mercredi 14 mars 2007

Quand je serais un homme, maman, je serais grand

Salut, à tous ceux pour qui c'est la faute à pas de chance.

Quand le grand ayatollah décidera de se débarrasser de son premier ministre encombrant, ce jour là les voiles des femmes se feront plus coquins Que c'est facile de sa part d'être le grand imprécateur et de dénoncer Israël et le satan américain. Que c'est facile de pousser le bouchon nucléaire pour faire oublier la misère où la population se pavane avec délectation.
Que c'est facile de solliciter le nationalisme pour faire oublier que l'économie va mal.
La révolution islamiste chiite se porte mal et est battue en brèche par l'islamisme plus radical des sunnites qui appellent à reformer le califat.
Le danger n'est pas à l'extérieur comme le proclame le premier ministre, mais à l'intérieur. Les tribus baloutches font le coup de feu pour le contrôle des réseaux d'héroïne et d'opium, un million d'injecteurs d'héroïne (le gramme coûte un dollars) et la misère ambiante qui se porte bien, merci. Les étals regorgent de produits agricoles, mais, il n'y a pas l'argent pour acheter. Mais, où va donc la rente pétrolière ?
Les grandes manifestations de soutien au gouvernement dissimule de moins en moins un désintérêt profond des iraniens vis-à-vis de leur gouvernement.
Alors, quand le grand ayatollah va-t-il enfin décider de se débarrasser de cet encombrant et surtout incompétent premier ministre ?
Peut-être, a-t-il peur que si il le lâche, c'est tout le système qui va partir en frite ?
Peut-être que si la Chine et la Russie s'alignent sur les sanctions proposées par l'ONU, il sera obligé de passer à l'acte. Alors, qu'attendent-ils ?
Personne n'a intérêt à le laisser continuer à jouer à boute-le-feu. Comme personne n'a intérêt vraiment à ce qu'une nouvelle guerre civile reparte au Liban. Là-bas, les populations commencent à se réarmer pour se protéger. Le hezbollah quant-à lui s'est déjà réarmé se moquant du blocus mis en place par les soldats de l'ONU. Même si les alliance politiques ne sont plus les mêmes, la guerre civile en elle-même tuera toujours des innocents.
Et si les Etats-Unis obligeait Israël à évacuer ses colonies dans les territoires occupés, peut-être que le monde se porterait mieux. On peut toujours rêver, ça coûte pas cher.
Bon, à part ça, je vais bien, merci !
Et comme, je suis un peu fatigué de porter le monde sur mes petites épaules, je crois que je vais retourner dans mes appartements pour me reposer.
Alors, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

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