jeudi 27 décembre 2007

Partout où mon regard se porte, il y a des dinosaures qui broutent dans les prairies.

Salut à tous les empafés du monde. Je vous rassure, il y a toujours du boulot.

Alors, alors, il paraît que c'est la fête ? La fête à qui, la fête à quoi ? Je ne sais pas, dites le moi.
Et, si moi, je ne le sais pas, qui pourrait donc nous le dire ?
L'homme invisible, l'homme père Noël, l'homme oiseau ou le concombre masqué ? Est-ce que eux le savent ? Je ne sais pas.
Pourtant, pourtant, me direz-vous, la réponse doit bien être quelque part. Évidemment, qu'elle est quelque part, mais pas dans la hotte du père Noël, c'est sûr.
Peut-être, le mec là haut, celui qui domine tout et tous et qui d'ailleurs malgré les mensonges de l'église n'a pas fait le monde en sept jours car l'univers est en constante expansion.
Par contre, si la vérité ne m'est pas dite, j'aimerais néanmoins savoir sur quoi l'univers continue à être en expansion. Parce que paraît-il après l'univers, il y a le néant. Le néant ou le rien d'ailleurs. Sauf, qu'il paraît que le néant n'est pas le rien puisque le néant est né du chaos et que le rien est né.......du rien. Enfin, disons plutôt que le rien a toujours été là alors que le néant est apparu un jour, du chaos dit-on.
Donc, la question qui se pose et c'est là que nous allons avoir notre réponse, est, "D'où vient le chaos et qui est-il ?"
Bon, entre-nous, la conversation que vous m'imposez commence à me barber et, en plus, si je vous donne toutes les réponses, vous allez mettre votre esprit en repos et vous ne penserez plus. Et, si, vous ne pensez plus, c'est que vous êtes mort.
Donc, la réponse que nous cherchons depuis le début de cette harassante conversation est "La mort, c'est quoi entre le néant et le rien ?"
Bof, tout ça devient d'un compliqué que j'en ai laissé tomber mon dentier dans la cuvette des chiottes. Tout ça parce que je ne connais pas d'endroits plus sympathique que les toilettes pour réfléchir. Et, au moins là, tu es sûr que ta copine ne viendra pas te déranger. Parce qu'au bistrot, ça fait un peu nul quand ta meuf vient t'harponner avec une tronche à faire peur à une tranche de jambon beurre.
Ah, oui, là, je suis en train de perdre le fil de mon épée, euh, excusez-moi de mes idées.
Donc, nous parlions de quoi déjà ? Ah, oui, il me semble que nous étions en train de parler de la lune. Et, si elle disparaissait dans le néant ?
Le néant, me l'accorderez-vous, s'appellerait un trou noir. Mais, est-que les trous noirs de l'espace sidéral conduisent au néant ?
Vous voyez, on ne s'y retrouve même pas. Par contre, y'en a qui devrait être avalé par un trou noir, c'est Sarko. N'êtes-vous pas d'accord ?
Lui, Bush, le général président de la Birmanie, Poutine et Ben Laden, allez zou, dans le trou noir.
Remarquez, tous ces gens là seraient bien capables de nous faire une renaissance, genre réincarnation. Alors, je vous propose ce jeu, devinez en quel animal chacun d'eux pourrait renaître. Après tout, ce jeu vaut bien le jeu de l'oie, le truc qu'on fait en famille et qu'on abandonne très vite pour rejoindre les filles et jouer à la poupée.

Bon pour finaliser le n'importe quoi, je vous propose encore un poème de ma composition que j'ai écrit pour une fille aux yeux de lacs que je ne reverrais sans doute jamais.

Je t'ai tant prié Marie.

Je verrais toujours ton visage dans la brume matinale
et toujours, chercherais à retenir l'image
d'un moment tant haï où nous étions heureux.

Longtemps, j'ai erré sans savoir où aller
scrutant ton apparence, subissant ton absence
et finir dans la pluie à marcher dans l'errance.

Dans les méandres où se débat ma vie
nul part où mon regard se pose
n'apparaît le havre où calmer mon tourment.

Dans les rues où mes pas me conduisent
toutes les femmes sont toi
et toutes sont une autre.

Aujourd'hui, ma douleur s'appelle simplement souvenir
de tous ces doux moments
qui nous ont réunis.

De mon coeur, tu resteras la reine
même si désormais, tu n'es à mes côtés.

La souffrance est un bonheur immense
qui m'apprends à comprendre
ce qui nous a éloigné.

Paris, le 20/12/2007

Et, sur ce, bien le bonjour chez vous et bonnes fêtes et bonne année 2008.
René.

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