TAUX NEGATIF, LES ULTRA-RICHES COMMENCENT A S'INQUIETER - 190 BANQUES ALLEMANDES L'APPLIQUENT 

du 27 au 30 janvier 2020 : source : La Revue de Presse de Pierre Jovanovic

Réunis à Davos, les patrons de toutes les banques mondiales, les ministres des Finances, les présidents de pays, les pdg de hedge funds, de fonds de retraite, assureurs, etc., etc, se sont retrouvés comme chaque année grâce à leur jet privé, pour parler finances et dérèglement du climat, puisque la petite idiote Greta a été le clou de leur spectacle. 

Pourtant le vrai dérèglement, n'est pas tant celui du climat que celui du système financier, mais, bon, comme tous ces gens possèdent les médias, ils ont déjà décidé de rendre le climat responsable des... taux négatifs (comme vous avez pu le voir maintes fois dans cette Revue de Presse). 

Ainsi les banquiers suisses ont fait les comptes, et se sont rendus compte que les taux négatifs leur ont déjà coûté 8 milliards de francs suisses... rien que ça! 

"Swiss banks have been forced to fork out CHF8 billion ($8.3 billion) in negative interest fees since the Swiss National Bank (SNB) imposed its policy in 2015.

The SBA has vigorously campaigned against the central bank's monetary policy stance while commercial banks are increasingly passing on charges to wealthy clients and businesses. The SNB currently sets interest rates at -0.75% to deter investors from flocking to the franc, which would cause the currency to climb steeply in value. The worry is that this would result in deflation of consumer prices, make Swiss exports less competitive and damage the domestic tourism industry. 

The European Central Bank (ECB) has progressively reduced interest to -0.5%, hitting EU banks to the tune of €25 billion (CHF27 billion) since 2014. German banks have faced the largest central bank bill – an accumulated €8 billion (CHF8.6 billion) – followed by their Swiss and French counterparts, says Deposit Solutions", lire ici le grand article de SwissInfo, merci à Mr Popescu. 

Angela Merkel de son côté a été obligée de limiter les achats d'or aux Allemands, du moins de supprimer une forme d'anonymat afin de décourager les épargnants. 

Ce qui n'a servi à rien. Presque 200 banques allemandes pratiquent maintenant les taux négatifs ce qui revient à observer leur... auto-cannibalisme. Les gens retirent leur argent pour le mettre dans l'or ou dans des maisons et parfois dans des voitures anciennes de collection plutôt que de laisser les banques se servir sur leur épargne. 

Logique ! 

Via les Echos: "Selon le ministère des Finances à Berlin, la facturation des dépôts, imposée de facto par près de 190 banques allemandes à leurs clients, leur font encourir des risques juridiques. Du moins pour les contrats existants", lire ici. 

J'aime beaucoup la nuance... parce que pour tous les nouveaux contrats, c'est légal... LoL. 

Le gouverneur de la Banque Nationale Suisse, Thomas Jordan, a été obligé de justifier sa politique de taux négatifs, parlant d'une nécéssité:

""We know that negative rates also have side effects, that is the reason why we changed the threshold" Jordan told CNBC, referring to the SNB raising the limit before the charge of -0.75% applied to commercial bank deposits at the central bank. "That gives us the freedom to maintain negative rates for longer and also to cut the rate if necessary" Jordan said on the sidelines of the World Economic Forum meeting in Davos", lire ici Reuters. 

Bref, à Davos, même Jamie DImon, le pdg de la JP Morgan s'est plaint des taux négatifs, disant qu'ils représentent maintenant un danger (il était temps qu'il s'en rende compte). 

Dans la foulée, le PDG de la DeutscheBank Christian Sewing (qui vient de recruter l'ancien vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, ex ministre des affaires étrangères) s'est également plaint des taux négatifs déclenchés par la BCE, disant qu'ils détruisaient la société:

"The ECB must ditch negative interest rates because they are increasing inequality and damaging society, Deutsche Bank Chief Executive Christian Sewing said ... Sewing, who said negative rates also hurt lenders, called on the ECB to use its upcoming strategic review as an opportunity to end a landmark policy that was once necessary but is now doing more harm than good ...

"Because at some point this you need to leave this part of negative interest rates and we are at a point where monetary policy is at its limits"", lire ici Reuters 2. 

Traduction: les ultra-riches commencent à craindre les révoltes des peuples.

Mais ce n'est pas près de s'arrêter, regardez cette directive de Bercy, merci à notre lecteur. Le taux du bon de trésor de la France est toujours à.... zéro !!!! ici le lien sur legifrance.
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