lundi 7 avril 2008

"Si en bâtissant on écoutait les avis de tous le monde, le toit ne serait jamais posé". Proverbe mongole que doit macérer le gouvernement chinois.

Salut à la bonne fée qui s'est penchée sur le berceau de l'humanité. Il serait temps que tu nous dises si on est programmé pour se péta la tronche.

Noël, Noêl, y'a pas de plan de rigueur. Tout ce que les sales journaleux nous racontent, c'est pas vrai ! Les sales journaleux et le sale PS. Tout ça, c'est mensonges et compagnie.
C'est vrai quoi, dire que l'état fait 7 milliards d'économies pour rattraper les 9 avoués par le gouvernement en faveur des riches, c'est pipo !
Que les milliers d'emplois passés à l'as, c'est pas la rigueur, mais la relance de la croissance. Faut le dire !
Bon, j'arrête, en fait, y'a pas de quoi rire, c'est plutôt à pleurer tellement la mauvaise foi est manière de gouverner.
Vous me direz que Sarko n'est là que depuis un an. Qu'on ne peut juger sur une période si courte. A cela, je répondrais que les mesures prises engagent l'avenir de la France sur une période longue, dépassant même les quatre ans qui lui reste.
Et, que pour l'instant :
sur la relance de la croissance, c'est zéro,
sur le pouvoir d'achat, c'est zéro,
sur la politique étrangère, c'est zéro,
sur le partenariat européen, c'est zéro,
sur......et y'en a marre de lister tout ce qui ne va pas, je vous laisse donc continuer.
En fait, le seul truc qu'il ait réussi, c'est se faire élire. Depuis, tout le reste, ça n'a même pas été des promesses, ça a été plutôt du bluff.
Sauf que comme joueur de poker, il ne fait plus illusion.
Alors ? Alors, rien, c'est là que réside le problème. On n'a même pas l'espoir qu'il va améliorer la situation, par contre, tout ce qu'il peut faire, c'est l'empirer.
Pauvre France, prépare-toi à serrer les boulons de ta bourse.
En tout cas, si l'état défaille, il faut réactiver tout ce qui peut l'être à travers des actes citoyens solidaires. C'est vrai quoi, on ne va pas laisser les petits vieux crever de faim, ni eux, ni les mères de famille.
C'est à nous, à chaque citoyen de s'investir parce qu'en collectif, nous résisterons mieux à la crise financière, alimentaire qui se pointent à l'horizon.
Alors, nous devons établir les priorités pour que l'on s'investisse dans une relation d'aide. Et, par rapport à chaque priorité, mettre en place des actions. Par exemple par rapport à la vie chère :
- mettre en place des boycotts ciblés des grandes surfaces et des distributeurs,
- multiplier les réseaux de vente direct producteurs-consommateurs en veillant à ce que les plus précarisés puissent en bénéficier,
- rendre possible des référundums populaires pour obliger le gouvernement à s'occuper des plus pauvres,
- développer de nouveaux phalanstères pour accueillir les nouveaux exclus de la société de consommation,
- obliger les banques à mettre en place des dispositifs financier pour aider les ménages sur-endettés.
Et, pour le reste, je vous laisse réfléchir. Après tout, c'est pas toujours aux mêmes à réfléchir. Surtout, si l'on se place dans une perspective citoyenne.
Parce que n'oubliez pas, si les émeutes de la famine dans les pays pauvres ou émergents vont voir des gens mourir. Nous, en France, nous n'échapperons pas à la crise alimentaire. Mais, chez nous, au moins, c'est clair, le gouvernement n'en a rien à foutre puisqu'il réduit encore plus le pouvoir d'achat.
Mais, si en France, on n'a pas de pétrole, on a des idées. La preuve, nos athlètes avec leur badge pour un monde meilleur. Quant-à moi, j'aurais préféré un signe distinctif tibétains. Parce qu'un badge, tel qu'ils l'imaginent n'aura aucune signification en Chine parce les chinois n'en connaîtront pas la signification. Sauf, qu'il faut mieux ça que rien.
Alors, attendons les athlètes du monde pour voir si ils penseront français pour une fois.
Et, ça serait bien la première fois depuis l'arrivée à Sarko que le monde saluera une initiative française !
Parce qu'entre nous pour Ingrid Betancourt, Sarko ferait bien d'arrêter de nous abreuver de ses initiatives. Elle s'en porterait peut-être mieux. Et entre nous encore, si, il se démenait autant pour préserver le pouvoir d'achat, le pouvoir d'achat s'en porterait peut-être mieux aussi !
Et, sur ces bonnes paroles où je vous ai posé un appel à l'acte citoyen que je ne pense pas que vous assumerez, je vous salue.
Et, je dis à Bayrou, laisse les loups crier, mais, n'oublie pas, on ne roule pas seul dans le désert sans connaître les étoiles autrement on meurt de soif.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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