mardi 28 janvier 2020

Coronavirus : pas de panique

28/01/2020 source : Santé nature innovation
Coronavirus : pas de panique

Ne cédez pas à la psychose, économisez votre précieux temps et vos nerfs en évitant de lire les articles et d’écouter les (fausses) informations sur cette pseudo nouvelle “pandémie”


Une nouvelle fois, les journalistes font les gros titres sur une “terrrrrible pandémie” qui menace l’humanité : le coronavirus du Wuhan, en Chine.
Ils sont contents. Le public commençait à se lasser des grèves, des attentats, des derniers commentaires de Macron à un instituteur, ou du dernier coup de pied d’un policier à un manifestant.

Un bon petit virus bien mortel pour faire monter l’audimat

Un bon petit virus bien mortel, inconnu des scientifiques, arrivant d’une région mystérieuse d’Orient et menaçant d’infecter l’humanité toute entière, rien de tel pour faire grimper l’audimat à bon compte.
  • Pékin annule les festivités du Nouvel an chinois”, annonce le journal Le Monde sur le ton de la tragédie, comme si chacun de nous, dans nos villages de Normandie, d’Alsace ou de Dordogne, devions recevoir cette nouvelle comme une terrible déception, un signe avant-coureur de l’apocalypse à venir.
  • Faut-il craindre un nouveau Sras ?”, s’angoisse un journaliste de France-Info, comme s’il évoquait une catastrophe de grande ampleur ayant laissé des traces terribles.
  • Et enfin, le plus drôle : “En Chine, la Grande Muraille en partie fermée à cause du coronavirus” (Huffington Post). L’internaute qui ne lit que le titre (99 % des cas) imaginera les Chinois se barricadant derrière leur muraille pour se protéger du virus assaillant le pays comme jadis les hordes mongoles venues des steppes glacées. Quelle belle image ! A défaut d’une authentique Troisième Guerre mondiale, que de frissons délicieux !
Sous l’avalanche d’articles alarmistes, impossible pratiquement de retrouver les déclarations du Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris, qui explique que les patients arrivés de Chine « vont bien« , ne présentent « pas de signes de gravité« , et que « la probabilité d’une épidémie en France est extrêmement faible » (voir https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-les-deux-patients-hospitalises-a-paris-vont-tres-bien-7799962647)

Tous les quatre ans, ils nous font le coup

Pour mémoire, l’épidémie de Sras qui a occupé les médias (et les esprits) pendant de nombreux mois, à coup de milliers d’articles et flash d’information, a fait en tout et pour tout… 700 morts.
L’épidémie d’Ebola de 2014, annoncée comme une probable pandémie mondiale avec des millions de morts à la clé, a fait en tout… 11400 morts.
La grande “grippe mexicaine” de 2009-2010, rebaptisée grippe porcine pour ne pas vexer les Mexicains, puis grippe H1N1 pour ne pas vexer les éleveurs bretons, n’a fait aucun mort de plus que la grippe saisonnière qui se produit chaque année. Le virus s’est révélé très peu pathogène. [1]
(J’ouvre une parenthèse. J’avais été le seul à l’époque à dénoncer la psychose exagérée autour d’Ebola. J’avais démontré que ce virus ne pouvait pas se répandre à grande échelle, et que la fin de l’épidémie aurait lieu grâce aux mesures de bon sens prises par les Africains eux-mêmes.
J’avais démontré que les organisations humanitaires et l’OMS allaient beaucoup trop loin, désorganisant l’économie de pays déjà très pauvres et persécutant les populations locales inutilement. Qu’il s’agissait aussi d’une histoire de gros sous, l’OMS et les organisations humanitaires ayant obtenu 3 milliards de dollars au titre d’Ebola, tandis que des millions de personnes mourraient ailleurs en Afrique par simple manque d’accès à l’eau potable ou de médicaments contre le paludisme ne coûtant que quelques euros.
Bien entendu, mes propos avaient été dénoncés comme “irresponsables” et “scandaleux” par plusieurs journalistes. Ces critiques s’étaient bien gardées de corriger leur propos (et de s’excuser) lorsque les faits m’ont donné raison.
Mais qu’importent les faits ? Aujourd’hui, le spectre d’Ebola continue à être agité à fréquence régulière, le dernier chiffre en date annoncé étant de “80 millions de morts” à l’échelle planétaire. [2])
Tout ce cirque est bien pratique. Il permet de mobiliser les esprits, d’obtenir des budgets, d’occuper les cerveaux, pour les détourner des échecs des politiques de santé actuels.

Les rues bientôt jonchées de cadavres !

Cela repose sur un mécanisme psychologique tout simple : partant du principe que notre système nerveux est programmé pour réagir aux menaces les plus immédiates, les médias nous parlent d’une épidémie du type “peste noire”, avec les rues jonchées de cadavres. Mécaniquement, cela fait apparaître les terribles ravages causés par Alzheimer, la dépression ou l’arthrose, maladies qui ne sont pas ou mal soignées, comme moins importants.
D’un point de vue télévisuel, rien de plus spectaculaire pour une télévision que les images de médecins portant des combinaisons, des masques, des lunettes et des capuchons de protection, comme s’il s’agissait d’entrer dans un réacteur nucléaire.
Avec une bonne musique de film d’action en arrière-fond, on provoque chez le téléspectateur les frissons, l’excitation qu’on ne parvenait plus à créer avec les sujets habituels.

