dimanche 2 mars 2014

(blog à finir et à corriger)

Reprenons, mes chers cinq lecteurs,  cette nouvelle de wikistrike publié en Post scriptum vendredi dernier.

VENDREDI 28 FÉVRIER 2014
Le patron d’ExxonMobil dit non au gaz de schiste… près de chez lui !



4374023_7_c654_un-puits-d-extraction-de-gaz-de-schiste-situ.jpgC’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Celle d’un château d’eau que Rex Tillerson ne veut pas voir aux portes de son ranch, situé à Bartonville, au Texas. Avec une poignée de ses concitoyens, le citoyen américain s’oppose au projet depuis des mois. L’édifice est destiné, en particulier, à alimenter en eau les puits d’extraction de gaz de schiste situés à proximité de cette petite ville prospère proche de Dallas, selon la méthode contestée de la fracturation hydraulique.
La polémique aurait dû rester locale sauf que le propriétaire mécontent, Rex Tillerson, n’est autre que le patron d’ExxonMobil, la plus grosse compagnie pétrolière privée du monde.
UN RANCH ÉVALUÉ À PLUS DE 5 MILLIONS DE DOLLARS
M. Tillerson agit en connaissance de cause dans la mesure où il a investi plus de 31 milliards de dollars (22,5 milliards d’euros) dans l’extraction de gaz de schiste depuis qu’il est à la tête de la compagnie américaine. On imagine le nombre de châteaux d’eau que cela représente. Ceux-ci peuvent pousser comme des champignons chez les autres, mais pas sous les yeux du patron d’Exxon.
Le patron d’Exxon craint, avec un certain nombre de ses concitoyens, que les nuisances du château d’eau fassent perdre de la valeur à son luxueux ranch, évalué à plus de 5 millions de dollars. Outre l’aspect esthétique, c’est surtout le va-et-vient des camions transportant l’eau vers les puits d’extraction, qui inquiètent M. Tillerson. On le comprend : depuis 2007, il s’en est déjà ouvert pas moins de neuf à moins de deux kilomètres de sa propriété. Le dernier en date appartient à XTO Energy, un spécialiste du gaz de schiste racheté par Exxon en 2009, ce qui a permis au groupe de devenir le leader américain dans le domaine.
PLAINTE EN NOM COLLECTIF
Trois autres voisins se sont associés au patron d’Exxon pour déposer une plainte en nom collectif en 2013 arguant que « chacun des propriétaires a choisi Bartonville parce que la ville a adopté des réglementations dont le but est de prévenir des constructions indésirables ne correspondant pas à la nature du voisinage », explique le document révélé le 20 février par le Wall Street Journal.
Fin 2013, M. Tillerson avait rappelé à des membres du conseil municipal que s’il avait investi dans son ranch, c’était après s’être assuré que rien ne pourrait perturber son environnement bucolique. Ce scénario digne d’une série télé tombe assez mal, au moment où Exxon s’est lancé dans une campagne pour convaincre que l’extraction du gaz de schiste ne pouvait avoir que des retombées positives pour les communautés locales.
« JE SOUTIENS REX »
Le groupe a pu jusqu’à présent être relativement convaincant au Texas où la densité de population est assez faible, mais se heurte à beaucoup plus de réticences en Pennsylvanie ou dans l’Etat de New York, dont les sous-sols sont également riches en gaz de schiste.

