vendredi 4 avril 2008

"A dire la vérité on perd ses amis". Proverbe basque.

Salut à tous les humanistes, le village monde s'est mis aux abonnés absents.

Alors, la grande distribution continue à prendre tout le monde pour des cons. Elle arnaque le producteur et le consommateur. Sans compter les grandes marques qui en ont profité pour augmenter leurs prix indûment.
Aussi, c'est le moment que la majorité d'entre-nous organise un circuit de relation directe producteur-consommateur. Nombreux sont qui le font à l'heure à actuelle, mais, ils ne le sont pas encore assez pour assurer la pérennité des exploitations agricoles.
Cette activité alternative ne reste que marginale par rapport à leur chiffre d'affaire.
Actuellement, les grandes surfaces les mettent à l'amende en leur imposant leurs conditions. Si, une relation durable pourrait se faire en direct avec une marge des producteurs, au lieu de faire un chantage au prix, les consommateurs pourraient le faire sur les habitudes culturales, l'utilisation des pesticides par exemple.
Comme ça, les agriculteurs recevraient un juste prix pour la valeur de leur travail et le consommateur pourraient contrôler comme le commerce équitable, les conditions de culture et de fabrication des produits.
Mais, pour ce faire, il faut multiplier les réseaux de mise en relation directe et permettre à beaucoup plus de monde d'y accéder.
Et, ça, ça peut se faire aussi dans les banlieues ou les cités, si, certains jeunes adultes voulaient s'y lancer en créant directement des marchés dans les cités. Jeunes adultes ou associations de mères d'ailleurs.
En France, il y un certain nombre de structure d'aide à la création d'entreprises pour les chômeurs. Dans les cités, il n'y a pas que des lignes de fringues à créer.
Parce qu'entre nous, si la mondialisation consiste à appauvrir les revenus modestes, à enrichir une élite et à ghettoïser les populations, alors, il est temps de faire sonner les trompettes de la révolte.
Parce que si je me souviens bien, lorsque la situation économique tremble sur ses bases, les politiques cherchent les boucs émissaires comme les immigrés par exemple.
Heureusement pour nous, maintenant, il y a les fondamentalistes musulmans. Au moins, sur eux, on peut taper tranquillement vu le peu d'efforts qu'ils font pour ne pas nous imposer leur vision du monde.
Et, heureusement pour nous, notre cher gouvernement n'annonce pas de plan de rigueur. Pas de plan de rigueur, mais, il sert la ceinture.
Comme d'ailleurs le FMI l'imposait aux pays en voie de développement,
le dégraissage du service public et réduction des coûts des dispositifs sociaux. Mais, ce n'est pas un plan de rigueur nous affirme le gouvernement.
La preuve en Allemagne, d'après ce que j'ai écouté à BFM, le coût du service public sur le PIB est de 100.000 milliards moins élevés. Et, pourtant, ça fonctionne. Sachant que le service public, c'est tout, service de santé, enseignement, armée, police....etc.
Donc, en supprimant des emplois, le gouvernement va redresser la barque. Sauf, que, ça risque de faire des participations à la croissance en moins, tous ces emplois supprimés. Et, comme ce n'est pas les entreprises qui vont créer des postes au pro-rata de ceux supprimés, il y a un indice qui va plonger.
Ah, que c'est dur, que c'est dur, de penser à tout en même temps !
On peut pas penser à Ingrid Betancourt et au pouvoir d'achat.
Surtout, quand ni l'un, ni l'autre n'ont l'air de s'arranger.
Mais, notre président à dû nous faire un discours ce matin. Un de plus. Qu'est-ce qu'il aime qu'on l'écoute, celui-là. A vrai dire, j'arrive plus à l'écouter trop, tellement, ses discours n'ont pas de consistance sur le fond.
Et, en plus, je ne suis pas cubain. Alors, les discours, à un moment, ça finit par me gaver, surtout quand sur le terrain, il se passe exactement le contraire de ce qui est annoncé.
Vous me croyez pas ?
Demandez aux ouvriers de Gondrange, l'ex fine fleur de la sidérurgie française.
En plus, des exemples comme ça, je pourrais vous en faire des tonnes.
Bon, à part ça, que vous dire ?
Ah, féliciter les leaders kanak de Nouvelle Calédonie. Le peuple kanak est passé à 44% de la population. Et, cela va continuer, vu qu'ils veulent venir encore plus de travailleurs de l'extérieur. Les kanak et les caldoches ne semblent pas leur suffire. C'est vrai qu'il faut mieux donner du travail aux expatriés qu'aux locaux.
Mais, ça m'a toujours fait marrer, des leaders qui enterrent leur propre peuple.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous dit, bien le bonjour chez vous.
René.

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