Un culot énorme

Concernant l’actuelle psychose de “coronavirus de Wuhan”, le culot des journalistes est d’autant plus grand que ce virus n’a strictement rien d’extraordinaire ni de spécialement inquiétant.
Rappelons que le rhume peut être provoqué par un coronavirus. A ce stade, aucune information précise n’existe sur son niveau de transmissibilité, de virulence, son délai d’incubation ni même son origine précise.
Autrement dit : il est beaucoup trop tôt pour s’inquiéter (et pour justifier de gros titres alarmistes dans les médias).
On parle aujourd’hui de 80 décès, qui ont touché des personnes âgées (moyenne d’âge : 75 ans) souffrant pour la plupart de problèmes de santé graves comme des cirrhoses du foie, le diabète et la maladie de Parkinson.
Selon le Dr W. Ian Lipkin, épidémiologiste à l’université de Columbia et conseiller de l’OMS et du gouvernement chinois lors de l’épidémie de SRAS, interrogé le 23 janvier 2020 dans le New York Times :
La majorité des cas mortels sont des personnes âgées et/ou ayant une maladie chronique augmentant leur sensibilité aux maladies infectieuses”. [3]
Surprise, surprise !!

Les vraies causes des pandémies de maladies infectieuses

La grippe espagnole, qui avait fait 50 millions de morts en Europe en 1918-1919, et qui sert d’épouvantail chaque fois que surgit une maladie infectieuse, s’est propagée sur des populations amaigries, affamées, épuisées, souvent déplacées et déjà malades, à cause des horreurs et des privations de la pire Guerre qui n’avait jamais eu lieu.
Des Etats, royaumes et quatre empires s’étaient effondrés, les structures administratives, les circuits de distribution de nourriture et de produits de première nécessité cessant de fonctionner. Tous les hommes valides étaient envoyés se faire massacrer au front, puis dans les guerres civiles atroces qui ont continué à l’est, désorganisant complètement la société. Voilà pourquoi le virus a fait tant de morts !
Aujourd’hui, plutôt que de comparer ce qui est incomparable, rassurons les populations en leur rappelant que c’est par une bonne nourriture et un mode de vie sain qu’on lutte le mieux contre les virus, ce qui est parfaitement possible en temps de paix, pour peux qu’on prenne quelques soins pour sa santé.

Se protéger des virus

Nous avons de nombreuses barrières qui nous protègent des virus : s’il est vrai qu’il se transmettent par les muqueuses, donc potentiellement en absorbant des microgoutelettes de salive d’une personne ayant éternué, rappelons que nos muqueuses sont normalement recouvertes d’un film de protection (le mucus, justement) qui empêche les virus de passer. D’où l’importance d’être bien hydraté, en hiver, de respirer par le nez. Cela évite de se dessécher la bouche et la gorge, et donc d’éliminer ce film protecteur.
En période d’épidémie, il faut, c’est évident, éviter la promiscuité, les contacts avec les muqueuses, donc se mettre les doigts dans le nez, la bouche, les yeux ou les oreilles, surtout après avoir serré des mains ou saisi des poignées de porte.
Les personnes fiévreuses ou malades peuvent rendre service aux autres en portant un masque de protection hygiénique dans les lieux publics pour éviter de disperser dans l’air des microgouttelettes contagieuses.
On veillera bien sûr à prendre soigneusement sa vitamine D, essentielle pour le système immunitaire, de la vitamine C, du chlorure de magnésium (ou du citrate ou du bisglycinate de magnésium) ainsi que de l’extrait de pépin de pamplemousse et des antioxydants que l’on trouve en grand nombre dans les épices (cannelle, gingembre, curcuma, anis étoilé), le vin rouge et le miel (d’où l’intérêt du vin chaud et des recettes de Noël…).
On mangera des aliments fermentés (une bonne choucroute !) pour soigner son microbiote intestinal, premier siège de l’immunité. On mangera de l’ail, et on cuisinera un bon bouillon riche en os et en herbes pour lutter contre les fatigues de l’hiver et les infections.
On boira enfin des tisanes, en particulier au thym ou à l’origan, avec un bon miel de châtaignier.
Un bon sommeil, réparateur, est essentiel, et pour cela j’ai écrit des dizaines de lettres concernant à la fois les conditions physiques nécessaires pour bien dormir, les plantes et produits naturels, mais aussi les mesures psychologiques indispensables pour éviter d’être visité par des angoisses qui vous réveillent en sursaut à quatre heures du matin.
Ces mesures vous protégeront par la même occasion du rhume, de la gastro et de la grippe, ce qui est toujours bon à prendre. Concernant le coronavirus, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, jusqu’à plus ample information.
Vous pouvez me faire confiance, si le danger devait évoluer pour un jour devenir véritablement préoccupant, je vous en informerai sans délai.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis

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