jeudi 25 avril 2013

(blog à finir et à corriger)

Il est temps que les citoyens se défendent même contre l'état, si, celui-ci ne les protègent pas.

Pesticides : une association porte plainte contre l'Etat




Auteur: 
Sylvie Dellus
Publié le 23.04.2013
Générations Futures accuse la Direction générale de l’alimentation de n’avoir pas tenu compte d’avis négatifs concernant sept pesticides.
    Générations Futures est une organisation non gouvernementale (ONG), dont l’action contre la dangerosité des pesticides est reconnue depuis des années. Elle s’apprête à déposer une plainte, dans le courant de la semaine, contre la Direction générale de l’alimentation (DGAL), qui dépend du ministère de l’Agriculture, et divers fabricants de pesticides.
    Motif : mise en danger de la vie d’autrui. Elle envisage également de déposer un recours devant les juridictions administratives pour “carence fautive de l’Etat”.

    Le ministère n'a pas tenu compte des avis défavorables de l'Anses

    L’association reproche aux services du ministère de l’Agriculture de ne pas avoir tenu compte des avis défavorables émis par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) auxquels elle a eu accès, légalement. Générations Futures a également eu connaissance de différents courriers que Marc Mortureux, le directeur de l’Anses, a adressés à la DGAL dans lesquels il s’étonne que ses avis ne soient pas suivis d’effet.
    Or, sur les sept produits phytosanitaires incriminés, certains sont considérés par l’Anses comme présentant des “risques aigus inacceptables” pour le consommateur ou l’applicateur, c’est-à-dire le jardinier ou l’agriculteur. D’autres pesticides sont considérés comme pouvant contaminer les eaux souterraines ou être toxiques pour les oiseaux. Et pourtant, ils sont toujours sur le marché.

    Une liste de 40 produits phytosanitaires dangereux

    Cette plainte pénale vise les sept pesticides que Générations Futures estime les plus dangereux pour les consommateurs. Mais l’ONG a listé une quarantaine de produits phytosanitaires pour lesquels la DGAL n’a pas donné suite aux avis défavorables de l’Anses. Elle va demander au ministère de l’Agriculture le retrait de leur autorisation de mise sur le marché.
    Consulter la liste des pesticides incriminés par Générations Futures.

    Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, il y a soupçon de corruption. Vous savez cette corruption qui l'un des pion majeur de l'économie libérale dite de "marché".
    Un bon exemple nous vient d'Algérie, ce qui me pousse à demander à nos élus de revoir un peu les manières de notre ex compagnie nationale "TOTAL".

    (source : El Watan)

    Conséquence du scandale de corruption dans les contrats avec Sonatrach

    Saipem a peur de perdre 500 millions d’euros en Algérie

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
    le 25.04.13 | 10h00 Réagissez

    En janvier dernier, l’action de Saipem en Bourse avait perdu environ 30% quand la société avait réduit ses prévisions de bénéfices pour 2013.

    La compagnie italienne de services pétroliers Saipem pourrait perdre près de 500 millions d’euros à cause de problèmes d’encaissement qu’elle rencontre en Algérie, selon son nouveau PDG, Umberto Vergine. Nommé le 5 décembre 2012, M. Vergine hérite d’une situation catastrophique pour la filiale de l’ENI considérée comme un géant mondial des services pétroliers. Les propos tenus à des analystes rapportés par l’agence Reuters concernent des impayés dans les contrats obtenus en Algérie grâce justement à des pots-de-vin versés à des responsables du ministère de l’Energie et de Sonatrach. «Nous éprouvons quelques difficultés à obtenir des paiements récents et le pire des scénarii, c’est que nous n’ayons pas ces paiements», a indiqué le nouveau patron de Saipem en marge de la présentation des résultats trimestriels du groupe.
    Sur la dizaine de projets que Saipem avait obtenus, certains ne sont pas encore achevés et il se pourrait que des problèmes aient surgi au niveau des paiements lorsqu’il y a eu avenants et surfacturation. Rien que pour le projet du gazoduc GK3, la surfacturation aurait été de près de 250 millions d’euros selon des calculs établis par des experts en comparaison avec d’autres projets similaires.
    C’est d’ailleurs ce projet qui a été à l’origine de l’enquête et du scandale qui a éclaté après et qui a emporté toute la direction générale de Sonatrach en janvier 2010. C’est peut-être ce qui explique les propos pessimistes tenus par M. Vergine, qui a évoqué «le scénario du pire». (...=

    Et, pour finir, à mon avis les américains devraient faire la chasse aux élus corrompus par les lobbies. A mon avis, même Obama pourrait se retrouver devant un tribunal.

    A bientôt.
    René.

    Aucun commentaire: