vendredi 1 mars 2013

Salut à tous les européens, mobilisez-vous contre la saloperie que nous prépare l'assemblée européennes et tous ces députés pour nous lier définitivement dans la misère, la zone de libre échange avec les Etats-Unis.
Mobilisons-nous ou connaissons une misère qui sera semblable à celle du peuple grec qui ne remonteras jamais la pente puisqu'ils l'ont prévu comme cela !

(source : Bio 64)

Monsanto proteste contre le jardin bio de Michelle Obama

michelle-obamaL’association américaine qui représente des grands noms de l’agrochimie a récemment écrit à Michelle Obama pour protester contre son jardin bio. Leur crainte : que l’exemple de la First lady ne donne aux consommateurs une mauvaise image de l’agriculture « conventionnelle ».
« Cultivez et manger bio pour faire peur à Monsanto ! », s’amuse un des blogueurs deGreenpeace au Canada. La MACA, l’association américaine qui représente des grands noms de l’agrochimie, dont le géant des pesticides et des semences OGM Monsanto, a récemment écrit à Michelle Obama. Objet du courrier : le jardin bio que la première dame des Etats-Unis a créé dans l’enceinte de la Maison Blanche.
Ce jardin où fruits et légumes sont cultivés sans pesticides pourrait donner aux consommateurs, par comparaison, une mauvaise image de l’agriculture conventionnelle dont les produits sont « sains, savoureux et plus économique », assure la MACA.
Les géants de l’agrochimie estiment aussi que Michelle Obama devrait soutenir leurs méthodes de production agricole.
« Si les Américains devaient encore cultiver eux-mêmes des produits de première nécessité pour subvenir aux besoins de leur famille, les Etats-Unis seraient-ils les leaders dans les domaines scientifiques, de la communication, de l’éducation, de la médecine, des transports et de l’art ? », s’interroge encore cette association d’agrochimistes.
Michelle Obama a décidé de créer un jardin biologique pour faire la promotion d’une nourriture saine. Sa production doit permettre de fournir en fruits et légumes les occupants, les salariés et les invités de la Maison Blanche.
Et, cette autre nouvelle d'Alter Info.


Economie et pouvoir financier
L’Equateur résout l’équation de la dette illégitime


Dimanche 14 Décembre 2008

  
Le Président de l’Equateur, Rafael Correa, a aujourd’hui
annoncé que son gouvernement n’honorera pas le
remboursement de 3,8 milliards de dollars d’obligations
d’Etat, détenues par des institutions financières étrangères.
Il s’agit de 39% de la dette extérieure totale du pays.
Cette dernière est aussi composée de 1,5 milliards
de dettes bilatérales envers certains pays et 4,3 milliards
de dollars dus à des agences multilatérales, qui
ne sont pas concernés aujourd’hui.

