mercredi 19 décembre 2007

Je construirais une ferme, une grange et une barrière et j'y mettrais, mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs et la banque la vendra aux enchères

Salut à tous les crevards de l'univers, la mondialisation nous remet en mémoire que la lutte des classes est toujours d'actualité.

Sauf que, sauf que, mes bons amis, sauf que les structures qui se doivent de défendre les travailleurs négocient avec le pouvoir pour vous la faire à l'envers. Soyons sérieux, à part Sud, quel est le syndicat qui ne baisse pas la culotte devant la mondialisation ? A part Sud, nada !
Ce n'est pas pour leur faire de la propagande, mais, parlons de la dernière grève des transports. Il se dit que les négociations étaient déjà finalisées entre les syndicats et le gouvernement avant la grève. Et que la grève s'est faite pour faire croire aux adhérents que leurs syndicats souquaient ferme contre les manoeuvres gouvernementales. Alors que les jeux étaient déjà faits.
Thibault, le dirigeant de la CGT peut faire des rotomantades, il n'arrêtera pas les défections de ses adhérents. Syndicats, gouvernement, même combat !
Nous allons d'ailleurs avoir l'occasion de vérifier mes assertions lors de la discussion sur le pouvoir d'achat. Parce qu'entre nous, c'est carrément bidon ce que propose le gouvernement.
Par contre, si Sarko veut aller au bout de son raisonnement du travailler plus pour gagner plus, il n'a qu'à remettre en question les congés annuels.
Pourquoi pas, puisqu'il rogne les acquis sociaux. En effet pourquoi ne remonterai-t-il pas à ceux mis en place par le front populaire avant la guerre de 1945.
Au moins là, le patronat sera fier de lui.
Mais, nous ! Nous qui sommes bouffés par les frais de gestion des comptes bancaires,par les tarifs excessifs des opérateurs en téléphonie, par l'augmentation général du coût de la vie et par des salaires qui stagnent, que nous reste-t-il ?
Eh, bien, je vais vous le dire. Mais, oui, je vais vous le dire ! Il ne reste qu'un monde sans imagination où la préoccupation majeur sera d'assurer le lendemain. Comme par exemple faire des crédits à la consommation à des taux prohibitifs et un jour ne pas pouvoir rembourser.
Après ça, on dira comme l'Insee que la consommation en France ne se porte pas si mal que ça.
Bon, passons, cela me donne envie de gerber.
Parlons plutôt de l'initiative originale de notre président concernant la Palestine. Il propose d'envoyer les soldats de l'ONU pour aider l'OLP à maintenir le calme et pour le moins à reconquérir Gaza.
Décidément, à chaque fois qu'il y a un problème dans le monde, la seule réponse du gouvernement français, c'est d'y envoyer des soldats. Souvenez-vous, en Somalie, Kouchner voulait envoyer des soldats. Au Darfour, la même et à la limite sans préparation sur le terrain. Sarko veut faire la guerre à l'Iran au lieu de privilégier l'opposition sur place et maintenant, il veut envoyer des soldats en Palestine.
Il me semble qu'il y a une dérive diplomatique qui ne dit pas son nom. Ce n'est plus va-t-en guerre, mais plutôt fauteur de guerre.
Mais, passons déjà qu'il n'arrive pas à remplacer la Jeanne d'Arc, ce noble vaisseau de la marine nationale qui parcourt les océans, il veut faire la guerre partout. Mais, savez-vous monsieur le Président combien coûte une guerre, alors quatre, je ne vous dis pas.
Le plus désolant pour lui, c'est que ses partenaires européens ne marquent pas un enthousiasme excessif à ses initiatives.
Pauvre France, de plus en plus riche avec tes enfants de plus en plus pauvres. Bientôt, il n'y aura pas que les immigrés des cités qui diront, "Nous sommes des sous-citoyens", il y aura la majorité des français.
Mais, en attendant, on nous la fait à la Dallas, ton univers impitoyable.
Alors que moi, mon souci est de survivre avec mon salaire qui est pourtant un tout petit plus élevé que la moyenne générale.
Prenez en considération le fait que mon banquier, le Crédit Lyonnais me prend en prélèvement 25 euros par virement. J'en ai quatre, faites le calcul, est-ce normal ?
Moi, je dis non !
Sauf que face à une Banque qui se sucre sur ses clients pour rattraper les conneries de quelques-uns, notre voix n'est pas entendue.
Tout cela donne l'impression que le français est simplement considéré comme une vache à lait. Une vache à lait pour les industriels, une vache à lait pour le gouvernement et une vache à lait pour dieu qui nous regarde de là haut.
Alors, tudieu, y'en a marre. Et, les journaleux qui ne disent rien, qui n'interpellent plus personne depuis longtemps déjà. Presse libre mon cul ! Tous achetés par la finance pour produire des messages lénifiants du genre, "en France, c'est compliqué, mais, ailleurs, c'est pire".
Bon !
Je crois que je vous ai assez matraqué pour aujourd'hui. Cependant, n'oubliez pas de penser à l'environnement car quand l'atmosphère sera saturé de CO2 et autres saloperies, la vitesse du changement deviendra incontrôlable.
Bien le bonjour chez vous.
Ah, au fait, je vous soumets une poésie de ma composition

Un jouet de Boum à Broc.

Le père Noël est passé.
Il a laissé des jouets,
des pistolets, des mitraillettes,
des bombes et des poupées.
Parmi les bombes, il en a glissé
par erreur et malheur
une vraie, de celle qui tue,
de celle qui coupe et découpe à vif.
Elle était pour un militaire,
un de ceux qui gagne les guerres
en comptant le nombre d'ennemis tués
au sein des populations assassinées.
L'enfant qui a joué
est parti en fumé.
Lui, sa maison, ses parents,
toute sa famille et un péquin
entré par distraction en voisin.
Le père Noël est désolé,
l'ordinateur s'est trompé.

Allez, bonjour chez vous.
René.

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