lundi 10 novembre 2008

"L'erreur est égale, que l'on dépasse les bornes ou que l'on reste en deçà". Confucius.

Salut à tous ceux qui se vivent battant pour ne pas dire combattant. L'aube nouvelle se lève à l'ouest.

Bon, il faudrait peut-être se calmer sur Obama. D'abord parce qu'il est ricain et que pour lui primera d'abord les Etats Unis. Ce n'est pas le sauveur du monde.
Pour le moment, il a quatre ans pour évacuer les troupes d'Irak, le fera-t-il ?
Bonne question, car dans les deux ans qui viennent, cela semble un peu court. Le lobby militaro industriel a trop à perdre pour ne pas lui mettre des bâtons dans les roues. A moins que dans son engagement futur en Afganistan, il n'étende le conflit comme il a pu l'affirmer sur le Pakistan.
Peut-être qu'à cette condition le lobby militaro industriel l'accompagnera.
Alors, là, mes pauvres amis, ça risque de bombarder à tout va.
Étendre le conflit au Pakistan n'est pas une vraie bonne idée. Aider les tribus à se débarrasser des membres d'Al Quaida sans pour autant faire la chasse aux talibans pakistanais me paraît une idée plus sensée.
Pourquoi, me direz-vous, ne pas s'attaquer aux talibans afgans ou pakistanais au Pakistan. Parce qu'il me semble que la guerre révolutionnaire est plus adaptée à cette catégorie que des frappes par missiles interposés.
Eh, oui, mes chers amis, la guerre révolutionnaire qui a été théoriser par nos chers parachutistes pendant la guerre d'Indochine. Et, pourquoi, la guerre révolutionnaire ? Tout simplement parce qu'elle s'attache à améliorer la situation des populations sur place tout en développant le renseignement à l'intérieur des zones concernées.
Bon, je ne vais pas vous en faire tout un plat parce que l'Obamania me paraît un tantinet exagérer vu qu'il faut attendre de voir l'homme à l'oeuvre. Et que je pense que les européens s'imaginent un peu trop qu'il va être l'homme de la rupture. Nous avons déjà vu ça en France et le constat est plus que mitigé.
Mais, basta de telles considération. Espérons qu'Obama ne fera pas comme notre président et ne fera pas travailler les américains jusqu'à 70 ans. Déjà qu'ils y sont dans les conseils d'administration, espérons qu'ils n'y seront pas dans les usines. Parce qu'entre nous, c'est pas la même !
Bon, mise à part ça, la crise financière et la crise économique nous font oublier la crise alimentaire. Celle-là, elle va durer plus longtemps que la crise économique et c'est pas peu dire.
Sauf, qu'il semblerait que la fausse bonne idée des agrocarburants ait fait long feu. Tant pis pour les brésiliens qui pourtant se rendent peu à peu compte qu'ils ont développés une industrie qui détruit les zones boisées et réduit les petits paysans au nomadisme. Et, cela du fait qu'ils se font chasser de leurs lopins de terre par les grandes sociétés agricoles.
C'est d'ailleurs ce qui risque de se passer en Chine où une nouvelle loi permet aux paysans soit de vendre, soit de louer leurs terres. La question qui se pose est : "Comment vont-ils résister au capital qui va tenter de créer de grandes exploitations ?"
A mon avis le paysan qui va se faire casser les deux pattes partira sans demander son reste. Parce que le gouvernement chinois ne peut nous dire qu'il va les protéger, déjà que lui même les expulse à tire la rigot en leur envoyant la troupe ou la police.
Sans compter la corruption qui fleurit dans l'administration et qui certainement poussera les hauts fonctionnaires provinciaux à se tailler de grandes propriétés.
Bientôt la Chine ressemblera à celle que Tchang kai tchek avait laissé derrière lui en abordant Taiwan. Celle des pauvres gens qui meurent dans la précarité la plus odieuse. Aussi, si il n'y a plus de différence entre la Chine et Taiwan, ils peuvent se remettre ensemble comme un vieux couple à un moment séparé et requinqué à un autre.
Sauf, que, si je comprend bien, Taiwan est largement plus démocratique que la Chine et que dans le panier des retrouvailles, elle risque d'y perdre ses libertés publiques.
A part ça, à part ça, il y a un pays qui ne fait pas de vagues et dont on ne parle pas, c'est le Vietnam.
Alors, messieurs les investisseurs qui ont encore du fric, investissez, investissez là bas. Je vous assure, cette zone n'est pas troublée.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous salue bien et bien le bonjour chez vous.
René.

Aucun commentaire: