vendredi 11 avril 2008

"Ceux qui ne demandent rien ont tout". Maxime de Lao Tzeu. Allez dire ça aux paysans chinois, ils vont peut-être pas apprécier.

Bien le bonjour mesdemoiselles les hirondelles. Déjà, qu'il n'y a plus de papillons à Paris. D'ici qu'il n'y ait plus d'hirondelles !

Alors, quand est-ce que l'Afrique du Sud se décidera à intervenir pour pousser dehors, Mugabe, l'ex-président fou du Zimbabwe ?
Une guerre civile doit-elle être inéluctable pour arriver à virer le clown sanglant?
Il ne veut pas partir.
L'armée ne veut "servir" un autre parti que le sien.
Pourtant, les urnes ont parlé. Alors ?
Peut-être va-t-il nous faire le truc de dictateur à vie.
Les états limitrophes pourraient fermer leurs frontières par exemple pour envoyer un signe fort.
En tout cas, il faut que l'armée rentre dans ses casernes et arrête de terroriser le peuple. Après, il faudra que les nouveaux dirigeants reconstruisent toute l'économie et que le Zimbabwe retrouve son statut de grenier de l'Afrique. Surtout, que l'Afrique en a besoin.
Il faudra que les nouveaux dirigeants re-nationalisent les terres des fermiers blancs qui ont été distribuées aux affidés du pouvoir. Des gens, sans aucune compétence agricole et corrompus. Et, peut-être utiliser justement les compétences des fermiers blancs en leur accordant un autre statut, gérant par exemple.
Bon, voilà pour le zimbabwe.
Parlons de la Chine. Il paraît que le peuple descend dans la rue pour protester contre la vie chère. Et, que ce type de manif se multiplie. Je l'avais suggéré dans un texte, pour dire que pendant que les athlètes performeront des milliers de chinois sinon plus commenceront lentement à mourir de faim.
Quelle image pour les journaux people ! Des pauvres chinois affamés et des athlètes ingurgitant des plats diététiques.
Mais, tout cela nous pose la question de la mondialisation.
Eh, oui, parce que comme pour les religions, la mondialisation compte ses intégristes qui disent "libres circulation des biens, des services, des idées et des hommes'. Enfin, un truc comme ça.
Cependant, la pénurie alimentaire semble donner raison en partie à la mondialisation puisque les pays importateurs suppriment les taxes pour réduire les coûts pour les consommateurs.
D'un autre côté, ce qui donne tort à la mondialisation, c'est que pour les denrées alimentaires, les pays producteurs en bloquent les exportations.
C'est carrément l'histoire du serpent qui se mord la queue.
Je vous donne un exemple, chez ED, la filiale de Carrefour, le paquet de lentilles vertes a augmenté en trois mois de 60 centimes d'euros dans le 14ème arrondissement de Paris.
Eh, voilà, vous avez tout compris. Et, si, je rajoute que dans un discount d'un autre arrondissement le même paquet est resté à 89 centimes d'euros, vous avez mieux tout compris.
Quel rapport avec la Chine et tous les pays où l'inflation galope ? Fondamentalement, c'est pareil parce que les spéculateurs font tous la même, ils profitent de la misère.
Mais, que fait notre gouvernement ?
Rien, à part de vouloir supprimer les coupons familiaux de la SNCF/RATP.
Ben, de toute façon, maintenant, vous avez compris, c'est vous ou nous, les faibles revenus qui allons payer la douloureuse.
Ca, c'est la méthode Sarko/Fillon. Parce que eux, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.
Misère ! Misère ! Mais, tout le monde n'est pas Coluche.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte.
René.

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