« Je viens d’ordonner de ne pas payer les intérêts
de la dette. Le pays est donc en état de défaut de
paiement vis-à-vis de la dette extérieure, » déclara Correa.
« Nous assumons entièrement la responsabilité de cet acte. »
Correa
« illégitime, malhonnête et illégale, »
comme l’affirmaient les conclusions publiées
ce jour là par la Commission pour l’audit complet
du crédit public (CAIC), Commission que le
gouvernement avait constituée en juillet 2007.
Composée d’experts juridiques et d’économistes
internationaux de renom, la CAIC avait estimé
que la dette commerciale extérieure avait servi
de mécanisme illégitime et illégal de pillage entre
1976 et 2006, la dette passant de 16 millions de dollars
en 1976 à 4,2 milliards en 2006, malgré un remboursement
net, sur un période de trente ans, de 7,1 milliards de
dollars sur le principal et les intérêts cumulés.
La revue fondée par Lyndon LaRouche, l’EIR
(Executive Intelligence Review), a souvent
dénoncé ce schéma de pillage comme
l’« arithmétique des banquiers ».
Dans ce cas-ci :
16 millions moins 7 milliards = 4 milliards !
L’étude bien documentée de la CAIC démontre
également que la hausse des taux d’intérêts américains,
portés à 21% par Paul Volcker en 1981, a conduit
l’Equateur à faire défaut sur sa dette. Initialement
contractée à 6%, le pays a dû réemprunter,
ne serait-ce que pour rembourser les intérêts de
sa dette, à des taux toujours plus élevés.
Résultat des courses : une montagne de
nouvelle dette impayable.
L’étude de la CAIC montre que si les taux
d’intérêts étaient restés à 6%,
l’Equateur aurait complètement remboursé
sa dette dès 1995, au lieu de payer
5,4 milliards supplémentaires depuis cette date.
Aujourd’hui encore, l’Equateur est censé
rembourser 4,2 milliards de dollars.
Le moratoire sur la dette de l’Equateur
est la seconde mesure de ce type depuis
celui de l’Argentine en décembre 2001,
lorsque le Président Nestor Kirchner
refusa fermement de céder aux « fonds vautours ».
Dans le cas de l’Equateur, les prédateurs financiers
internationaux ont déjà commencé à lancer
des menaces, comme on le constate dans une
dépêche de Reuters qui discute des
« scénarios possibles auxquels l’Equateur
 pourrait être confronté, » dont la saisie
d’actifs équatoriens ou carrément le gel
des comptes bancaires à l’étranger. Les compagnies
pétrolières et autres investisseurs étrangers
pourraient interrompre leurs investissements,
et conduire « audéclenchement d’une instabilité
 politique dans un pays où les trois derniers
Présidents ont été renversés par la rue et par
 les intrigues du Congrès ».
Dans une interview exclusive à l’EIR le 22 novembre,
le ministre de la Coordination des politiques
économiques, Pedro Paez, expliqua la pensée
de son gouvernement : « Il est nécessaire
que les institutions financières multilatérales
des Nations unies, le Club de Paris, et les
gouvernements des pays du nord eux-mêmes,
 exigent des audits des dettes extérieures
de tous les pays… S’ils n’ont rien fait de mal,
 que craignent-ils ? Tout le monde devrait faire
 la même chose. Il est possible de découvrir
 le même genre de choses dans d’autres cas.
Parce que ce sont les mêmes genres d’acteurs,
dans les mêmes circonstances, avec les mêmes instruments financiers. »
Pour creuser le sujet : focus



Sauf que, sauf que, mes chers cinq lecteurs, la finance international déclare la guerre à l'Equateur et comme au plus temps du coup d'état au Chili qui a vu la mort de son président Allende au profit de Pinochet, tout cela organisé par la CIA et les grandes compagnies minières et la finance américaine, ils menacent la vie même du président équatorien.
Mobilisons-nous, car, la propagande pour justifier sa disparition "violente" a déjà commencé.

(source : Solidarité et Progrès)

Le président équatorien avertit contre les menaces de renversement


La rédaction

lundi 3 septembre 2007
1057 visites
2 septembre 2007 (LPAC) - Lors de son discours hebdomadaire radiodiffusé, le président équatorien Rafael Correa a averti que ses opposants politiques tentent de le renverser lui ainsi que son vice-président, utilisant un rapport « sale, mafieux » préparé par l’agence de surveillance électorale Expense Unit. Cette entité, contrôlée par le mouvement d’opposition PRIAN, accuse Correa d’ « irrégularités » financières lors du scrutin présidentiel de 2006.
La semaine dernière, le tribunal électoral suprême (TES) a imposé au mouvement Alianza PAIS de Correa une amende de 1 million de dollars, basé sur les dires d’Expense Unit accusant le président d’avoir omis de révéler l’origine des fonds utilisés par sa campagne, et d’avoir eu recours à des méthodes comptables opaques. Le TES accuse aussi d’irrégularités l’ancien trésorier de la campagne de Correa, et l’a fait démissionner de son poste de gouverneur de Guayas. Le président n’a pas manqué de faire remarquer ô combien il est étrange que son opposant lors des présidentielles, l’homme d’affaires multimillionnaire Alvaro Noboa, n’a écopé que de 300 000 dollars d’amendes alors qu’il a dépensé « cinq fois plus que moi ».
Il n’y a rien d’exagéré dans les déclarations de Correa. L’ancien « tueur à gages financier » John Perkins, a averti à au moins deux reprises cette année, que Rafael Correa avait raison de craindre non seulement pour la stabilité de son gouvernement, mais aussi pour sa vie. « J’ai très peur de ce qui pourrait arriver à Rafael Correa » a-t-il dit début août sur la chaîne hispanique de Los Angeles Telemundo T-52 TV network« Je pense que sa vie est en danger », ajoutant que les attaques de Correa contre le FMI, les banques étrangères et les factions politiques ayant décimé l’économie de l’Equateur ces dernières décennies ont fait de lui « une cible très importante ».
Lyndon LaRouche a dénoncé le rôle implicite des cercles de l’ancien secrétaire d’Etat Georges Schultz, les sponsors internationaux de l’opposition, dans cette menée contre le président équatorien. Correa a dit aux équatoriens dans son message hebdomadaire que « s’ils peuvent, (l’opposition) nous renversera » avant de lancer « Soyez sur vos gardes (...) Ils cherchent desespéremment un prétexte pour frapper notre gouvernement ».

