dimanche 29 juillet 2007

Le chat s'amuse avec la souris et la souris lui crie, "Je ne suis pas à la sécurité sociale, alors, fais gaffe !"

Salut aux indiens de l'amazonie. Les brésiliens affirment qu'ils ne détruiront pas la forêt pour planter des cultures pour les biocarburants. Faut-il les croire ?

Bon, que devient notre gouvernement ?
Sarko récupère la négociation instaurée par l'Union Européenne avec la Lybie pour une histoire de récupération médiatique et il fait ça en ménage. Un peu cavalier quand même.
Kouchner veut poser langue avec la Syrie qui réarme le Hezbollah. Pourquoi pas ?
Il vend une centrale nucléaire à Khadafi qui n'a jamais respecté sa parole. Tout ça pourquoi, on se le demande ?
Il intervient près ou au Darfour alors que les arrières de la force d'intervention ne sont pas assurés. Il faut être téméraire parfois. Là, encore, ça pourrait se faire sauf que les milices se vengeront encore plus sur les civils pouvant accentuer encore plus la crise humanitaire. Mais, je ne dis pas qu'il faut pas le faire, sauf qu'il faut bien calculer comment on y met nos pieds.
Maintenant, il veut faire intervenir l'ONU en Somalie alors que l'Erythrée surarme les milices islamistes pour les préparer à leur prochaine offensive.
Au Liban, il s'imagine qu'il va réussir à faire discuter les adversaires alors qu'eux mêmes n'y arrivent pas et que surtout la Syrie n'y a pas intérêt. Pourtant, il a été à Damas, alors quoi ? Pour offrir un coup médiatique à Sarko ? Avec les manières d'agir de celui-ci et maintenant de sa femme, on ne sait plus vraiment quoi penser.
Par contre, la ministre de la justice a ses deux frères soupçonnés de trafic de drogue (nouvel obs, 25 juillet 2007) et voit ses collaborateurs la quitter les uns après les autres. Je veux pas dire, mais son maintien dans les murs soulève quand même un problème, celui du respect de la fonction.
François Fillon quant-à lui, fait voter les 12 ou 13 milliards de cadeaux fiscaux aux revenus les plus riches et la ministre de l'éducation pousse à l'autonomie des universités ce qui aura pour résultats de générer des études universitaires à deux vitesses. Des universités riches et d'autres moins, donc moins cotées comme au USA.
Le ministre de la santé va mettre en place les franchises, ce qui aura pour effet de ponctionner le portefeuille des plus précaires et les exclura pratiquement des opérations chirurgicales à coût trop élevée.
Décidément, ce gouvernement prend une étrange tournure. C'est carrément la posture de la tortue ninja. On fonce en gesticulant le plus possible.
Mais, nous l'avons voulu, nous l'avons élu.
Tout ça me rend dubitatif. Changeons plutôt de sujet.
Ah, oui, une réflexion, ce n'est pas la mondialisation qui va obliger les nations et les peuples à se comprendre et à partager. Parce ce créneau, c'est pour les friqués, il s'agit là de se partager les profits entre grandes entreprises multinationales.
"S'installer là où il y a une pépinières de cerveaux à moindre prix, produire là où les coûts de production sont les moins élevés et vendre là où le profit est le meilleur", telle est la définition de la mondialisation d'un industriel indien.
Après ça, on parle de préserver un minimum les politiques sociales, ça fait carrément bidon parce que les industriels sont tous d'accord sur cette vision de la mondialisation.
Et, vous, mes chers amis, vous comptez sur Sarko pour sauver les meubles ? Même ce qui reste des classes moyennes va y laisser sa peau.
Alors, je lance un cri :
"Pour survivre, il faudra être rebelle ! Se mobiliser ! S'opposer à la grande distribution qui participe par sa politique de bas-prix à la mise sur le marché de denrés de mauvaise qualité. Il faudra que le consommateur, l'utilisateur de service, en partenariat avec les prestateurs de services, les producteurs conscients des enjeux, se mobilisent ensemble. Ils doivent donner un avertissement à tous ceux qui veulent nous réduire à la misère en descendant tous le même jour dans la rue. Le danger se précise, il faut s'organiser dès maintenant et non pas au dernier moment comme en on l'habitude les syndicats et les partis politiques. Parlons entre-nous, discutons, prenons la température par le mail et lançons des appels à la mobilisation à travers des coordinations de quartiers, de copains. Que chaque coordination se donne une dénomination et se coordonne sur une adresse mail où nous pourrons tous nous rejoindre. Simple péquins, groupes de copains, associations, partis politiques, ONG, syndicats, nom de dieu, levons-nous !" Levons-nous maintenant pour une première démonstration à la rentrée avec ce seul mot d'ordre : "Non à l'abandon et à la déchéance des services publics, non à la précarité organisée et annoncée !"
Voilà, cet appel est mon acte rebelle à moi.
Soyons tous rebelles, à tous les niveaux. Même sur notre pallier, il y a sûrement quelque chose à faire.
Alors, réfléchissez et appellez-moi.
René.

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