mardi 18 mars 2014

(blog à finir et à corriger)

 (source ;Sud Ouest)

Fukushima : l'eau radioactive est arrivée au large du Canada. Les déchets devraient suivre.








L'eau radioactive en provenance de la centrale nucléaire de Fukushima, est arrivée en février 2014 sur les côtes canadiennes, peu de jours avant la date anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011

Fukushima : l'eau radioactive est arrivée au large du Canada. Les déchets devraient suivre
Le tsunami du 11 mars 2011 qui a frappé le nord-est du Japon, a donné naissance à un continent de déchets qui se déplace vers la côte Ouest des Etats-Unis.© PHOTO 
ARCHIVES AFP
S
elon certains scientifiques, les eaux contaminées de Fukushima devaient  atteindre, en 2014, les côtes nord-américaines. Pour d'autres, c'est un véritable continent de déchets potentiellement radioactifs, issus du tsunami du 11 mars 2011, qui est attendu sur la côte ouest des Etats-Unis.
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  • Du césium-134 et du césium-137 au large du Canada
Deux isotopes radioactifs ont bien été découverts en février dernier au large de Vancouver, sur la côte Pacifique du Canada: du césium-134 et du césium-137 en provenance de Fukushima. Selon Radio-Canada, la côte Britanno-Colombienne baigne donc dans un océan qui affiche un faible niveau de radioactivité à la suite du désastre japonais. Pour l'océanographe et chimiste John Smith de l'Institut océanographique de Bedford en Nouvelle-Écosse,le césium-134 relevé au large du Canada, qui a une période de radioactivité d'environ deux ans, porte clairement la marque de la catastrophe de Fukushima. Le césium-137, lui, reste actif pendant une trentaine d'années.
  • Une carte interactive pour suivre les particules radioactives
Les particules radioactives issues de la pollution provoquée par la catastrophe nucléaire de Fukushima du 11 mars 2011, devraient errer durant une dizaine d'années dans les océans du monde, selon les chercheurs américains du Centre of Excellence for Climate System Science (CECSS) qui ont publié surinternet une étude sur le sujet, en août 2013. Les courants au large du Japon accélèrent la dilution des eaux radioactives, qui perdent donc en concentration radioactive et se dispersent, rapporte l'étude. "Les observateurs de la côte ouest des USA pourront mesurer une augmentation des matières radioactives trois ans après l'événement", estiment les scientifiques qui ont mis en place unecarte interactive permettant de visualiser l'évolution d'un produit, quel qu'il soit, porté par les courants marins.



Ce graphique de la NOAA montre les concentrations en césium 137 à la surface des océans (entre 0 et - 200 mètres) en avril 2012 (a), avril 2014 (b), avril 2016 (c) et avril 2021 (d).© PHOTO NOAA

Selon leurs projections, les premières traces de la pollution radioactive de Fukushima présente dans les eaux de l'océan Pacifique devaient arriver en 2014 aux Etats-Unis. Elles ont donc atteint le nord du Canada. Des tests similaires effectués au large des côtes des Etats américains de Washington, de Californie et d'Hawaii n'auraient détecté à ce jour aucune contamination. Que deviendront les innombrables fuites d'eau contaminées qui s'échappent du site dans l'océan depuis la catastrophe (le 22 juillet dernier, l'opérateur Tepco parlait de 390 tonnes par jour) ? L'étude du CECSS n'aborde pas la question.
  • Y a-t-il un danger pour la population ?
Pas vraiment, d'après Erik van Sebille, co-auteur de l'étude américaine, qui précise : "Cependant, les habitants de ces côtes ne seront pas affectés par les concentration de matériaux radioactifs car elles resteront en dessous des normes de l'OMS une fois qu'elles quitteront les eaux japonaises". Les scientifiques canadiens confirment : les valeurs relevées, sont bien en dessous des seuils préconisés, ne constitueraient pas de danger pour la santé humaine.
  • Les déchets du tsunami japonais : le 51ème Etat américain
Selon un article publié par le site "Terra Eco" le 7 novembre 2013, la NOAA (administration américaine de protection des océans) s'attendait, elle, à voirun véritable continent de déchets venu du Japon aborder la côte ouest américaine à la fin de l'année 2013 ou au début 2014. Surnommée le 51e État des Etats-Unis, la plaque de détritus de la taille du Texas, une énorme masse flottante qui ressemble à un amas de rouille, est constituée d'une quantité phénoménale de débris dus au tsunami : véhicules, maisons, pontons, quais entiers... Avec, cadeau, des espèces animales invasives. Trois d'entre elles inquiètent plus particulièrement les chercheurs américains : la moule bleue, l'algue brune connue sous le nom de wakamé, et l'étoile de mer, "Asterias amurensis". Les deux dernières figurent sur la liste des cent espèces exotiques envahissantes parmi les plus néfastes au monde, établie en 2000 par l'Union internationale pour la conservation de la nature.



