Il y a de moins en moins de langue de bois autour des terroristes de Syrie et d’Irak. Au fil du temps, les sponsors d’Al Qaida, de Daech et tous les extrémistes associés ont fini par se dévoiler. Dès le début de la guerre de Syrie, les commentateurs les plus téméraires avaient commencé à parler d’eux en leur accolant, avec beaucoup de prudence, des expressions telles que : « soutenus par le Qatar », « financés par l’Arabie Saoudite », sans jamais oser aller plus loin. Mais avec le temps, certaines vérités ont fini par émerger ; les véritables sponsors étaient ailleurs. Il s’agissait principalement des Etats-Unis, d’Israël et, de manière plus générale, de l’OTAN.
Il a bien fallu trouver le moyen d’atténuer l’impact de ces révélations. Il y eut alors la création de « méchants modérés », ceux que nous avouons soutenir, même si cette formule désignait les mêmes individus que l’on qualifiait de terroristes quelques temps auparavant. Pendant longtemps les lignes entre les bons et les mauvais méchants ont fluctué au gré des combats et des besoins des sponsors, mais la vérité continuait à émerger des champs de bataille. Il devenait de plus en plus difficile de cacher qui était qui et qui aidait qui. Il reste encore beaucoup de zones d’ombre, mais la situation est nettement plus claire que celle d’il y a un an ou deux. Bien que nous ne sachions pas encore tout, nous savons au moins que les djihadistes sont des soldats mercenaires (fanatiques ou non) au service des agresseurs atlanto-israéliens.
Aujourd’hui, personne ne leur accole plus l’expression « soutenus ou financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite ». On sait qui ils sont et pour qui ils travaillent. D’ailleurs le mot « terroriste » est de moins en moins utilisé à leur égard. Les journaux anglophones préfèrent utiliser « militants » pour les désigner, malgré les attentats meurtriers qu’ils s’attribuent encore. L’odieux Al Qaida et le sanguinaire Etat Islamique n’existent plus, mais leurs membres restent utiles et nécessaires pour le long travail pour lequel ils ont été formés et qui est loin d’être achevé. Ils sont devenus des « militants » ou des combattants au sein de groupes revendiquant la libération de territoires en Syrie, au Kurdistan, en Afghanistan, etc. Ils sont redevenus de véritables combattants de la liberté que le monde occidental peut désormais soutenir sans avoir besoin de se cacher.
Ces combattants de la liberté sont en plein redéploiement. Voir https://reseauinternational.net/les-preparatifs-dattaque-contre-la-russie-sont-en-cours/
Les centaines de milliers de terroristes de Syrie ne sont pas tous morts ou prisonniers. Ils ne sont plus à Mossoul, et sont de moins en moins nombreux en Syrie, leur terrain de manœuvre se rétrécissant de jour en jour comme peau de chagrin. Certains observateurs s’efforcent de faire croire à un retour massif de djihadistes en Europe, mais, selon les officiels européens, leur nombre ne pourrait dépasser les quelques centaines. Bon nombre d’entre eux ont dû rejoindre les FDS encadrés officiellement par les Etats-Unis et les pays de l’OTAN, mais nous sommes encore loin du compte. Alors où sont-ils ? En Libye ? en Afghanistan ? Ces deux pays ont vu, ces derniers temps, le nombre des combattants sur leur sol augmenter brusquement sans que l’on sache d’où ils sortent. Peut-être ont-ils atterri là par les moyens que nous voyons dans cette vidéo tournée lors d’une évacuation à la frontière irako-syrienne.