mardi 4 décembre 2007

Faites en sorte que tous vos actes du quotidien aboutissent sur un acte étrange. Vous vivrez mieux Noël. (Chapt V, livre du Pokémon)

Salut à toutes les minorités ethniques. Vous avez encore un long chemin à parcourir avant qu'ils ne vous considèrent comme des hommes à part entière.

Des fois, je me demande. Par exemple, en Colombie, on parle beaucoup des narcos, des Farc, des milices de droite, mais, entend-on parler des indios et des enfants assassins de Bogota ?
Négatif, mon général !
Pas un mot, pas une lettre. Nada !
Pourtant, les indiens continuent à être méprisés et leurs droits bafoués. Quant-aux enfants de Bogota à qui il est demandé de tuer des adultes parce que personne ne se méfie d'enfant, personne n'en parle. Ah, si, il y a quelqu'un, un monsieur de mes connaissances. Il a créé une association qui s'occupe des enfants des rues de Bogota, dont les enfants assassins. Et, pour ce faire, il ne reçoit que très peu d'aide pour les prendre en charge. Bien qu'il eut obtenu, me direz-vous, un prix récompensant l'association la plus méritante d'amérique latine.
Eh, oui, ces enfants que les narcos récompensent d'un peu d'argent ou de coke quand ce n'est pas de la colle à sniffer.
Ce qui me chagrine, c'est qu'on parle beaucoup d'Ingrid Betancourt et des efforts qui ont été fait. Tout cela me semble disproportionner par rapport à ceux mis en place pour ces enfants.
Pourquoi, me direz-vous, parler des enfants des rues de Bogota et d'Ingrid Betancourt. Sans doute pour souligner qu'il faut mieux être né d'une famille aisée et connue que de père inconnu.
Sans doute aussi que l'anonymat est un facteur de condamnation, sinon d'oubli.
Si, il est vrai que l'on ne peut apporter le bonheur à la planète entière, peut-être peut-on le faire pour quelque individus. Et, dans ce cadre, nombreuses sont les associations qui cherchent à compenser les injustices à travers le monde. Un autre de mes amis réalise ainsi avec l'aide de médecins maliens des centres de santé au Mali pour les plus démunis.
Mais, pour les petites associations, survivre devient de plus en plus difficile. Depuis les socialistes, les ong doivent se regrouper en réseau. A l'intérieur de ces réseaux, ce sont évidemment les plus importantes qui captent les subventions. Pourtant, ces petites ong réalisent des projets, souvent avec les plus pauvres des populations cibles.
Malgré cela, la difficulté d'aboutir en passant par les demandes de subventions s'accélèrent. Elles doivent, si elle veulent obtenir des subventions d'organismes internationaux comme pour l'Europe, passer par des spécialistes qui évidemment réclament des émoluments. Émoluments à enlever au coût total du projet.
Alors quoi ? Il n'y a que les grandes ong qui auraient le droit d'aider à la réalisation de projets dans les pays en voie de développement.
Naturellement, parmi les petites, il y des escrocs ou des illuminés. Mais, il suffit de nous souvenir de l'ancien président de l'ARC qui se servait dans la caisse pour comprendre que ce type d'individu se retrouve partout. Que les petites ong ne doivent pas être condamnées pour une ou deux mauvaises graines.
Actuellement, les citoyens aiment à mesurer l'effort pour lequel ils sont sollicités. Par exemple, aller voir sur le terrain, recevoir des photos pour évaluer les efforts accomplis ou même pouvoir avoir des contacts directs par internet. Ces gens-là sont prêts à financer des petites ong, mais combien y-en a-t-il. Trop peu en regard des efforts demandés.
De fait, depuis les socialos, les petites ong ont été coupées des financements des conseils régionaux et autres. Les conditions d'obtention, notamment un montant de dépense dont dépense de secrétariat étant incompatible avec leur forme de fonctionnement.
Et, ce type de schéma va bientôt se retrouver au niveau du travail social en France. En tout cas, c'est bien démarrer pour.
Des fois, on se dit que y'en a marre que des technocrates cherchent à structurer la "Vie". Et, que si, ça continue comme ça, il ne nous restera plus un espace de liberté. Que notre liberté sera tellement contrôlée qu'elle ne pourra s'exprimer qu'à travers des cases codifiées d'avance.
Alors, entre les technocrates et les politiques qui nous veulent du bien, je me demande bien ce qu'il nous restera. Déjà, que dans le couple, tout déjà se codifie pour respecter l'autre. Bientôt, il ne nous restera que l'espace de la prière pour se sentir un peu à l'aise.
Donc, mes bons amis, priez, priez, il en restera toujours quelque chose. Et, si, il n'en reste qu'un, je serais celui-là.
Pourtant a dit l'ami de mon père, la chèvre de monsieur Seguin a été rasée gratuite ce matin. La preuve les tâches de sang mêlées à la rosée. (redite)
Et, sur ce, je vous souhaite de toujours tenir le manche. C'est le dernier rempart avant l'égalité des sexes.
Ciao.
René.

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