dimanche 24 décembre 2017

Pour 67% des Français, la liberté d’expression est menacée dans les médias et la société

Pour 67% des Français, la liberté d’expression est menacée dans les médias et la société© LUDOVIC MARIN / AFP
Illustration : Une majorité de Français estime que la liberté d'expression est menacée dans les médias traditionnels
Que ce soit dans les médias traditionnels ou dans la société, une majorité de citoyens s'inquiète de l'état de la liberté d'expression, selon un nouveau sondage. Un problème qui serait moins présent sur les réseaux sociaux, d'après certains.
Un sondage de l'institut Ifop/Fiducial, publié le 21 décembre par CNews et Sud Radio révèle l'inquiétude des Français quant à l'état de la liberté d'expression dans leur pays.
Ainsi, 67% des personnes interrogées estiment que la liberté d'expression est actuellement menacée dans la société française.

La liberté d'expression menacée dans les médias ?

Le même pourcentage (67%) affirme que la liberté d'expression est menacée dans les médias traditionnels (radio, télévision, presse). Les Français s'estimeraient par contre plus libres sur les réseaux sociaux, puisque 53% estiment que la liberté d'expression n'y est pas (ou est peu) menacée.
Selon le même sondage, 73% des Français estiment que la redevance télévisuelle ne permet pas aux médias du service public (France Télévisions, Radio France) de proposer «des programmes ou émissions de meilleure qualité que ceux des chaînes ou radio concurrentes».
Les sympathisants du Front national sont, parmi les groupes politiques, les plus insatisfaits du service public audiovisuel, 85% jugeant qu'il ne propose pas de meilleurs programmes que ses concurrents. Viennent ensuite les sympathisants Les Républicains (84%) puis ceux de La France insoumise (73%). 39% des partisans du PS et 37% de ceux de La République en marche affirment pour leur part que les médias du service public offrent des programmes d'une qualité supérieure à ceux proposés par la concurrence.
L'enquête a été réalisée en ligne les 19 et 20 décembre auprès de 1 000 personnes âgées de 18 ans ou plus.

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