mardi 24 juillet 2007

Il reste toujours à la main qui a cueilli la rose l'odeur de parfum. Confucius

Bien le bonjour à tous les gueux de la terre, la nouvelle cour des miracles est à fonder.

D'abord, reparlons du changement climatique. Reparlons également de la bio-diversité.
Les espèces disparaissent soit à cause d'une ponction trop importante de leur population, ce qui empêche le renouvellement de l'espèce, soit que leur milieu disparaît. Ou l'espèce s'éteint incapable de s'adapter comme les ours blancs ou elle mute. Peu, d'espèce en sont capables, à part les insectes, les virus et les bactéries. Les autres sont condamnés à moins de survivre dans des zoo.
L'espèce humaine, elle, devra subir ces deux facteurs en même temps, le changement climatique et la raréfaction de la bio-diversité. Dans quelle mesure pourra-t-elle s'adapter ?
Nous pensons ingénument que notre espèce a vocation à s'inscrire sur la durée. Mais, cela est-il vrai ou réalisable ? Et pour quel échantillon d'ailleurs ?
Qui nous dit que le changement climatique ne va pas ruiner nos cultures. Nous disons, les cultures du sud remonteront vers le nord et que les cultures du nord remonteront plus haut vers le nord. Mais, qui nous dit que les tempêtes, que le gel, que les inondations, que le froid ou la chaleur précoce ne détruiront pas les récoltes, surtout celles dédiées aux biocarburants
Nous allons tuer la bio-diversité pour cultiver des céréales qui seront utilisés pour les bio-carburants. Des surfaces immenses seront colonisés pour mettre en place ces types de cultures. Au nom du nouvel Eldorado, nous allons accélérer la mise à mort de la bio-diversité accélérant ainsi le changement climatique. Au Chili, les pêcheurs se sont plaints des effets collatéraux de El Nino, car le changement de température de la mer a fait disparaître certaines espèces de poisson. Tout est lié et au nom du fric roi, nous allons perturber violemment les facteurs climatiques qui s'entre-influencent au niveau de la planète.
Un jour, les japonais se ramasseront les pluies acides venant de Chine et partout la désorganisation du système climatique engendrera une désorganisation de la stratosphère. Et, un jour nos enfants le paieront chèrement.
La science a tendu a améliorer les conditions de vie de l'homme sur notre planète. Aujourd'hui la science crée les conditions de sa souffrance. Saura-t-elle pallier ces effets collatéraux aussi vite que ceux-ci se manifesteront ?
Le Mahtma Gandhi avait raison de se méfier d'une science qui sous prétexte d'un mieux être provoquait de la souffrance. Il n'imaginait pas à quel point.
Ne pourrions-nous pas rediscuter au niveau de la planète les limites d'un développement scientifique respectueux des grands équilibres naturels. Un développement qui respecte, dirons-nous, un cahier des charges qui le cadre dans des innovations ne provoquant pas de bouleversement de nos environnements.
A mon avis, il est temps de rediscuter de la finalité du progrès scientifique. Non pas qu'il faille le mettre au rebut, mais, lui donner un cadre qui nous permette de vivre dans un environnement équilibré. Tant que cela ne sera pas fait, on pourra toujours discuter d'interventions ponctuelles comme les gaz à effet de serre, nous n'aurons pas parlé de l'essentiel.
Pour moi, les bio-carburants vont avoir des effets pire que l'exploitation des énergies fossiles. Ce n'est pas parce que le Brésil s'est embourbé dans une erreur de direction qu'il faut faire la même. Toucher à l'alimentaire en plus, c'est touché à l'essence même de l'homme. C'est le renvoyer au temps des cavernes quand il cherchait à manger, alors qu'aujourd'hui, il est dans la caverne et autour de lui, il y aura plein de cultures qu'il ne pourra plus consommer.
Il est temps de se réveiller et de prendre le problème par le bon bout et non pas par tous les bouts.
Ah, une autre chose, les africains vont souffrir d'une sécheresse pire que ce qu'ils n'ont jamais connu. A cause de qui ? A cause des démocraties occidentales industrialisées.
Et, nous, nous leur fermons notre porte et nous allons les regarder mourir en versant des larmes de crocodile. Ce ne sont pas eux qui ont bousillé la planère. C'est nous. Alors, prenons nos responsabilités et ouvrons leur nos frontières.
Voilà, ce que aujourd'hui, j'avais à vous dire. Alors, je vous souhaite une bonne réflexion.
René.

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