Les macrodéchets du Tsunami dans le Pacifique nord.© PHOTO ONG ROBIN DES BOIS

  • Appel à la population
La NOAA minimise auprès de la population américaine le risque de la radioactivité éventuellement présente dans les débris en provenance du Japon.Elle a néanmoins lancé un appel dès le mois de mai 2012, afin que les promeneurs préviennent les autorités dès qu'ils trouvent un objet rejeté par les flots sur la côte Ouest. Certes, s'il est radioactif, mieux vaut ne pas le prendre, même avec des pincettes. A moins d'être armé d'un compteur Geiger, pour faire auparavant ses propres relevés...
Eh, oui, mais, lorsque, je dis que tous les états du Pacifique devraient participer "financièrement" et techniquement au contrôle de l'aberration de fukushima, personne ne répond".

A part cela, les centrales nucléaires françaises sont obsolètes et prêtes à péter les plombs !
Mais, grâce à l'Europe, elles peuvent continuer.
Au final, ils vont nous tuer !

DIRECTIVE SÛRETÉ NUCLÉAIRE – LE PARLEMENT EUROPÉEN NE DOTE PAS LES AUTORITÉS DE SÛRETÉ DES COMPÉTENCES NÉCESSAIRES À UN ENCADREMENT RIGOUREUX DES OPÉRATEURS

Ce matin, la Commission Industrie, Recherche et Énergie (ITRE) du Parlement européen a voté le rapport Romana JORDAN révisant la directive européenne sur la sûreté nucléaire. Pour les écologistes, le Parlement s’est encore illustré dans sa complaisance inégalable à l’égard de l’industrie nucléaire, alors qu’il avait pourtant l’occasion d’adresser un signal fort à la Commission et aux États membres.
Pour Michèle RIVASI, eurodéputée EELV et co-rapporteure du projet de directive, les représentants du peuple européen n’ont pas rempli leur rôle de contrôle: « Face au danger potentiel que représente l’industrie nucléaire, les parlementaires doivent exiger le maximum de garanties pour empêcher le pire d’arriver. Malheureusement, encore une fois, la complaisance a été de mise et les autorités de sûreté nucléaire (ASN) n’auront pas les compétences nécessaires pour empêcher les opérateurs de prendre des risques insensés« .
« Sur ce texte, comme sur l’ensemble des textes touchant au nucléaire, le Parlement européen ne bénéficie pas de la codécision, il n’est que consulté: nous avions demandé un changement de base juridique remettant en cause le Traité Euratom, nous avons perdu. Et alors que la Commission nous proposait un texte peu contraignant, la rapporteure a encore réussi à l’affaiblir. La Commission proposait que l’ASN soit clairement séparée de toute entité s’occupant de la promotion ou utilisation de l’énergie nucléaire ou de la production d’électricité, finalement la séparation ne sera que juridique ».
« La commission ITRE s’assoit par ailleurs sur la résolution du Parlement européen de mars 2013 sur les stress tests. Le Parlement reconnaissait les besoins d’amélioration de sûreté à la lumière des stress tests effectués, pourtant ceux-ci ne seront pas forcément suivis d’effets car il faudra désormais prouver que les investissements réalisés ont un impact mesurable sur la sûreté au regard des sommes investies. Aussi, si la revue par les pairs constate des défaillances, les mesures de sûreté n’auront pas à être mises en œuvre immédiatement. Et puisque la Commission ITRE a refusé que les ASN soient dotées d’un véritable pouvoir de sanction, elles ne seront pas capables de contraindre les opérateurs efficacement ».
« On pourrait se réjouir de l’inclusion d’une référence à la Convention d’Aarhus sur la participation du public au processus décisionnel, mais les amendements que nous avions déposé pour favoriser la participation du public ont été rejetés. Plus que contradictoire. Pire, la proposition d’inclure des experts indépendants de la société civile dans les revues par les pairs (1) a été rejetée. Ce vote représente finalement très bien l’image que tout un chacun a du nucléaire: un milieu fermé, hermétique à tout contrôle extérieur et à tout droit de regard des citoyens ».

