de la gendarmerie une plainte contre l’industriel pour « dégradation par pollution chimique d’un milieu naturel », le Codefsud réfléchit lui aussi actuellement à une quelconque formule de contestation. Par ailleurs, selon des milieux proches de la baie de Prony, des habitants de l’île Ouen souhaiteraient intenter une action en justice. Du moins, le principe serait aujourd’hui étudié.

Plus de 3 000 poissons morts ont été à ce jour ramassés

Pied de nez de l’actualité, demain mercredi, doit se tenir l’assemblée constitutive de l’Oeil (Observation et information sur l’environnement dans le Sud). Organisation cherchant notamment à améliorer les indicateurs et les réseaux de surveillance, dont le mineur Vale Inco Nouvelle-Calédonie sera membre, aux côtés de la province, de la commune de Yaté, de Prony Energies ou encore de WWF. Hasard du calendrier bis, la filiale du géant brésilien remettra ce même jour son rapport relatif au grave événement de la semaine passée. La Maison bleue avait en effet prononcé un arrêté suspendant la production d’acide. Décision abrogée que lorsque Vale Inco aura répondu à une série de mesures. A savoir la remise de ses installations en conformité dans un délai de quatre jours, l’évaluation des causes de l’accident tant en termes techniques qu’opérationnels et le bilan des conséquences immédiates et à long terme sur le milieu environnemental... Posé hier devant le siège de l’industriel à Nouméa, le syndicat Soenc Nickel épaulé de la CSTNC et de l’USTKE, veut visiblement connaître la vérité sur le couac de mercredi sur le site de l’ex-Goro.

Yann Mainguet

Une lourde question plane : comment Vale Inco Nouvelle-Calédonie a-t-elle pu réaliser des essais alors que le dispositif de sécurité n’était pas encore opérationnel ?"

Et, ce n'est pas tout concernant Vale Inco Nouvelle Calédonie. Un autre article de ce journal nous révèle que cette société va même jusqu'au Vanatu polluer les lagons des îles pour optimiser son exploitation en Nouvelle Calédonie.

"Du calcaire ni-vanuatu pour la Calédonie
10 000 mètres cubes de calcaire seront exportés aux alentours de juillet avec l’aval du Premier ministre du Vanuatu, Edward Natapei. Selon, Norbert Sumsum, président du Conseil d’administration de Suru Enterprise Limited, cette première exportation devrait permettre à Vale Inco de tester l’effet du calcaire du Vanuatu sur l’acide contenu dans les déchets du nickel. Des études effectuées sur le calcaire dans différentes îles du Vanuatu ont révélé que le calcaire de l’île de Pentecôte est le meilleur et contiendrait 99 % de calcium de carbone qui sert à neutraliser de l’acide. Goro Nickel aurait besoin de plusieurs centaines de milliers de tonnes de calcaire pour son usine calédonienne".

Alors, à quand les paradis perdus des îles du Pacifique.
Et, les populations locales dans cette histoire, vont-elles finir par ingurgiter du poisson pollué comme les pêcheurs du Gange en Inde ?
Mais, mon dieu, que fait le gouvernement français, à part pratiquer dans ce territoire une politique de peuplement contre le peuple kanak ?
Ah, au fait, il paraît que Benetton a des problèmes concernant ses ventes. Alors, je persiste et signe, n'achetez plus ses produits et écrivez leur pour qu'il rende des terres aux indiens Mapuche. Même, si nous pouvons peu, tentons au moins cela pour qu'ils ne disparaissent pas au prétexte que Benetton leur vole leur terre en Argentine.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse songeur de ce que nous devons faire le premier mai pour faire comprendre à ce gouvernement autiste que, "Il y en a marre !"
A bientôt.
René.

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