mardi 4 novembre 2008

"Celui qui parle sème ; celui qui se tait mûrit". Proverbe Italien.

Salut aux argentins qui lisent mon blog. Bien des salutations.

Donc, j'ai visionné le blog que d'Argentine on m'a conseillé. En me spécifiant, qu'une traduction automatique était possible. Je dois dire que la traduction informatique est comme la toile d'une araignée qui aurait pris du Lsd, incompréhensible. Il s'agit d'un blog qui commente toutes les intolérances. Je pense être d'accord sur l'ensemble, sauf sur l'autorisation du voile dans les administrations publiques.
Pour moi, un état laïque pose des règles pour que les différences, notamment religieuses s'effacent et ne soient pas l'objet ou le prétexte à stigmatisation. Et, fasse en sorte qu'une religion ne se pose pas en cheval de Troie de la laïcité. Parce qu'entre nous, comme en France, l'Argentine finira pas connaître les piscines séparées, hommes, femmes et bientôt, comme en France, les femmes voilées de la tête au pieds.
Alors, la tolérance pour accepter l'intolérance ?
D'ailleurs, en ce moment, j'ai relu le traité sur l'intolérance de Voltaire. Je dois dire, "Très" significatif de la pensée d'un homme qui n'aimait pas les juifs. Parce qu'on est toujours l'intolérant d'un autre. Autre pris comme ethnie, peuple, religion, opinion.....etc.
Voltaire traitait du cas Calas. Ce protestant dont le fils s'étant suicidé, s'est vu accusé de l'avoir assassiné en famille soi-disant comme l'affirmait la rumeur parce que ce fils voulait se convertir au catholicisme.
La rumeur, qu'elle soit d'Orléans ou de Toulouse puisque ce brave parpayot y habita, n'est que l'expression d'une intolérance. Et, cette intolérance s'adressait aux protestants. Résultat, le pauvre monsieur fut condamné à mourir rouer et sa famille fut exilée et dépouillée de ses biens.
L'affaire fut menée devant le roi et la cour qui finirent par reconnaître l'erreur du tribunal de Toulouse et dédommagea la famille de ses biens, mais, non de la vie du père.
Dans ce cas, nous avons affaire à l'intolérance distillée par la haine de l'autre. Dans le cas d'une musulmane qui au nom de la religion réclame le droit de porter le voile dans une administration public d'un pays laïque, c'est réclamer un droit au nom d'une intolérance. L'intolérance étant de ne pas accepter de vivre selon les lois et les coutumes du pays d'accueil. On pose donc la liberté pour faire accepter l'expression d'une intolérance religieuse.
Et, là, contrairement, à mes lecteurs argentins, je pose les règles de la société laïque comme inviolables. Règles qui sont la condition sine qua non d'une liberté essentielle, le respect de l'autre dans le sens où il ne s'impose pas à l'autre. Comme les bantous en Afrique pour les pygmés ou la scientologie vis à vis de la société par exemple.
Mais, voilà, le monde étant ce qu'il est, il nous reste beaucoup de chemin à faire pour que la planète devienne un village global.
Bon, pour aujourd'hui, je ne parlerais de rien d'autre car je vous renvoie cette question : "Où doit se limiter la tolérance pour permettre à la liberté d'exister ?"
Réfléchissez mes bons amis. Je ne vous en fais pas des tonnes car je n'ai que trois quart d'heure et peut-être, fais-je me faire un sandwich aujourd'hui. Car, même si je suis protestant, je pratique le ramadan presque tous les jours de l'année. Je ne mange ni le matin, ni l'après midi et seulement le soir en regardant les news à la téloche.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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