lundi 23 décembre 2019




(La crise n'est pas à venir, elle est là. L'économie est prise en tenaille entre la planche à billet (QE) et les taux négatifs sur lesquels la récession va se greffer. Plus, ils s'enfoncent, moins, ils auront de solution à part un BOUM généralisé qui n'enrichira que quelques, très peu, fonds d'investissement et banques systémiques. Les autres coulent. note de rené)
La quantité d’impression monétaire pourrait bien finir par atteindre une ampleur de 2 250 000 milliards $ !!
source : Business Bourse le 23 dec 2019

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Nous allons d’abord assister à l’expansion de la bulle car les banques centrales, à travers le monde, imprimeront des quantités illimitées de monnaie pour essayer de sauver le système financier. La quantité d’impression monétaire pourrait bien atteindre, en incluant les dettes, le passif et les produits dérivés, une ampleur de 2 250 000 milliards $. Mais même ce montant ne pourra suffire, car les déficits vont croître de manière exponentielle à cause de la sécurité sociale, des plans de retraite etc. La plupart des gens ont du mal à prendre ces chiffres au sérieux aujourd’hui, mais il faut dire que personne n’a jamais connu une bulle aussi grosse. Certes, nous avons eu plusieurs exemples, dans l’histoire, de ce qu’il peut arriver dans une économie hyper-inflationniste. Prenez la République de Weimar, par exemple, où l’or a atteint 100 000 milliards de marks. L’hyperinflation devient souvent un cercle vicieux se nourrissant lui-même jusqu’à ce que le système financier s’effondre sous le poids d’une monnaie hyperinflationniste sans valeur, imprimée par les banques centrales.
Nous ne sommes pas loin du moment où les banques centrales ne pourront étendre l’arnaque de Ponzi de façon ordonnée. L’impression monétaire hyperinflationniste n’est certainement pas une chose ordonnée. Les gouvernements n’ont ni l’habileté, ni l’imagination nécessaires pour continuer à faire croire aux gens qu’ils créent de la monnaie véritable à partir de rien. J’ignore pourquoi nous faisons entièrement confiance aux instruments de dette émis par les gouvernements via leurs banques centrales. À mesure que l’impression monétaire accélérera, cette confiance s’étiolera. Comment un investisseur sain d’esprit peut-il acheter une obligation souveraine dont le rendement est, soit négatif, soit marginal ? Surtout qu’il est garanti que ces dettes ne seront jamais remboursées, tout du moins en monnaie véritable.
Source: or.fr

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