vendredi 16 mars 2007

Soyez brefs, dites-moi simplement, rené, on t'aime

Bonjour les amis des animaux en Chine, vous avez du boulot.

Voilà sans doute, comme beaucoup de monde, j'ai regardé la fin de l'interview de Ségolène sur la deux. La fin parce que j'ai préféré me faire James Bond sur la trois pour moins m'ennuyer. Et j'ai fini par Lepen sur la trois.
Bien, bien, entre nous, j'ai préféré écouter Lepen pour savoir à quelle sauce, il nous mangera. Ségolène, je n'arrive pas à transcender l'ennui qu'elle me procure lorsque je l'écoute parler. Elle fait des promesses à tout le monde. Avec elle, tout le monde sera merveilleux. Je suis sûr qu'elle a fait des promesses aux handicapés moteurs au sujet de l'aménagement urbain. Elle fait vraiment magicienne qui sort le lapin du chapeau.
Lepen, au moins, il annonce la couleur et explique que l'argent pour la France, il le trouvera en tondant la peau des immigrés. Entre-nous, je ne voudrais pas me retrouver à leur place.
De toute façon, au fur à mesure que l'échéance approchera, les coups bas commenceront à voler. Pour l'instant, tous ces messieurs-dames en sont à expliquer leur programme et comme ils ne comptent pas en final annoncer qu'ils ont trouvé le moyen de faire fondre la glace sur Mars. Ils n'auront plus vraiment d'arguments à présenter à part critiquer la poutre dans l'oeil du voisin.
Mis à part ça, imaginez que les scientifiques arrivent à changer la climatologie sur Mars et que des océans apparaissent. Juste imaginez et comme d'ici là, on aura fini de pourrir notre planète, on pourra aller là-haut et recommencer la même. On pourra même exporter nos bactéries et importer celle de Mars sur la terre. Oh, le pied !
Même, on pourra inscrire dans l'espace la hiérarchie sociale de chez nous. Là-haut, les très riches et en bas, les classes moyennes et les crève-la-faim.
Mais, pourquoi, tous ces salauds de pauvres n'arrêtent-ils pas de réclamer ? Au moins, nos pauvres candidats n'auraient pas à faire semblant de nous faire croire que leurs désirs pour nous sont différents entre eux.
En tout cas, Ségolène a du mouron à se faire pour rattraper Sarkho. Surtout qu'elle n'oublie pas que la gauche n'a pas été majoritaire dans l'électorat depuis pas mal de temps. Qu'elle n'oublie pas que l'électorat aime bien un président à gauche, un gouvernement à droite, un président à droite, un gouvernement à gauche. Ni droite, ni gauche en somme.
Et pendant ce temps, effectivement, personne n'en a vraiment à foutre de ce qui se passe au Darfour. Après tout, ce sont des noirs qui se massacrent et en plus, ils se massacrent entre musulmans. Y'a pas que là qu'ils se massacrent entre musulmans entre nous, mais, sauf qu'en Irak, l'intervention militaire de l'occident ne change pas vraiment la donne, on continue à se massacrer joyeusement.
Et pendant ce temps, je continue mon boulot, pépère, pépère.
Sauf, qu'il faudrait que je sois augmenté, sauf qu'il faudrait que je travaille moins, sauf qu'il faudrait que je gagne au loto et surtout sauf qu'il faudrait que je me trouve une mémère à pognon qui crache son fric. Bref, je ne suis pas heureux dans ma vie.
Alors, tous les problèmes de tous ces pauvres qui se mettent dans la tronche, j'y penserais lorsque je serais à l'ombre des cocotiers à côté d'une plage de sable blanc, le cul posé sur une chaise longue en dégustant un cubana libre.
A ce moment seulement, peut-être aurais-je une pensée pour eux.
Eh bien, après les saloperies que je viens de dire, j'espère que je ne vous ai pas coupé l'appétit. Moi, j'ai bien bouffé, merci.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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