Source: Le Monde

Tiens donc, ce monsieur n'aime pas que l'on fasse chez lui, ce qu'il fait aux autres.
Le gaz de schiste serait-il donc mauvais au point de faire perdre de la valeur à sa propriété ?
Ne serait-ce pas l'éternelle histoire de l'arroseur, arrosé ?
15 millions d'américains vivent à proximité, pour le moment, de puits d'extraction de gaz de schiste.
Ce monsieur ne s'en est jamais préoccupé.
Au contraire, il a fait utilisé par Exxon, tous les moyens habituellement utilisé dans les pays sous développés pour obliger les citoyens américains opposés à ce type d'exploitation chez eux, à les laisser faire.
Dommage pour lui, sa nappe phréatique est morte et l'eau utilisé pour son bétail va lui coûter plus cher.
Et, que cela veut-il dire ?
Que ses concurrents ne le respecte pas en tant qu'individu et puissant de ce monde ?
Alors, où devra-t-il se réfugier le pauvre chéri.........sur Mars quand il aura fait de la planète un nouveau...Mars ?
Et, dire qu'en France, un abruti, ministre du redressement productif se déclare pour l'extraction du gaz de schiste, si, un autre process d'extraction moins polluant est trouvé.
Sauf, qu'il n'y en a pas à l'heure actuelle, mais, cela lui permet de saper la décision du précédent président français, sarko,  "Pas d'exploitation de gaz de schiste en France !"
Alors, je vous le dis, mes compagnons électeurs français, les sociaux libéraux français font du sarko en pire. C'est leur seule politique et leur seule vision de la France.
Mais, passons.
Pensons plutôt à notre santé que le mode de vie imposée par l'industrialisation et sa recherche de profit à tout va, met à mal.
Vivre plus sain impose des changements d'habitude alimentaire et de la manière dont on cuit nos aliments.

(source : Sciences et Avenir)


Nutrition : certains modes de cuisson augmentent les risques de démence

Les AGE produits lors de cuisson à températures élevées accélèrerait les processus de déclin cognitif comme la maladie d'Alzheimer.



Rôtir le poulet produit un grand nombre de produits de glycation avancées (AGE). WOLFRAM STEINBERG / DPA / DPA PICTURE-ALLIANCE/AFPRôtir le poulet produit un grand nombre de produits de glycation avancées (AGE). WOLFRAM STEINBERG / DPA / DPA PICTURE-ALLIANCE/AFP


GLYCATION. La consommation de viande et certains modes de cuisson ont été associés à des risques de démence plus importants pour les personnes âgées de 60 ans et plus selon une étude publiée dans les Actes de l’Académie des sciences américaine (PNAS). 
Ces travaux qui ont réuni des chercheurs de l’Icahn School of Medicine de Mount Sinai (États-Unis), de l’Université de Pavie (Italie) et du George Institute (Australie) se sont concentrés sur l'effet des produits de glycation avancée, ou AGEs (Advanced glycation end products) sur le développement de démences de type Alzheimer, et l'accélération du déclin cognitif.
Les AGE sont générés en situation d’hyperglycémie. Ce sont des substances qui résultent de la glycation, une réaction chimique entre un sucre et des résidus de protéines.

Plus la température de cuisson est élevée, 
plus la formation d'AGE est importante

Si les AGE peuvent se former spontanément dans l’organisme, la majorité d'entre aux provient de notre alimentation. En effet, la glycation est une réaction qui se produit notamment lorsque nous cuisinons. Lors de la cuisson, la réaction entre les sucres et les protéines alimentaires forment des AGE alimentaires. Ainsi, plus la température de cuisson est élevée, plus la formation d'AGE est importante.
Les modes de cuisson sont donc responsables de la quantité d’AGE que l’on va trouver dans notre assiette. 
ALZHEIMER. L’étude qui a été menée sur des souris et des humains révèle que des doses importantes d'AGE alimentaires sont responsables d'un risque plus élevé de démences de type Alzheimer et de syndromes métaboliques.
Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie à proprement parlé. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’AVC.
Les chercheurs ont comparé des souris suivant un régime riche en AGE et d'autres avec un régime pauvre en AGE. Ils ont constaté que le premier groupe présentait des signes qui favorisent l’apparition de démences. Notamment des dépôts d’AGE dans le cerveau et l’accumulation de plaques d’amyloïdes, caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

Privilégier les cuissons douces

La deuxième partie de l'étude à consisté à examiner 93 personnes âgées de 60 ans et plus. Les chercheurs ont observé qu’un taux élevé d’AGE dans le sang était plus souvent associé à un déclin cognitif ainsi qu'à une sensibilité réduite à l’insuline. 
Éviter ou retarder l'apparition de démence et de syndrome métabolique serait donc possible en réduisant sa consommation d'aliments riches en graisses et en protéines. Mais également en veillant à privilégier des modes de cuisson plus doux que le barbecue ou le four, comme la cuisson à la vapeur ou en faisant mijoter à feux doux les aliments.

