Pas assez laïc, un film d'animation sur la Nativité arrêté en pleine séance scolaire (VIDEO) (France)
Capture d'écran de la bande-annonce pour le film d'animation L'Etoile de Noël, Youtube
Alors que les enfants du groupe scolaire de Langon, dans la Gironde, croyaient assister à un conte de Noël, les enseignantes ont dû interrompre la séance et les renvoyer en classe... Le film contrevenait aux valeurs de l'école.
Le 13 décembre, les 83 écoliers du groupe scolaire de Langon, une petite commune du Sud-Ouest située entre Bordeaux et Agen, assistaient à une projection du film d’animation américain L’Etoile de Noël au cinéma local, quand celle-ci a été interrompue à la demande des enseignantes, selon Le Républicain Sud-Gironde du 22 décembre.
Après quelques minutes de visionnage, ces dernières se sont aperçues que le film de Noël choisi n'était pas en accord avec les valeurs de l'école républicaine laïque.
En effet, L'Etoile de Noël, long-métrage d'animation américain réalisé par Timothy Reckart, est un conte de Noël qui raconte le mythe de la naissance de Jésus-Christ selon les préceptes de la Bible, une épopée enrichie d'animaux qui parlent et largement inspirée des succès de l'animation des années 2000, comme en témoigne le pitch : «Un petit âne courageux, Bo, rêve d’une vie meilleure loin du train-train quotidien du moulin du village. Un jour, il trouve le courage de se libérer pour vivre enfin la grande aventure avec une brebis, une colombe, trois chameaux déjantés et des animaux de la ferme, très excentriques…»
Malheureusement pour les enseignantes, une fois la séance commencée, elles ont réalisé leur erreur : L'Etoile de Noël n'est pas seulement un conte de fin d'année, mais relate surtout le périple de Marie et Joseph jusqu'à Bethléem.
Interrogé par le journal Le Républicain, le responsable du cinéma a lui-même reconnu qu'il n'avait pas encore visionné le film et a accepté de rembourser la séance à l'école. Les enfants ont donc quitté le cinéma en pleine séance et sont retournés en classe... Il faudra attendre l'année suivante pour une nouvelle séance scolaire en toute laïcité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire