lundi 26 février 2018

Les effets des SULFITES sur la Santé

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 24 Février 2018, 18:39pm
Catégories : #Santé
Des maux de tête après deux verres de vin, un nez qui coule quelques minutes après une bière, une diarrhée soudaine vingt minutes après avoir mangé des fruits de mer, une respiration difficile après avoir grignoté des fruits secs, ou encore un coup de fatigue inexpliqué après un repas à la cantine ou au restaurant…
Voilà des situations où nous avons consommé des doses importantes de sulfites sans forcément le savoir, et nous avons déclenché des symptômes visibles.
Si nous avons maintenant des doutes à propos des sulfites, nous n’avons pas vraiment de certitude. Si les sulfites étaient bien le problème, ils devraient déclencher les mêmes symptômes à chaque fois ? À d’autres moments, nous avons les mêmes symptômes mais sans avoir consommé de sulfites ! Nous allons clarifier tout cela :
– Les sulfites constituent une famille de produits chimiques : les sulfites, les bisulfites et les métabisulfites, de sodium, de potassium, ou de calcium. Ces produits chimiques sont différents les uns des autres, et réagissent chacun à leur manière avec notre corps.
– Le délai entre la consommation de sulfites et les réactions visibles est très variable : les réactions visibles se produisent en quelques minutes ou en quelques heures, mais aussi le lendemain ou le surlendemain de leur consommation. L’un des tests médicaux se fait d’ailleurs sur trois jours pour mettre en évidence ces réactions retardées.
– La dose : nous ne savons jamais quelle dose de sulfites nous consommons réellement. Pour prendre l’exemple du vin, la mention “contient des sulfites” sur l’étiquette nous indique seulement que la dose est supérieure à 10 mg/L. Mais, en fonction du vin, notre verre peut contenir entre 4 mg et 40 mg de sulfites. Contrairement aux véritables allergies où une dose infime peut déclencher des réactions violentes, la dose de sulfites ingérée joue un rôle capital dans la rapidité et les effets produits.
– L’effet de seuil : c’est la dose au-dessus de laquelle nous déclenchons des réactions visibles. Cet effet de seuil est la limite à partir de laquelle notre corps n’arrive plus à se débarrasser des sulfites, et où ils commencent à nous intoxiquer.
– Le pH qui mesure l’acidité : L’activité des sulfites est dépendante du pH des aliments avec lesquels ils sont mélangés. Le même vin avec des aliments différents ne produirait donc pas les mêmes effets.
– Les sulfites cachés : les sulfites ne sont pas seulement présents dans le vin ou les fruits secs. Ils sont surtout cachés dans d’autres aliments et boissons. Ils se trouvent aussi dans nos cosmétiques et dans nos médicaments, mais sans que nous y fassions attention. Nous consommons donc régulièrement des sulfites sans le savoir.
– Notre médecin nous décourage de chercher dans cette voie : nous consultons notre médecin avec des symptômes très variables, sans savoir si nous avons consommé des sulfites ou non. De son côté, il ne connait pas vraiment le problème, ou pire, nous dit que cela n’existe pas. Le plus souvent, nous sortons de la consultation avec plus de doutes que de réponses.
Pour toutes ces raisons, il est très difficile d’établir un lien clair entre nos problèmes de santé et les sulfites. Nous passons généralement plusieurs années  à accumuler des doutes jusqu’au moment où nous décidons enfin de nous intéresser de plus près aux sulfites.
La bonne nouvelle est que nous avons maintenant entre les mains la méthode qui va nous permettre d’avancer rapidement. Nous allons lever nos doutes, prouver notre intolérance, apprendre où se cachent les sulfites, et surtout les éliminer de notre quotidien afin de résoudre nos problèmes de santé.
Nous allons maintenant passer en revue tous les effets des sulfites sur la santé. Il est très probable qu’ils nous causent plusieurs problèmes que nous allons reconnaitre.

Les problèmes fréquents
Ce sont les réactions que nous constatons rapidement après avoir consommé des aliments ou des boissons connus pour contenir des sulfites en doses importantes.

Migraines 

Sulfites Danger migraine
Même sans en abuser, le mauvais vin blanc a la fâcheuse tendance de nous donner mal à la tête. La raison est que les vins blancs, et surtout les vins blancs liquoreux, sont ceux qui contiennent le plus de sulfites. La dose peut être dix fois plus importante que celle des vins rouges.
Le mal de tête peut se déclencher en quelques minutes, ou bien après plusieurs heures. Cela dépend de ce que nous mangeons avec.
Le vin est vendu comme un produit naturel de terroir. Les professionnels n’aiment pas du tout parler des produits chimiques qu’ils y ajoutent, en particulier des sulfites. Ils brouillent constamment les pistes en parlant des tanins, du soufre plutôt que des sulfites, ou de la consommation excessive d’alcool.
Mais soyons clair : la corrélation entre les doses de sulfites dans les différents types de vins et le mal de tête est évidente. Nous verrons plus tard tout ce que l’on nous cache à propos des sulfites contenus dans le vin.
Julie : “Sans faire partie des grands intolérants aux sulfites auxquels vous faites allusion tout au long de vos lignes, j’y ai puisé ce qui me correspond : très grosse migraineuse, je suis privée d’alcool depuis des années. Champagne, bière, et plus que tout, vin rouge me rendent malade. Et la dernière fois que j’ai pris un fond de verre de (pourtant très bon) vin rouge pour trinquer avec mon entourage, les douleurs de migraine ont été si effroyables que j’ai cru y passer… et je me suis jurée de ne plus jamais toucher de vin, fusse du bout des lèvres. C’était il y a 5 ans.
En résumé, je me savais intolérante aux sulfites des alcools, j’ai découvert en lisant votre livre que mon intolérance était un peu plus large… Bravo pour la richesse de vos recherches !”

Difficultés respiratoires

Sulfites danger asthme
Les effets des sulfites sur la respiration vont d’une petite sensation d’oppression ou de lourdeur sur la poitrine, à notre respiration qui devient bruyante, à nos bronches qui se mettent à siffler, ou carrément au déclenchement d’une crise d’asthme.
Les sulfites à petites doses irritent quotidiennement nos muqueuses respiratoires et sont une cause d’installation de l’asthme.
Lorsque nous consommons une dose plus importante, nous déclenchons une crise.
Le lien entre l’alcool et l’asthme a aussi été étudié, et les sulfites directement mises en cause par une étude publiée en 2000 dans la revue The Journal of Allergy and Clinical Immunology. Près de 350 adultes vivant en Australie y ont participé en répondant à un questionnaire sur les symptômes de l’asthme et sur leur consommation d’alcool. Les résultats indiquent que dans 33 % des cas, l’alcool a déclenché une crise d’asthme en moins d’une heure. Les chercheurs ont réussi à isoler deux composants des boissons alcoolisées qui seraient responsables des crises : l’histamine et les sulfites.
Laurence : “Je lis votre livre et suis convaincue de mon intolérance aux sulfites. Tout y est : rhinites et asthme après un repas avec un verre de vin, la baignade en piscine qui vire au cauchemar, les réveils et couchés avec une montagne de mouchoirs, maux de tête et d’estomac. Un mois sans trop de sulfites, il y en a bien 1 ou 2 qui ont réussi à déjouer ma vigilance, et je me sens déjà mieux, les symptômes ont vraiment diminués. Incroyable. J’ai l’impression de moins supporter mon corps et d’être plus libre.”

Manifestations O.R.L.

Sulfites Danger Rhinite
Après notre petit verre de mauvais vin blanc, nous sommes aussi nombreux à avoir le nez qui coule, notre muqueuse nasale qui gonfle, voir notre nez qui se bouche complètement. Nous avons aussi des éternuements et des écoulements dans la gorge. Certains ont également des larmoiements aux yeux.
Les sulfites à petite dose irritent quotidiennement notre muqueuse nasale. Elle se dégrade et devient inflammatoire. C’est très probablement une cause d’installation des rhinites et des congestions nasales chroniques, des sinusites, et de la polypose nasale.
Marie : “J’ai 44 ans, et depuis presque 15 ans j’ai cherché à comprendre et éliminer des problèmes de rhinites allergiques. J’ai d’abord cru (pendant de longues années et croyant les dires d’un allergologue) à une sensibilité aux acariens, aggravée en période de pollens. Puis j’ai testé le SGSC (sans gluten et sans caséine) pendant longtemps, constatant des améliorations. Mais souvent, sans explications logique, de grosses et handicapantes crises de rhinites se produisaient quand même. Votre livre m’a grandement ouvert les yeux, et maintenant j’ai une explication logique à ces phénomènes ! Ouf ! J’ai testé ces dernières semaines vos conseils, et il semblerait bien que la clé se trouve dans un régime sans sulfites…”

Les problèmes communs
Nous allons maintenant étudier les réactions qui se produisent lorsque nous consommons des aliments dont la teneur en sulfites est moins connue, dont la dose de sulfites est plus faible, ou dont les effets des sulfites qu’ils contiennent se produisent longtemps après leur ingestion.

Troubles digestifs

Sulfites Dangers troubles digestifs
Je suis breton, et j’adore les fruits de mer. Je mangeais donc très régulièrement des huitres, du crabe, des palourdes, des bigorneaux, des bulots ou encore des langoustines.
À certains moments, je pouvais manger de grosses quantités sans aucun problème, alors qu’à d’autres, cela ne passait pas du tout et j’avais des diarrhées dans les quinze minutes après avoir mangé.
C’est une expérience que j’ai renouvelé des dizaines de fois avant d’apprendre que les fruits de mer contiennent des sulfites, et à des doses souvent supérieures aux limites autorisées.
Le délai entre le repas et les symptômes ne permet pas au bol alimentaire, le contenu de l’estomac, de se vider dans l’intestin. C’est comme si la muqueuse intestinale réagissait immédiatement aux sulfites dans l’estomac en provoquant une vidange de l’intestin.
Les sulfites à petite dose irritent quotidiennement notre muqueuse digestive, et sont probablement à l’origine de ballonnements et de digestions difficiles. Plus préoccupant encore, notre muqueuse intestinale irritée n’est plus capable de se protéger et devient poreuse. Cette porosité, ou perméabilité intestinale, est la cause de nombreux problèmes de santé de type inflammatoire et perturbe aussi le fonctionnement de notre système immunitaire.
Bénédicte : “Grâce au livre, j’ai aussi identifié d’autres symptômes que j’ai depuis bien plus longtemps ! Notamment des diarrhées subites dans les dix minutes après ingestion de repas genre fast food, et également, je viens de l’identifier, en mangeant des raisins secs ! J’ai aussi depuis quelques années des troubles digestifs genre ballonnements, dont j’avais parlé à mon médecin mais pour lesquels je n’arrivais pas à trouver de cause – j’ai essayé de voir si ce n’était pas le gluten ou laitage, mais ce n’était pas pertinent. Je n’avais jamais parlé des diarrhées à mon médecin, pensant que c’était un dysfonctionnement occasionnel normal que tout le monde pouvait connaître. Je n’avais jamais pensé à de l’intolérance ou allergie !”