Et, en attendant en Ukraine.

(source : Wikistrike)
VENDREDI 28 FÉVRIER 2014
LET'S GO - L'invasion russe de la Crimée a commencé

Des dizaines d'hélicoptères d'attaque russes viennent de se poser sur l'aéroport de Sébastopol sous contrôle de l'armée de Poutine depuis ce matin. 
En effet, aux aurores, une cinquantaine de soldats non-identifiés avaient pris d'assaut deux aéroports stratégiques autour de Sébastopol, l'un d'entre eux, militaire.
Des véhicules de transports de troupes se font de plus en plus visibles dans les rues autour de Sébastopol.

Pendant ce temps, le gouvernement de Kiev demande l'aide du FMI, ainsi que Londres et Washington pour protéger sa souveraineté territoriale. Par ailleurs, le gouvernement ukrainien a limogé le chef des armées dans la matinée.

Ghisham Doyle pour WikiStrike





Pauvre nouvelle Ukraine, elle se laisse emporter par la haine de son extrême droite à l'ouest du pays.
Sauf, qu'elle ne fait pas le poids face à l'ours russe.
Et, l'Europe, ni, d'ailleurs les Etats-Unis n'y peuvent rien !
Cette Europe qui promet des milliards et qui n'a pas un liard.
Mais, passons à une bonne nouvelle pour les spéculateurs banquiers comme la BNP en France qui spécule sur les denrées alimentaires.
Eh, oui, le changement climatique pour les banquiers rapaces et immoraux est une bonne nouvelle.

(source : Rtbf.be info)

Milliards de dollars de pertes dans l'agriculture, suite au réchauffement

ECONOMIE | Mis à jour le vendredi 28 février 2014 à 11h49

    • Le réchauffement climatique va réduire la production céréalière mondiale jusqu'à 2% tous les dix ans et pourrait représenter jusqu'à 1.450 milliards de dollars de dommages économiques à la fin du siècle indique un projet de rapport du Groupe Intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) diffusé par un quotidien japonais vendredi.
      Ce document, dont le projet a été publié par le Yomiuri Shimbun, doit être discuté et adopté lors d'une réunion de 5 jours du GIEC le mois prochain à Yokohama, dans la banlieue de Tokyo. Selon le projet de texte attribué au GIEC par le quotidien nippon, la production mondiale globale perdrait de 0,2% à 2% si la température augmente de 2,5 degrés. Le rapport développe également d'autres effets du réchauffement climatique tel que la submersion de de terres avec une élévation du niveau de la mer et des centaines de millions de réfugiés climatiques, les régions les plus vulnérables se trouvant en Asie.
      Un responsable du ministère japonais de l'environnement n'a pas souhaité commenter la publication du projet dans la presse locale. La communauté internationale s'est donné pour objectif de conclure fin 2015, lors de la conférence climat de l'ONU à Paris, un accord global et contraignant de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES) pour limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère pre-industrielle.

      Belga


    Et, une nouvelle concernant le syndrome Snowden.

    (source : Numerama)

    Publié par Julien L., le Jeudi 27 Février 2014

    L'Europe et le Brésil vont tirer leur propre câble Internet

    Suite aux révélations d'Edward Snowden, le Brésil et l'Union européenne prévoient de tirer leur propre câble sous-marin afin d'éviter les regards indiscrets de la NSA et de remplacer le précédent câble, vieillissant.


