mercredi 26 novembre 2008

"Sous la burka se trouve de quoi remplir les mains d'un honnête barbu". Proverbe taliban généré par un gros blagueur.

Salut à tous ceux qui n'ont plus de rêves. Regroupez-vous et pensez au mouvement coopératif. Il est d'actualité (Interview de ce jour du président du crédit coopératif sur BFM).

Pour dire, simplement, comparez ce que font les States pour soutenir l'emploi après avoir aidé les banquiers. Au niveau aides financières cela fait penser à un équilibre.
Maintenant, regardez ce que fait le gouvernement français pour aider l'emploi après avoir aidé les banquiers. L'aide est carrément une misère.
Notre ministre de l'économie n'est pas à la hauteur. Il serait temps de qu'elle quitte le gouvernement. A moins que Sarko s'inscrive publiquement du côté des riches et non des citoyens.
Mais, non, je plaisante.
A part ça, en Chine des entreprises ferment. Les ouvriers retournent chez eux dans les montagnes, parfois ou souvent sans avoir touché leurs derniers salaires. Sauf que eux, c'est sans salaires et sans indemnités, le rêve pour notre actuel gouvernement français.
Imaginez, virer les salariés sans salaires et sans indemnités et les patrons sont rois !
Surtout que vu, que notre ministre de l'intérieur va nous pondre des lois antiterroristes encore plus liberticides que les existantes, protester bientôt sera un crime.
D'ailleurs, maintenant, vous insultez un représentant du gouvernement sur un blog ou lors d'une manif, Paf, c'est la procédure en justice.
Maintenant, vous faîtes une blague à la con sur les flics et Paf, c'est la procédure en justice.
Heureusement, il nous reste à brocarder les socialistes français, ça, c'est pas encore puni par la loi. Ouf !
En attendant pour reprendre sur la Chine, elle va voir sa croissance en berne, non pas tant à cause d'un marché international également en berne, mais, plutôt vu la mauvaise qualité des produits finis qu'elle nous propose.
Car, de toute façon, elle va continuer, vu le nombre de paysans à recaser, à fournir des produits moins chers et vu que chez nous, on préférera acheter moins cher. Cela le fera quand même.
Sauf que, messieurs les chinois, une fois que vous aurez utilisé les industriels occidentaux et que vous n'aurez plus besoin d'eux, virez les, sans indemnités. Faîte moi ce plaisir qui ne sera qu'un juste retour des choses.
Car, comme, je l'ai signalé l'année dernière, la Chine est comme le Japon de l'après guerre. Elle copie, fournit de la mauvaise qualité jusqu'au moment où elle imposera des normes strictes à ses entrepreneurs. Et, surtout, jusqu'au moment où le génie chinois reprendra le dessus et ne se posera que dans la qualité et dans la haute technologie.
Mais, en attendant, ce n'est pas parce qu'elle fabrique des ingénieurs et touti quanti à la pelle, qu'elle générera des grosses têtes à même de l'amener à la pointe de la technologie. En plus, si elle oublie ses paysans, ça ne va pas le faire. Parce que sérieux pour le moment, elle utilise grave l'espionnage industriel. Alors, attendons, le moment où elle imaginera par elle même. Et, c'est ce temps qui signifiera le "réveil de la Chine".
Par contre, en attendant et à mon humble avis, pour le riz, elle devrait utiliser le système SRI, inventé à Madagascar pour performer la production de riz sans engrais et avec beaucoup moins d'eau.
Article de Direct matin du mercredi 26 novembre 2008 ,repris du Courrier International.
"Les résultas sont impressionnants (Inde, Tamil Nadu). Les villageois ont impliqué dans les koodam toutes les communautés et toutes les castes. Les fonds publics ont servi à rénover les anciens réservoirs d'eau et à en construire de nouveaux. Des barrages de correction -excellente méthode de réapprovisionnement des ressources- ont été construits le long des fossés de drainage et surtout, l'eau est désormais économisée. Les zones de culture de canne à sucre ont diminué de 20% dans certaines régions, et la riziculture consomme beaucoup moins d'eau grâce à l'introduction du système de riziculture intensive (SRI), une technique agricole inventée à Madagascar à la fin des années 1990, qui permet de multiplier les rendements des rizières par quatre, voire par six, sans utiliser d'engrais. Le niveau des nappes phréatiques est reparti à la hausse et les coûts liés à la pénurie d'eau ont été considérablement réduit".
Arvind Sivaramakrisnan. The Hindu, Madras.
Eh, oui, mes chers amis, imaginez, en France, lorsque nos paysans pollueurs auront épuisé les nappes phréatiques et que même les plantes par leurs racines ne pourront plus faire remonter l'eau pour les nourrir. Vous pensez vraiment qu'il suffira d'arroser à la surface pour contenter les cultures. Moi, je vous dis que ça sera mort.
Donc, je reviens à une problématique que je vous ais souvent posé. Six milliards d'individus sur terre, c'est trop. Neuf milliards, c'est la mort.
Voilà donc la question à laquelle je voulais vous amener à réfléchir.
La même pour les brésiliens. Quand il n'y aura plus la forêt amazonnienne, comment vont-ils respirer ?
Parce que vous ne croyez pas que les pays occidentaux ne feront pas le calcul de savoir combien d'arbres il faut replanter pour que eux puissent respirer ?
Ils le calculent déjà alors que vous le Brésil en préservant vos arbres, vous les obligerez à payer!
Et, si le gouvernement brésilien est honnête, il paiera des gens pour préserver la nature, notamment les paysans qui se font virer par les grandes entreprises agricoles nationales et surtout internationales. (Tiens en passant, je salue mon ami d'enfance furtardo du Brésil. Son père avant la première dictature s'est occupé des indiens).
Et, sur ce, je vous salue bien bas en vous certifiant que battre sa femme et ses gamins, c'est un truc réserver aux abrutis et alcooliques et à des pervers.
A mon avis, il faut interdire l'alcool aux abrutis de toutes les classes sociales.
Bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Que les salariés pensent à reprendre leur entreprise sous la forme de scop (Société coopérative ouvrière de production).
PS2 : J'avoue que j'ai fait parti du mouvement coopératif international. Je suis donc de l'ultragauche. Merde, on va m'arrêter !

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