Et, une autre information ;

(source : Le Figaro.fr)
La rédaction vous conseille 





Un «pot shop», magasin de cannabis, de la ville de Denver.
La légalisation de la vente de cannabis à des fins «récréatives» dans l'état américain du Colorado a provoqué un boom de l'immobilier industriel de la ville de Denver. Les ventes de cannabis ont rapporté jusqu'ici 14 millions de dollars à l'État.
Depuis le 1er janvier, la consommation et la vente de cannabis à des fins «récréatives» sont légales dans l'État américain du Colorado. Une décision qui a généré un véritable boom immobilier dans la ville de Denver. Le taux de vacance des sites industriels est «anormalement faibles à 3,1%», indique le Denver Post. Et les prix s'en ressentent. Les logements industriels sont aujourd'hui loués cinq fois plus cher qu'en 2009, date de la légalisation de la marijuana à des fins médicales dans l'Etat. Le prix de la location a subi une augmentation de 21% ces deux dernières années, selon Colliers International, firme immobilière de l'Etat.

Le «pot market» attire les foules

Premier État américain à légaliser la vente de cannabis, le Colorado a trouvé un véritable filon. Le «pot market», littéralement «marché de l'herbe», attire de nombreux touristes à Denver qui veulent profiter de la légalisation. Des «cannabis clubs» fleurissent partout, permettant de se réunir pour consommer son propre cannabis. De nombreux agences de voyages se sont également emparées du marché en lançant des cicuits organisés autour du cannabis. La société Colorado Cannabis Tours, installée à Denver, propose par exemple un circuit pour faire découvrir aux touristes le fonctionnement interne de l'industrie du cannabis. Toutefois, le cannabis suit les mêmes réglementations que l'alcool. Les consommateurs n'ont donc pas droit de conduire sous son emprise.

Une manne financière

Une personne âgée de 21 ans et plus peux désormais posséder jusqu'à 28,3 grammes de cannabis. Le Colorado perçoit 10% de taxes sur la vente au détail et 15% sur le prix de gros. L'«or vert» lui a donc rapporté 2,1 millions de dollars (1,5 millions d'euors) d'impôts au cours du mois de janvier, selon des statistiques officielles. Des rentrées fiscales qui correspondent aux attentes de l'administration fiscale du Colorado. Le montant total des ventes a atteint les 14 millions de dollars, auquel s'ajoutent les 1,4 millions de dollars de taxes liées à la vente de cannabis à visée médicale. Et le «pot business» risque de continuer à rapporter gros puisque 52% des américains sont favorables à la légalisation de la marijuana, selon une enquête du Pew Research Center publié l'année dernière.
Bon, j'arrête.
A bientôt.
René.


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