mercredi 5 novembre 2008

"L'esprit qui nous révèle Dieu est ce murmure indicible en quoi s'achève la parole". Proverbe Hindouiste.

Bravo Obama. Et, quelle leçon de démocratie pour tous ceux qui veulent la détruire.
A part ça, messieurs les industriels, investissez-vous !
Un article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour pour vous donner des idées.

"Le nouvel eldorado est au fond de la mer
Les fonds des océans recèlent des richesses minérales qui grâce aux progrès technologiques deviennent exploitables. Le Pacifique, le plus grand des océans, est peut-être le nouvel Eldorado.Les océans couvrent plus de 70 % de la surface du globe mais, en dehors des ressources halieutiques, les hommes n’ont exploité jusqu’à présent qu’une petite partie de ses richesses. Au moment où les ressources énergétiques et minières s’épuisent à terre, l’exploration et l’exploitation des fonds sous-marins, dont une grande partie reste encore inconnue, suscite un intérêt grandissant de la part des industriels et des Etats. Certains matériaux sont déjà extraits des mers, dans de faibles profondeurs : le sel, ainsi que le sable et le gravier employés dans la construction. Des gisements d’or et de diamants transportés via les fleuves sont exploités au large des côtes.Les plateformes d’extraction de gaz naturel et de pétrole offshore se sont également beaucoup développées depuis les années 1970.Mais les océans recèlent d’autres ressources encore intactes. Les hydrates de gaz en font partie. Constitués de méthane entouré de molécules d’eau, ils représenteraient « l’équivalent de trois fois la quantité d’énergie contenue dans les réserves mondiales de charbon », affirme Peter Herzig, directeur de l’institut Leibniz des sciences marines, en Allemagne.Il y a quelques années l’Atalante, le navire de l’Ifremer a découvert un énorme gisement d’hydrates de gaz au large de la Calédonie.Mais du manganèse, du cuivre, du nickel, du cobalt, du zinc, du fer, du plomb sont également présents sous les mers. Les zones situées autour des panaches hydrothermaux, à la rencontre des plaques océaniques, présentent des concentrations particulièrement importantes en minerai.Devons-nous continuer à nous acharner sur les Andes pour en extraire du cuivre, ou nous tourner vers l’océan ? « Cela fait des millénaires que l’homme exploite des mines à terre, plaide David Heydon, directeur de l’entreprise Deepsea Metals, basée en Australie. Tout ce qui était facile à extraire l’a été, avec un coût environnemental important. Devons-nous continuer à nous acharner sur les Andes pour en extraire du cuivre, ou nous tourner vers l’océan ? ». David Heydon est le fondateur de la compagnie Nautilus Minerals, qui ouvrira en 2010 la première mine de cuivre sous-marine, à 1 600 mètres de profondeur, au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.L’entrepreneur espère remporter un pari technique, mais surtout économique, et ouvrir « une nouvelle ère ».Devant ces opportunités, même lointaines, de nombreux Etats cherchent à étendre leur souveraineté en mer. L’océan arctique est aujourd’hui le théâtre le plus évident de cette bataille. Mais la France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud, le Brésil, le Mexique, l’Indonésie revendiquent également une extension de leur souveraineté au-delà des 200 milles nautiques de la zone économique exclusive (ZEE). En vertu de la convention internationale sur le droit de la mer, adoptée en 1982, les Etats côtiers peuvent revendiquer des droits sur la haute mer s’ils prouvent que leur plateau continental sous-marin est situé dans la continuité des terres émergées au-delà des 200 milles (sans toutefois excéder les 350 miles). Ainsi, le 21 avril dernier, en une seconde, l’Australie s’est agrandie d’une superficie grande comme cinq fois la France, et dix fois la Nouvelle-Zélande. Et ce, grâce aux Nations unies, qui ont décidé d’octroyer au pays le contrôle sur 2,5 millions de kilomètres carrés de fonds marins.« La vérité est que les fonds sous-marins de ces régions n’ont pratiquement pas été explorés, a déclaré le ministre des Ressources, Martin Ferguson. C’est potentiellement une aubaine. Un plus grand plateau continental signifie que nous disposons d’un plus grand canevas pour y dessiner les ressources énergétiques de demain. »
Jérôme Gavelle

Alors, messieurs les industriels, on se positionne ? Parce qu'entre-nous, les français sont un peu timorés pour les grandes aventures industrielles et en général, ils se choisissent de mauvais capitaines.
Capitaines qui n'oublient pas après avoir pratiquement coulé leur groupe de s'accorder de gros émoluments avant de se casser.
Mais, ça, c'est la France qui gagne en récompensant les perdants.
C'est tout, pour aujourd'hui. Évidemment, posez-vous la question de la future pollution qui nous viendra des fonds des océans. Quel sera son impact sur notre environnement ?
On vous dira que oui et le résultat ne sera que non.
Mais, peut-il y avoir une exploitation respectueuse de l'environnement au fond des océans ?
A vous revoir.
René.

P.S : Je ne sais pas si Julie a reçu mon mail car il semblerait que l'envoi n'est pas fonctionné. Alors, je lui écris en direct en espérant qu'elle se penche parfois sur mes écrits délirants.

Julie, en fait, c’est incroyable
Au sujet de ce que je désirais t’écrire.
Je cherchais, je cherchais,
Mais, rien ne venait.
Faire comme d’habitude ?
T’écrire une poésie
Avec des pieds
Toutes ces choses qui ne nous concernent pas ?
Ou, peut-être bien des vers
De simples vers qui disent tout
Et ne disent rien.Tu vois un peu comme Prévert.
Une histoire simple, sans conséquence.
Finalement, il a fallu que j’aille au Routier
Boire avec les habitués
Pour comprendre comment je devais te causer.
Pour simplement te dire
Que je pense à toi et que cette poésie
Je finirais par l’écrire.

René.

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