Problèmes de peau

Dans toutes les manifestations que nous venons de voir, les sulfites s’attaquent aux muqueuses. Ils sont aussi mis en cause dans des problèmes de peau tels que des rougeurs, des irritations, et même de l’eczéma.
Peu de gens le savent, mais les sulfites sont présents dans les cosmétiques. Les doses sont très importantes dans les auto-bronzants et dans les produits de lissage pour les cheveux. Elles sont plus faibles dans les produits que nous utilisons parfois quotidiennement.
Eliane : “Ayant des problèmes de peaux invalidants qui se propagent, cortisone à répétition, mes filles m’ont suggéré de faire un test sur le gluten, le lait et les sulfites. Je suis intolérante aux trois. Depuis 2014, je lis les étiquettes, j’achète les fruits secs au magasin bio, je cuisine seulement des produits frais et je m’informe encore. Mes problèmes de peau ne sont presque plus visibles, mais une gêne respiratoire légère subsiste.”

Fatigue

Sulfites Danger mal de tete
Après un repas riche en sulfites, nous avons souvent des coups de fatigue importants. Je ne sais pas si c’est à cause des autres symptômes que notre corps doit gérer à ce moment-là, ou si notre corps se met au ralenti le temps d’évacuer les sulfites.
Anne-Sophie : “J’ai appris en faisant des tests chez un allergologue que j’étais allergique aux sulfites. Je pensais simplement que ce n’était qu’une allergie de contact. Cependant après les repas je me sentais presque toujours fatiguée et j’avais des bouffées de chaleur. Depuis que je mange presque sans sulfites je me sens beaucoup mieux !”

Les problèmes exceptionnels
Au-delà des troubles que nous venons de voir, les sulfites sont aussi suspectés de causer des problèmes encore plus graves.
Les personnes concernées ont plusieurs des symptômes que nous venons de voir, mais de grande ampleur, auxquels s’ajoutent parfois des troubles du rythme cardiaque et la fibromyalgie.
J’ai lu des témoignages à propos de problèmes de peau sur de grandes parties du corps. J’ai trouvé une étude médicale de 1993 dans laquelle les auteurs testent 13 additifs alimentaires et leurs impacts sur la photosensibilité de la peau. Ils concluent que les sulfites sont les seuls additifs à provoquer une sensibilité aux UVB. (Source : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7904403)
J’ai lu des témoignages de personnes vivant un calvaire à cause de la fibromyalgie. Cette maladie se caractérise par des douleurs musculaires chroniques et une fatigue persistante. Il y a beaucoup d’autres symptômes que vous pouvez découvrir en consultant ce lien : fr.wikipedia.org/wiki/Fibromyalgie. La fibromyalgie a tellement de symptômes que nous pouvons tous nous sentir concernés. Si c’est votre cas, je vous invite à en parler avec votre médecin qui pourra établir un diagnostic précis.
J’ai travaillé directement avec la journaliste d’Allô Docteurs et Annie qui a participé au reportage diffusé sur France 5. Elle témoigne à propos de ses problèmes cardiaques, d’abord soignés par des médicaments, mais qui étaient en réalité causés par les sulfites. Depuis qu’elle les évite, elle n’a plus de problèmes, ni besoin de médicaments.
Ces témoignages manquent parfois de rigueur médicale, et ne sont pas assez nombreux pour avoir une valeur statistique. Cependant, ils ont tous un point commun : les problèmes de ces personnes ont énormément diminué, voire disparu dès qu’elles ont évité les sulfites.
Ces témoignages nous montent aussi que pendant plusieurs années, les médecins n’ont pas été capables d’identifier la cause de leurs problèmes. Certains ont même mis en cause leur sincérité, et d’autres sont allés jusqu’à leur dire que le problème se passait surtout dans leur tête.
Nathalie : “Les pièces du puzzle s’assemblent : le vin, les langoustines, l’anesthésiant local (dentiste ou autre), la crème de jour, le maquillage… je viens enfin de tout comprendre, et surtout, de comprendre les réactions de mon corps : plaques rouges visage, cou et buste, rythme cardiaque accéléré, coup de chaleur, mal de tête etc.”

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