vendredi 28 décembre 2007

La dernière fois dans la rue, j'ai vu un dromadaire traverser sur les clous. Bizarre !

Salut nobles sires et gentes dames, j'espère que dans vos fermages, vous obligez vos serfs à empêcher vos vaches de péter pour éviter qu'elles ne produisent du méthane.

J'ai longtemps erré sur les dunes de la mer du nord et nul part, je n'ai trouvé le trésor qui m'aurait ouvert les portes des magazines people. Alors, je pleure et je pleure encore sur ma pauvre destinée.
Pourtant, j'ai fait des efforts. Dès que j'apercevais une caméra de télé, je me précipitais derrière le commentateur en sautant et en criant. Mais, hélas, les lois pour la préservation de l'image obligeait les chaînes à flouter mon visage. Et, personne n'a jamais pu me reconnaître.
Donc, je ne crois plus en dieu. D'ailleurs, il n'a pas sa photo dans les magazines et n'a jamais été invité par PPDA.
Vraiment, dois-je me contenter de ma misérable condition de scribouilleur. Une condition comme celle du poète qui ne rapporte pas un rond.
Mais, qui pense à moi, à part ma maman ?
Personne, vous dis-je. Pas la queue d'un pékin !
Et, je me sens misérable sans une épaule sur laquelle glisser une larme.
Sauf que la vie n'est rien sans une amoureuse à qui mettre les menottes, la clouer au pilori et la regarder gémir en vous voyant manger une bourriche d'huîtres.
Bon, mis à part ça, comment se porte le monde ?
Mal, Benazir Bhutto s'est fait flinguer et le voile noir de l'obscurantisme glisse un peu plus sur les femmes pakistanaises.
Y'a bien un endroit où il ne faut naître femme, c'est au Pakistan. Les femmes là-bas, c'est ferme ta gueule ou je te crime d'honneur.
Pas très reluisant, me direz-vous. Il est vrai que les islamistes là-bas utilisent la religion pour couvrir des pratiques ancestrales. En plus, ils les mettent en exergue au nom de la religion.
Et, quand ils viennent en Europe, ils viennent avec leurs pratiques ancestrales. Après, certains disent que la France est multi-culturelles et en appellent au respect des différences culturelles.
Comme les maliens qui ont quatre épouses. Deux, en général en France et deux au pays et tous les enfants en France.
Malheureusement, les conditions faites à l'immigration ne permettent pas aux enfants de s'épanouir dans une intégration harmonieuse dans le pays d'accueil. Rejetés, ils font comme toutes les minorités, ils se replient sur une culture fantasmagorique, moitié pays d'accueil, moitié pays d'origine.
Au bled, ils sont traités de français, en France, ils ne sont qu'immigrés. Un entre-deux schizophrénique !
Et, si le gouvernement dit, "Immigration zéro !" Alors, il faut qu'il s'occupe de ceux qui sont déjà en France et d'ailleurs français pour une partie.
Autrement, son quota à la noix de 25.000 expulsés n'a aucun sens. A part celui de faire semblant de préserver une société qu'il s'applique lui même à rendre déliquescente en s'attaquant systématiquement aux petits revenus.
Mais, qu'entend-je, qu'entend-je, dis-je pour passer du coq à l'âne, l'amérique ne serait pas prête à faire la guerre à l'Iran.
Et, que notre vaillant président sera bientôt le seul à faire le va-t-en guerre. Mon dieu, mon dieu, la France !
Finalement, ce serait les militaires qui freineraient des deux pieds. Pouette, pouette, camenbert.
Quelle inconséquence, mon dieu .
Et, même les églises américaines ne savent plus pour qui voter.
Sérieux, le monde est en perdition.
Bon, tout ça ne me dit pas qu'elle sera la femme qui se décidera à m'aimer.
Donc, pour l'attirer, je vais vous commettre une autre poésie. Parce que comme disait la fille aux yeux de lacs. Si, tu es poète, 70% pour cent du travail est fait pour m'attire vers toi. Celle-là, je la retiens, je ne l'ai plus jamais revue.



Pierrot la Lune

Un drôle de rayon de lune
a posé un doigt de lumière
sur les cordes de la mandoline
de la belle Mélusine.

Des doigts se sont glissés
sur les cordes au son de cristal
berçant les songes d’amour
de la beauté endormie.

Pierrot jouait doucement
et Mélusine écoutait.
Depuis longtemps ils s’aiment
et attendent d’être réunis.

Le temps passe
et Mélusine écoute
la musique de sa vie
qui lentement s’écoule.

Un drôle de rayon de lune
a posé un doigt de lumière
sur les cordes de la mandoline
de la belle Mélusine.

De son songe, elle s’est éveillée
et dans sa chevelure argentée
a brillé ce rayon de lune
sur lequel Pierrot l’a emportée.

Beaucoup de temps est passé
et dans les chaumières
se raconte encore l’amour de Mélusine
et de Pierrot, son rayon de lune.

Paris le 18/04/98


Bien le bonjour chez vous. Et, surtout faites que la fête de la nouvelle année soit un bon souvenir. Pas comme moi, qui va la faire devant un plat de lentilles.

Ciao.

René.

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