    Depuis un peu plus de six mois, les relations entre les États-Unis et le Brésil se sont passablement dégradées. Cela n'a rien d'étonnant : Brasilia n'a pas franchement apprécié les articles du quotidien O Globo, basés sur les documents confidentiels dérobés par Edward Snowden, révélant l'existence d'un programme de surveillance taillé spécialement pour sa population et ses institutions.
    Très mécontent de découvrir les activités de la NSA, du moins en apparence et bien que ses services secrets fassent la même chose, le Brésil s'est engagé dans une offensive diplomatique à l'ONU. Son action s'est toutefois heurtée à la réalité des relations internationales. Certes, une résolution en faveur de la vie privée sur Internet a été adoptée par une commission spéciale, avant d'être votée par l'assemblée générale. Mais son contenu est très modeste.
    Un nouveau câble entre le Brésil et l'Europe
    Mais le pays a d'autres cartes dans sa manche. Par exemple, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, est favorable à la création de nouvelles routes pour les données brésiliennes, afin qu'elles ne passent plus par les États-Unis. Concrètement, il s'agit de tirer de nouveaux câbles sous-marins ne transitant plus par les USA. Il est aussi question de privilégier des solutions logicielles nationales plutôt qu'américaines.
    Le Brésil sait que la NSA a la capacité de se connecter directement sur les câbles sous-marins pour capter les télécommunications (programme Upstream). En établissant de nouvelles voies pour les échanges internationaux, la future superpuissance d'Amérique du Sud espère compliquer le travail de la NSA, bien que certains pans des représailles brésiliennes inquiètent Tim Berners-Lee, quicraint une fragmentation d'Internet, mais aussi la Commission européenne.
    Selon Le Monde, le Brésil et l'Union européenne sont d'accord pour l'installation d'un nouveau câble sous-marin entre eux. Le projet, dont le coût est estimé à 135 millions d'euros, partirait de Fortaleza (Brésil) pour rejoindre Lisbonne, au Portugal. Son installation doit être achevée d'ici 2015 et permettrait du même coup de remplacer l'actuel câble, qui est obsolète (il ne transporte que les données vocales).
    Suffisant pour échapper aux regards indiscrets de la NSA ?
    Toute la question qui se pose est de savoir si les États-Unis pourront connaître d'une façon ou d'une autre le contenu circulant dans ce câble. Sans doute que oui. D'une part, les USA disposent d'au moins un sous-marin capable de se brancher sur les câbles et d'y effectuer des écoutes clandestines. Il s'agit du sous-marin nucléaire d'attaque USS Jimmy Carter.
    D'autre part, le Portugal est membre de l'OTAN. Il n'est pas déraisonnable de penser que les services secrets portugais ont tissé des liens spécifiques avec la NSA. Faut-il rappeler que la DGSE(France), le BND (Allemagne) et le GCHQ (Royaume-Uni) ont des partenariats spécifiques avec l'agence de sécurité nationale américaine ? Et que certains pays européens sont des partenaires très proches ?
    À titre d'exemple, le Royaume-Uni est un partenaire de niveau 2 (les partenaires de niveau 1 sont les agences américaines, ndlr), tandis qu'au moins douze autres pays européens sont de niveau 3 (dont 9 font partie d'un comité restreint SSEUR 14-Eyes). Enfin, il existe vraisemblablement d'autres moyens d'espionnage à disposition des États-Unis et qui ne sont pas (encore ?) connus du grand public.
    Cela étant, la pose de nouveaux câbles reste une bonne nouvelle pour Internet. En multipliant les routes pour les télécommunications et les points d'accès, le réseau des réseaux ne peut que gagner en résilience et en qualité. Car aujourd'hui, un nombre très important de câbles transite par les États-Unis. La carte des câbles sous-marins le montre bien.





    Eh, oui, mes chers lecteurs, il faut se protéger contre les méchants.
    Cependant, lorsqu'un pays sous-développées se protègent en nationalisation ses ressource, les agences américaines organisent la pagaille pour renverser le gouvernement comma actuellement au Venezuela, par contre lorsqu'il s'agit d'un pays occidental, personne, surtout n'en parle pour éviter la contagion.

    (source : terraeco.net)

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    En Islande, les ressources naturelles sont maintenant « détenues par le peuple »
    (Crédit photo : DR)

    Interview - La nouvelle Constitution islandaise, choisie par référendum, prévoit que les ressources naturelles soient « détenues par le peuple islandais ».
    Le Baromètre de cet article
    ÉCOLOGIESOCIÉTÉÉCONOMIE
    Entretien avec Victor David, juriste de l’environnement à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

    Le projet de nouvelle Constitution islandaise prévoit que les ressources naturelles soient « détenues par le peuple islandais ». Quelle serait la portée de ce texte s’il était adopté ?