Et, pour finir, mes chers lecteurs, une précision sur la viande qui atterrit dans vos assiettes.
Bonne appétit !

(source : Rue 89)


TÉMOIGNAGE15/02/2013 à 15h15

« Il fallait garder 40% de la viande avariée »


J’ai travaillé dans une usine de « transformation de viande », et je suis dégoûté définitivement de toutes les viandes hachées surgelées et des plats préparés.

C’était tellement « fou » pour des gens normaux que ma famille m’a conseillé de l’écrire quelque part, ce que je n’ai jamais eu le courage de faire. Rue89 me donne l’occasion de témoigner, donc voici quelques souvenirs.
MAKING OF
Sous le papier Minerai de viande : « Avant on n’osait pas en faire de la bouffe pour chat », un intérimaire a témoigné sous le pseudo de Kelval. Ses commentaires sous l’article ont été effacés, parce qu’il y donnait trop d’information et la société qu’il dénonçait pouvait être reconnue. Mais son expérience est si intéressante que nous avons décidé de la publier nettoyée des infos permettant de reconnaître l’employeur. N.L.B
Dans ces usines, on transforme effectivement des bas morceaux tout à fait corrects en merde. La recette était simple : on recevait des palettes de bas morceaux de marques de boucheries industrielles connues comme Bigard, qu’on décongelait dans des barattes (des sortes de monstrueuses bétonnières de deux mètres de diamètre dans lesquelles on envoie de l’eau bouillante sous pression pour décongeler tout ça en vitesse), et on y ajoutait au cours de trois malaxages successifs entre 30 et 40% du poids en graisse, plèvre, cartilages et autres collagènes.
On obtenait des quantités phénoménales de purée de viande qu’on mettait dans des bacs de 10 kg et qu’on tassait à coups de poings, puis qu’on renvoyait au surgélateur par palettes de 70 caisses. Oui, car on l’ignore souvent, mais on peut surgeler de la viande plusieurs fois de suite, au contraire de la congélation classique.

Azote liquide pour agglomérer la viande

Il y avait aussi la ligne des « cubes de viande ». Vous êtes vous déjà demandé comment ils font pour vous servir des cubes de viande si magnifiquement cubiques ?
Voilà la recette : en sortie de baratte, les ouvriers au nombre de deux ou trois piochent à la main d’énormes brassées de viande sanguinolente, qui sont transférées dans une sorte d’énorme presse avec de nombreuses « étagères ».
On fait descendre les mâchoires qui compressent cette viande, et pour mieux l’agglomérer, on fait circuler entre les plaques (mais, je suppose, pas en contact direct avec la viande, enfin je l’espère) de l’azote liquide.
Quand cette machine était en route ça puait tellement la chimie qu’on avait l’impression d’être près des raffineries de l’Etang de Berre... L’azote étant un des composés de l’air, je suppose qu’il s’évaporait au sortir de la presse s’il y avait eu contact avec la viande. Mais quand même...

