jeudi 29 août 2019


(Ce type au G7 n'a fait que de la "merde". trump lui a mis une claque pour la taxe gafa et il s'est couché comme une "merde". trump lui a juste permis de tenter de manipuler l'opinion en parlant d'un accord international alors que trump s'y oppose. Et, le reste n'a été qu'un mauvais cinéma d'un mauvais acteur. Grâce à sa présidence, le G7 a sombré dans le ridicule avec une arrivée en catimini du ministre des affaires étrangères d'Iran. note de rené)

Gilets jaunes: Pour Macron, il n'y a pas eu de violence "irréparable" (France)
Au sortir du sommet du G7 à Biarritz, le chef de l'État est revenu sur ses différents échanges, mais aussi sur plusieurs dossiers de politique intérieure. 

source : Huffpost, Par Paul Guyonnet, 

26/08/2019 21:18 CEST 
| Actualisé 27/08/2019 11:38 CEST

GILETS JAUNES - Pour lui, “le pire a été évité”. Ce lundi 26 août, en conclusion du sommet du G7 qu’il organisait à Biarritz, Emmanuel Macron a donné une interview bilan à Anne-Sophie Lapix et à France 2. L’occasion de revenir sur les avancées conquises durant le rassemblement des dirigeants, mais aussi sur des dossiers de politique intérieure. 
Et une semaine exactement après son entretien avec Vladimir Poutine, le président de la République a été interrogé sur l’une des phrases prononcées en présence du président russe. Le 19 août dernier, au fort de Brégançon, Emmanuel Macron avait reconnu des “violences inacceptables” au cours de la gestion du mouvement des gilets jaunes. Une expression sur laquelle il a été relancé ce lundi. 

Avec 2.500 blessés du côté des manifestants, plus de 1.750 chez les forces de l’ordre, des éborgnés, des mains arrachées, le bilan du maintien de l’ordre face à la grogne des gilets jaunes est lourd. Mais pour Emmanuel Macron, il s’explique aussi par la singularité du mouvement, “la violence inédite, qui nous a sidérés”. 
Impossible d’arrêter les LBD
Sur France 2, il a ainsi rappelé que “les forces de police, des journalistes, des commerces, des symboles de la République” avaient été visés durant les manifestation. “Ce qui a été inacceptable avant tout, c’est la violence des manifestants, des black blocs en particulier, de tous ceux qui ont travesti ce qu’au fond était ce mouvement.”

“N’oubliez pas que pendant tous ces mois, nos forces de l’ordre ont fait un travail remarquable. Les conséquences sont bien plus limitées que dans d’autres cas”, a-t-il ajouté, évoquant notamment des cas de répression de tels mouvements à l’étranger qui se seraient faits de manière bien plus violente. 
“La violence était telle qu’il n’était pas possible de dire qu’on arrêtait les LBD, on désarme les policiers... J’ai vu des agents qui ont failli mourir dans une préfecture qu’on a essayé de brûler. Il fallait que l’ordre soit tenu, et il ne l’a pas été de manière à ce qu’il puisse y avoir des violences irréparables”, a poursuivi Emmanuel Macron. “Le pire a été évité par le professionnalisme des forces de l’ordre”, a-t-il continué, précisant que s’il y avait eu une violence inacceptable, il n’y avait donc rien eu “d’irréparable”. 
“Il faut que le calme revienne”
Sans doute dans le but de faire face aux critiques, le chef de l’État a ensuite rappelé que des enquêtes étaient ouvertes dans le cas de la mort “du jeune Steve à Nantes” et de l’octogénaire Zineb Redouane à Marseille, que des investigations administratives avaient été déclenchées à chaque fois par le ministère de l’Intérieur, qu’il était important que “tout ce qui doit être judiciarisé le soit”. “Dans toute cette période, il n’y a pas eu de mort à déplorer”, a-t-il encore assuré. 
Emmanuel a conclu sur un ton grave, expliquant qu’il voulait qu’une réflexion soit enclenchée. “Mais je souhaite qu’on entame un travail, que l’on puisse éviter de manière durable ces situations. Il faut que le calme revienne. Nous sommes un pays où il y a une liberté de manifester. Mais pour qu’elle le reste, il faut éradiquer progressivement la grande violence et que l’on regarde comment changer notre manière d’assurer la sécurité pour réduire très fortement le nombre de blessés que l’on fait dans ces cas-là.” 

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