vendredi 30 août 2019

Fri Aug 30, 2019 6:27PM
Macron et Netanyahu en juillet 2017 à Paris. ©AFP/Illustration
Macron et Netanyahu en juillet 2017 à Paris. ©AFP/Illustration
Lors d’un entretien téléphonique, Benjamin Netanyahu a dit à Emmanuel Macron que le moment était mal choisi pour les négociations avec l’Iran.
Le Premier ministre israélien a en effet demandé vendredi au président français d’ éviter d’avoir de nouveaux pourparlers avec Téhéran, a annoncé le bureau de Netanyahu et ce, alors même que les dirigeants européens tentent actuellement de sauver par un quelconque moyen l'accord sur le nucléaire iranien.
Réunion entre Mohammad Javad Zarif et le président français Emmanuel Macron à Biarritz, en marge du sommet de G7, août 2019. ©Al-Jazeera
« C’est précisément le mauvais moment pour tenir des pourparlers avec l’Iran, alors que son agressivité dans la région se renforce », a prétendu Netanyahu lors de cette conversation téléphonique avec Emmanuel Macron.
Certains rapports publiés ces derniers jours ont laissé penser que Macron avait ouvert la voie à une percée potentielle dans le conflit entre Washington et Téhéran.
Lors du sommet de G7 tenu cette semaine à Biarritz, des consultations ont été menées sur l’Iran et sur le programme nucléaire iranien. Les dirigeants du G7 ont chargé le président français d’envoyer le message de ce groupe à l’Iran.

Les sources diplomatiques ont rapporté lundi que les dirigeants du G7 « s’étaient mis d’accord sur le fait que le président français négocie avec la partie iranienne et lui transmette leur message ».
Avant de participer au sommet de Biarritz, Macron avait rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif à l’Élysée. Certains médias avaient fait part des offres de Paris à Téhéran.
Un jour avant cette réunion, Macron s’est entretenu avec son homologue américain Donald Trump sur des questions liées à l’Iran.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec Trump, le président français a déclaré qu’il œuvrait pour la tenue d’une rencontre entre les présidents iranien et américain. Téhéran a subordonné toute rencontre avec la partie américaine, à la levée de toutes les sanctions US.

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