Des petites quantités de viande dans la boucle depuis plusieurs mois


Viande crue (Conanil/Flickr/CC)
Après ce traitement, qui je suppose servait à « saisir » la viande pour l’agglomérer, les plaques allaient au congélateur. Le lendemain, ces plaques étaient sorties et on les passait dans un énorme emporte-pièce hydraulique qui découpait les plaques congelées en cubes de 3 cm de côté.
Ces cubes se déversaient alors sur un tapis roulant, et 2 ou 3 ouvriers dont je faisais partie éliminaient tous les ratés, les formes bizarres, les morceaux trop petits ou trop gros. Ça demandait une grosse concentration, et la cadence était très soutenue. Les cubes passaient dans un autre surgélateur à l’azote, avant de se déverser dans des sacs d’environ 20 kg.
Les « non conformes » étaient conservés, passaient dans la baratte suivante, puis sur les plaques suivantes, etc. Virtuellement, il est tout à fait possible que des petites quantités de viande faisaient la boucle baratte - plaque - surgélation - cubes - non conforme - baratte - plaque, etc. depuis des mois...
Vous pouvez vous en douter, les cadences étaient très dures à suivre, les heures supplémentaires fréquentes et le travail éreintant. Les conditions « humaines » me semblaient particulièrement inhumaines, justement.

Cette viande a été mélangée à de la viande saine

Les conditions d’hygiène n’étaient guère meilleures. Je passe sur l’odeur de viande écœurante. Le matin quand on arrivait, c’était propre ; mais très rapidement, vu nos activités, on pataugeait dans une boue grasse et sanglante qui recouvrait le sol.
Celle-ci était particulièrement glissante, donc très dangereuse. Pour ne pas avoir à la nettoyer, et donc ralentir la cadence, on aspergeait régulièrement le sol de sel, ce qui augmentait la quantité de boue au fil des heures. Malgré ce sel, je suis tombé plusieurs fois.
Lorsqu’on mettait la viande destinée aux cubes de viande sur les plaques, on avait très rapidement du sang sur tout le haut du corps et jusqu’aux épaules, malgré nos gants qui remontaient jusqu’aux coudes. Ambiance, ambiance...
Enfin, il y a eu cette fois, lors un arrivage manifestement avarié (la viande était violette, verte, jaune, et puait, bien que surgelée), où le patron nous a imposé de trier et d’en garder impérativement 40%. Qu’on se débrouille ! Cette viande a été mélangée à de la viande saine. Et hop ! Ni vu, ni connu, je t’embrouille.

Une main dans le hachoir

Nous manions des feuilles de boucher sans avoir été formés, nous étions en contact permanent avec des hachoirs, des machines rotatives... Stress, fatigue, objets dangereux ; avec ce cocktail, vous devinez sans doute où je veux en venir. J’ai assisté à plusieurs accidents du travail, plus ou moins graves.
Lors du dernier en date, et celui qui m’a décidé à partir, un de mes collègues (en CDI, moi j’étais intérimaire) a passé la main dans un des monstrueux hachoirs à viande hachée. Il poussait régulièrement la viande à la main quand elle se bloquait. Bien sûr, à chaque remarque, il objectait qu’il « faisait gaffe ».
Cette fois ci, c’était celle de trop. Doigts tout juste reliés à la main par des restes de peau, tendons arrachés et j’en passe. Une catastrophe et des promesses de handicap à vie...
Alors qu’il montait dans le fourgon des pompiers, le patron est venu le voir, et lui a dit « qu’il aurait dû lui dire s’il voulait des congés, c’était pas la peine de faire ça ». Quel connard ! J’en ai encore la gorge nouée à y repenser. C’était un des ouvriers les plus productifs de l’usine, et il avait la trentaine, donc encore bien trente ans de boulot devant lui...

Je ne mange que la viande du boucher

Inutile d’en rajouter je crois, j’ai déjà fait bien assez long. Inutile aussi de vous dire que je suis dégoûté à vie de la viande hachée industrielle. Le seul hachis que je mange, c’est celui que le boucher du coin de la rue sort de sa machine devant mes yeux. J’ai toujours évité les plats préparés et préféré la bonne cuisine et le partage. Cette expérience n’a fait que me conforter dans mes opinions.
Je n’ai jamais su qui étaient les clients de « notre » viande, et sous quelle marque elle était commercialisée. Les conditionnements sous lesquels elle sortait (10, 20 kg ou plus) me font penser qu’elle était destinée à l’industrie agro-alimentaire (plats préparés), et certainement pas aux commerces ou supermarchés.
Je ne suis pas resté suffisamment longtemps pour en savoir plus non plus. Dès que j’ai pu, j’ai sauté sur la première mission d’intérim qui me permettait de sortir de là, en me promettant de ne jamais y retourner.


A bientôt.
René.

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