    Victor David : Cette formulation est une façon politiquement correcte de parler de nationalisation des ressources naturelles. En Islande, un des grands enjeux concerne les produits de la mer. Quelques grosses entreprises concentrent presque l’ensemble des quotas de pêche. Cette nationalisation permettrait de renégocier les quotas vers une redistribution plus favorable à l’ensemble de la population. Les perspectives de trouver du pétrole dans les eaux territoriales islandaises en mer du Nord ne sont probablement pas non plus étrangères à cette proposition. Plus largement, la nationalisation est motivée par la crainte de voir des multinationales, voire des Etats étrangers via des entreprises publiques, accaparer les ressources. La Chine a par exemple essayé d’acquérir des terrains en Islande. Il faut cependant relativiser la portée du texte islandais qui ne fait référence qu’aux ressources non déjà privatisées. Il ne s’agit donc pas pour le gouvernement de faire une chasse aux compagnies privées.

    Les changements sont donc assez marginaux ?

    Non, car il existe encore beaucoup de ressources naturelles non encore transférées au secteur privé, en matière de pêche mais aussi les réserves pétrolières offshore qui n’en sont qu’au stade… de potentiel !

    La référence au « peuple » ne donne-t-elle pas plus de prise aux citoyens sur leurs ressources que la seule nationalisation ?

    Pas vraiment, dans la mesure où l’Islande est une démocratie représentative. Il faudrait la mise en place de mécanismes de participation pour que la population soit associée à la gestion des ressources. Par le biais de référendums locaux notamment. Alors, la propriété des peuples aurait plus de sens. Cela dit, il est vrai que le projet de constitution islandaise prévoit des référendums d’initiative citoyenne. 10% de la population pourrait provoquer un référendum, pourquoi pas, sur les ressources naturelles en cas de litige avec l’Etat.

    Est-ce que ce projet laisse envisager une meilleure protection des ressources naturelles ?

    L’environnement n’a pas forcément grand chose à y gagner. Derrière le vocable « ressources naturelles », on parle en effet moins de la flore, de la faune ou des paysages, que de tout ce qui peut s’avérer être une « richesse naturelle », comme le pétrole, les minerais ou les produits de la pêche. On soustrait aux appétits individuels les ressources naturelles qui ne sont pas déjà privatisées pour les donner au peuple. En réalité, c’est l’Etat qui les gère sous forme d’actionnariat majoritaire, sans nécessairement protéger la nature. Un vrai progrès ces dernières années en matière de protection des ressources naturelles vient de la constitution équatorienne de 2008 qui a décidé d’accorder des « droits fondamentaux » à la nature elle-même. Cela facilite en particulier la défense de l’environnement car ces droits permettent à toute personne de se faire le porte-parole de la nature devant la justice et de porter plainte sans avoir à justifier de préjudice personnel. Et les atteintes à l’environnement sont imprescriptibles.

    Cette proposition de l’Islande s’inscrit-elle dans une tendance plus large ?

    Oui, la nationalisation des ressources naturelles revient sur le devant de la scène. En toute légalité d’ailleurs puisque, depuis 1962, les Nations unies affirment la souveraineté des Etats sur les ressources naturelles. Ces dernières décennies, les Etats avaient pourtant utilisé ces droits pour privatiser les ressources, sous la pression du FMI et de la Banque mondiale. Depuis le début des années 2000, le Venezuela, la Bolivie et l’Equateur ont entamé ou renforcé la nationalisation de leurs ressources naturelles, notamment du pétrole mais pas seulement. En Bolivie, la nationalisation de l’eau a permis à l’Etat de reprendre la main sur ce secteur contre Suez. A Québec, les partis politiques nationalistes réclament régulièrement la souveraineté sur les ressources naturelles. Mais un effet pervers de ce genre de nationalisation est le risque de corruption, car les gouvernants deviennent les gestionnaires exclusifs de ces richesses. Il faut donc impérativement accroître la participation du public dans la prise de décision en matière de gestion des ressources naturelles et renforcer les garanties de transparence de l’action publique.

    Cet article de Magali Reinert a initialement été publié, le 8 janvier, par Novethic, le média expert du développement durable.

    Et, oui, mes chers lecteurs, qu'est-ce qui pourrait mieux illustrerl'effort des islandais en faveur du peuple qu'une parole de Nelson Mendala.

    À mediter !!

Kass per

    vvvv


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